Pendant plus d'un an, les Comores ont soupiré à la lecture du Classement mondial FIFA/Coca-Cola . Privés de compétition pendant de longs...
Pendant plus d'un an, les Comores ont soupiré à la lecture du Classement mondial FIFA/Coca-Cola. Privés de compétition pendant de longs mois, ils ont assisté impuissants à la longue descente aux enfers de leur équipe. Leur attente a pris fin en mars, à l'occasion d'un match amical contre le Burkina Faso organisé à Marseille. À la surprise générale, les insulaires ont tenu en échec (1:1) les Étalons, qui pointent pourtant au dixième rang de la hiérarchie africaine.
Cette performance s'est immédiatement traduite par une remontée de 15 places au Classement mondial FIFA/Coca-Cola, dont les Coelecantes occupent désormais le 183ème rang. Désormais 48èmes sur la scène africaine, ils devancent des formations comme la Guinée-Bissau ou Madagascar.
Fouad Bachirou a été l'un des joueurs les plus en vue à Marseille. Les dirigeants comoriens l'ont contacté il y a plusieurs années, alors qu'il portait les couleurs du Paris Saint-Germain. "J'étais très jeune à l'époque. Je leur ai dit que je voulais me concentrer sur ma carrière en club", se souvient au micro de FIFA.com le milieu de terrain de 23 ans qui évolue actuellement à Greenock Morton, en deuxième division écossaise. "Nous n'avons plus eu de contact pendant longtemps, jusqu'à ce qu'on me rappelle cette année pour participer au match amical contre le Burkina Faso. Dans la foulée, j'ai reçu une convocation officielle."
Bachirou doit sa présence en équipe nationale à sa mère, née aux Comores. Malgré la distance et cette longue attente, il éprouve une vive fierté à l'idée d'intégrer l'équipe nationale. "J'étais vraiment ravi de recevoir ma convocation", savoure-t-il. "C'est merveilleux d'avoir la chance de jouer pour son pays. Plusieurs membres de ma famille ont fait le déplacement à Marseille pour me voir jouer et m'encourager. Je ne suis pas près d'oublier ce match !" De fait, une partie de sa famille vit toujours aux Comores. "À cause de mes obligations professionnelles, ça fait 12 ans que je n'ai pas pu leur rendre visite", regrette le milieu de terrain. "Mais si je conserve ma place dans l'équipe, j'aurais certainement l'occasion de jouer des matches aux Comores."
Les Comores ont enregistré le meilleur classement de leur histoire en juin 2011, une encourageante 164ème place. Cinq ans plus tôt, en décembre 2006, les Coelecantes nageaient en eaux troubles et pointaient au 207ème rang, leur plus mauvaise performance. À en croire Bachirou, les courants pourraient bien porter cette équipe beaucoup plus haut. "L'ambiance au sein du groupe est excellente. Je sens que tout le pays est derrière nous", confie-t-il. "Si la fédération poursuit ses efforts, nous pouvons vraiment progresser. Nous allons bientôt disputer les qualifications pour la Coupe d'Afrique 2015. Si nous gagnons les deux premiers matches, nous accèderons à la phase de groupes."
Autre motif d'espoir, l'arrivée aux commandes d'Amir Abdou, qui a eu des conséquences très positives. "Le sélectionneur a déjà travaillé en France. Son expérience va nous être utile", juge Bachirou. "Nous sommes tous très motivés ; nous voulons aller de l'avant. L'équipe est jeune, elle va progresser. Je ne vois pas ce qui pourrait empêcher les Comores de connaître de nombreux succès dans les années à venir." Les Coelecantes n'auront alors plus à soupirer à chaque nouvelle édition du Classement mondial FIFA/Coca-Cola.
Avec (African Football Media)et fifa.com
Cette performance s'est immédiatement traduite par une remontée de 15 places au Classement mondial FIFA/Coca-Cola, dont les Coelecantes occupent désormais le 183ème rang. Désormais 48èmes sur la scène africaine, ils devancent des formations comme la Guinée-Bissau ou Madagascar.
Fouad Bachirou a été l'un des joueurs les plus en vue à Marseille. Les dirigeants comoriens l'ont contacté il y a plusieurs années, alors qu'il portait les couleurs du Paris Saint-Germain. "J'étais très jeune à l'époque. Je leur ai dit que je voulais me concentrer sur ma carrière en club", se souvient au micro de FIFA.com le milieu de terrain de 23 ans qui évolue actuellement à Greenock Morton, en deuxième division écossaise. "Nous n'avons plus eu de contact pendant longtemps, jusqu'à ce qu'on me rappelle cette année pour participer au match amical contre le Burkina Faso. Dans la foulée, j'ai reçu une convocation officielle."
Espèce en voie de réapparition
L'équipe nationale doit son surnom à un poisson de l'océan indien, une espèce que l'on croyait éteinte et qui a fait sa réapparition près de l'archipel des Comores. De la même manière, les Coelecantes ont disparu des radars en décembre 2012, après deux matches amicaux contre l'île Maurice. Le sélectionneur Amir Abdou ne savait donc pas vraiment à quoi s'attendre, à l'heure d'affronter les Burkinabés. "Abdou nous a dit que la fédération n'avait pas les moyens d'organiser des matches. La plupart des internationaux évoluant en Europe, l'organisation est assez compliquée", amet Bachirou. "Il nous a expliqué que les choses avaient changé depuis que la fédération avait reçu le soutien de la FIFA. Grâce à elle, nous sommes à nouveau en mesure d'être compétitifs."
Bachirou doit sa présence en équipe nationale à sa mère, née aux Comores. Malgré la distance et cette longue attente, il éprouve une vive fierté à l'idée d'intégrer l'équipe nationale. "J'étais vraiment ravi de recevoir ma convocation", savoure-t-il. "C'est merveilleux d'avoir la chance de jouer pour son pays. Plusieurs membres de ma famille ont fait le déplacement à Marseille pour me voir jouer et m'encourager. Je ne suis pas près d'oublier ce match !" De fait, une partie de sa famille vit toujours aux Comores. "À cause de mes obligations professionnelles, ça fait 12 ans que je n'ai pas pu leur rendre visite", regrette le milieu de terrain. "Mais si je conserve ma place dans l'équipe, j'aurais certainement l'occasion de jouer des matches aux Comores."
Nager avec les gros poissons
Les Comores ont enregistré le meilleur classement de leur histoire en juin 2011, une encourageante 164ème place. Cinq ans plus tôt, en décembre 2006, les Coelecantes nageaient en eaux troubles et pointaient au 207ème rang, leur plus mauvaise performance. À en croire Bachirou, les courants pourraient bien porter cette équipe beaucoup plus haut. "L'ambiance au sein du groupe est excellente. Je sens que tout le pays est derrière nous", confie-t-il. "Si la fédération poursuit ses efforts, nous pouvons vraiment progresser. Nous allons bientôt disputer les qualifications pour la Coupe d'Afrique 2015. Si nous gagnons les deux premiers matches, nous accèderons à la phase de groupes."
Autre motif d'espoir, l'arrivée aux commandes d'Amir Abdou, qui a eu des conséquences très positives. "Le sélectionneur a déjà travaillé en France. Son expérience va nous être utile", juge Bachirou. "Nous sommes tous très motivés ; nous voulons aller de l'avant. L'équipe est jeune, elle va progresser. Je ne vois pas ce qui pourrait empêcher les Comores de connaître de nombreux succès dans les années à venir." Les Coelecantes n'auront alors plus à soupirer à chaque nouvelle édition du Classement mondial FIFA/Coca-Cola.
Avec (African Football Media)et fifa.com