Un jeune homme a été mis en examen. Il aurait déclaré avoir voulu se venger de l'Institut Gustave-Roussy pour avoir publié ses travaux s...
Un jeune homme a été mis en examen. Il aurait déclaré avoir voulu se venger de l'Institut Gustave-Roussy pour avoir publié ses travaux sans autorisation.
Un homme de vingt-quatre ans, soupçonné de tentative d'empoisonnement après l'intoxication fin mars de trois chercheurs de l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne), a été arrêté mercredi à Versailles et mis en examen vendredi, a-t-on appris de source judiciaire. Le jeune homme, ancien stagiaire de l'hôpital, premier centre de lutte contre le cancer en Europe, "a reconnu en partie les faits", a précisé cette source, confirmant une information du Parisien.fr. Il a été laissé libre et placé sous contrôle judiciaire.
Trois chercheurs de l'unité de recherche avaient été pris le 31 mars de vomissements et de maux de tête après avoir bu un café préparé avec de l'eau chauffée dans une bouilloire de leur salle de pause. Après des examens à l'hôpital, les employés étaient sortis dans la journée. Le même jour, les employés de l'unité découvraient que la porte du réfrigérateur de leur salle de repos avait été forcée et que plusieurs tubes de culture des laboratoires avaient été déplacés derrière des meubles du pavillon. La direction avait déposé une plainte après la découverte dans la bouilloire utilisée par les chercheurs d'une substance toxique, l'azoture de sodium, un produit utilisé dans les laboratoires pour conserver des échantillons biologiques. Des examens avaient prouvé que l'eau du robinet était propre à la consommation.
Le suspect a été mis en examen pour "empoisonnement avec préméditation", "tentative de destruction par substance explosive" - pour avoir placé "des bouteilles de gaz dans un congélateur" - et "destruction de bien d'utilité publique", a souligné la source judiciaire. Selon une source policière, le jeune homme a déclaré après son arrestation avoir agi "pour se venger de Gustave-Roussy", qui aurait "publié ses travaux sans le lui demander".
Le directeur général adjoint de l'Institut Gustave-Roussy, Charles Guépratte, avait raconté début avril que les trois chercheurs avaient manifesté des symptômes immédiatement après l'ingestion : "Ils ont à peine bu qu'ils ont senti une odeur anormale, ils ont recraché et ont été immédiatement pris d'étourdissements et d'une perte de connaissance." "La dose aurait pu conduire à des conséquences plus graves", avait-il dit. AFP
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.Trois chercheurs de l'unité de recherche avaient été pris le 31 mars de vomissements et de maux de tête après avoir bu un café préparé avec de l'eau chauffée dans une bouilloire de leur salle de pause. Après des examens à l'hôpital, les employés étaient sortis dans la journée. Le même jour, les employés de l'unité découvraient que la porte du réfrigérateur de leur salle de repos avait été forcée et que plusieurs tubes de culture des laboratoires avaient été déplacés derrière des meubles du pavillon. La direction avait déposé une plainte après la découverte dans la bouilloire utilisée par les chercheurs d'une substance toxique, l'azoture de sodium, un produit utilisé dans les laboratoires pour conserver des échantillons biologiques. Des examens avaient prouvé que l'eau du robinet était propre à la consommation.
Perte de connaissance
Le suspect a été mis en examen pour "empoisonnement avec préméditation", "tentative de destruction par substance explosive" - pour avoir placé "des bouteilles de gaz dans un congélateur" - et "destruction de bien d'utilité publique", a souligné la source judiciaire. Selon une source policière, le jeune homme a déclaré après son arrestation avoir agi "pour se venger de Gustave-Roussy", qui aurait "publié ses travaux sans le lui demander".
Le directeur général adjoint de l'Institut Gustave-Roussy, Charles Guépratte, avait raconté début avril que les trois chercheurs avaient manifesté des symptômes immédiatement après l'ingestion : "Ils ont à peine bu qu'ils ont senti une odeur anormale, ils ont recraché et ont été immédiatement pris d'étourdissements et d'une perte de connaissance." "La dose aurait pu conduire à des conséquences plus graves", avait-il dit. AFP
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