Se joignant du reste de la planète, l’Union des Comores a célébré ce lundi 7 avril, la Journée Mondiale de la Santé, sous le thème : « Mie...
Se
joignant du reste de la planète, l’Union des Comores a célébré ce lundi 7
avril, la Journée Mondiale de la Santé, sous le thème : « Mieux se
protéger contre les maladies à transmission vectorielle ». La cérémonie
solennelle, organisée par la Vice-présidence en charge du Ministère de
la Santé en collaboration avec le
Gouvernorat de l’Ile Autonome de Ndzuwani et en partenariat avec
l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), s’est tenue à l’Alliance
Franco-Comorienne de Mutsamudu – Anjouan.
Plusieurs
personnalités parmi lesquelles le Vice-président en charge du Ministère
de la Santé, son Excellence Dr. Fouad Mohadji, le Directeur de Cabinet
du Gouverneur chargé de la Sécurité intérieure, Ahmed Ben Saïd Jaffar,
représentant le Chef de l’Exécutif de l’Ile Autonome de Ndzuwani, les
Commissaires dont ceux en charge de la Santé des Iles Autonomes, la
Représentante résidant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en
Union des Comores, des officiers de la gendarmerie et Chefs religieux,
l’ONG Naïpenda Komor et des associations féminines ont honoré de leur
présence la journée.
Le Vice-président en charge de la santé et la Représentante résidant de l’OMS ayant, dès leur arrivée à Anjouan, visité Bandra la Mahalé pour constater l’ampleur de la situation, les différentes allocutions prononcées en la circonstance ont été d’abord marquées par une note de « solidarité et de sympathie à l’endroit de la population sinistrée » avant d’aborder le thème de l’année.
C’est le représentant du Maire de Mutsamudu qui donna le coup d’envoi par son mot de bienvenue après la lecture de versets du Saint Coran, suivi de la Représentante de l’OMS qui poursuivit son intervention en livrant le message du Directeur Régional de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Luis Gomes Sambo.
Dans son message, on a entre autres noté que : « Dans la région africaine, l’impact social et économique des maladies à transmission vectorielle est très élevé et les personnes les plus pauvres sont aussi les plus affectées. En 2012 seulement, on dénombrait environ 564 000 et 36 500 décès imputables au paludisme et à la maladie du sommeil, respectivement. Plus de 45 millions de personnes sont à risque de contracter l’éléphantiasis. La cécité des rivières continue de sévir dans 20 pays, où elle touche 15,7 millions d’individus, et 500 000 personnes souffrent de déficiences de la vision causées par cette infection ». Toutefois on a noté dans son message que grâce aux progrès accomplis entre 2001 et 2012, 337 millions de cas de paludisme ont été évités. Le Directeur régional de l’OMS a donc « exhorté les gouvernements et les populations à prendre des mesures de protection afin de prévenir la grande menace causée par de petites piqûres ».
« Les Comores ne sont pas épargnées de ces maladies », a souligné la Commissaire en charge de la santé de Ndzuwani, madame Assiati Abdallah. Selon la Commissaire, le nombre de cas de paludisme enregistré aux Comores en 2013 était de 54 129, ce qui représente 70,80 pour 1 000 dont 16 091 sont des enfants âgés moins de 5 ans, soit 30 pour cent des cas enregistrés et 1 155 cas de paludisme chez les femmes enceintes. La situation de la dingue et le chikungunya préoccupe également étant donné que les cas de dingue enregistrés tournent autour de 235 cas en 2013, a-t-elle précisé. Par ailleurs, soutenant la recommandation du Directeur régional de l’OMS relative aux mesures de protection, la Commissaire a ajouté qu’ : « aujourd’hui, le contrôle du paludisme nécessite l’information et l’adhésion des populations ».
Pour sa part, le Vice-président en charge du Ministère de la santé Son Excellence Dr. Fouad Mohadji, après avoir transmis aux habitants des zones sinistrées la « sympathie du Chef de l’Etat son Excellence Dr. Ikililou Dhoinine et de son Gouvernement » et assuré du « soutien de la Nation et de celui des partenaires au développement », a, à travers l’animation de l’association féminine Mahabouba, apprécié la composition de la chanson relative à la protection contre les maladies à transmission vectorielle avant de poursuivre en précisant que : « ces dernières années, avec la détermination et les engagements du Gouvernement, les initiatives régionales et mondiales de santé et avec l’appui des fondations et des organisations non gouvernementales, nous évoluons vers une baisse significative de l’incidence et des taux de mortalité de certaines maladies à transmission vectorielle ». « Avec l’appui inestimable de la République Populaire de Chine, a précisé le Vice-président, nous espérons ne plus jamais revivre les périodes où plus de 36 pour cent des cas d’hospitalisation étaient d’origine palustre avec comme principaux victimes les enfants de moins de 5 ans, les femmes et les vieillards ».
Par ailleurs, le Vice-président n’a pas manqué de rappeler les « ambitions » du Ministère de la Santé visant à « sauver le plus grand nombre de vies et d’éviter bien des souffrances, en accordant toute son importance à la lutte anti vectorielle dans l’action sanitaire » par l’utilisation généralisée des moustiquaires imprégnées d’insecticides. Par la même occasion, le Vice-président a annoncé que : « la prochaine action s’oriente vers la lutte contre tous les vecteurs dans leurs gites naturels par l’usage des produits sécurisés et sans risque pour la population ». Et c’est ainsi que « dans le cadre de la coopération bilatérale, a-t-il ajouté, des discussions avec la République d’Afrique du Sud sont en cours d’aboutissement et vont nous permettre de bénéficier aussi bien des produits que de l’expertise nécessaire pour mener cette mission à bon port ». Dar Nadjah
Le Vice-président en charge de la santé et la Représentante résidant de l’OMS ayant, dès leur arrivée à Anjouan, visité Bandra la Mahalé pour constater l’ampleur de la situation, les différentes allocutions prononcées en la circonstance ont été d’abord marquées par une note de « solidarité et de sympathie à l’endroit de la population sinistrée » avant d’aborder le thème de l’année.
C’est le représentant du Maire de Mutsamudu qui donna le coup d’envoi par son mot de bienvenue après la lecture de versets du Saint Coran, suivi de la Représentante de l’OMS qui poursuivit son intervention en livrant le message du Directeur Régional de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Luis Gomes Sambo.
Dans son message, on a entre autres noté que : « Dans la région africaine, l’impact social et économique des maladies à transmission vectorielle est très élevé et les personnes les plus pauvres sont aussi les plus affectées. En 2012 seulement, on dénombrait environ 564 000 et 36 500 décès imputables au paludisme et à la maladie du sommeil, respectivement. Plus de 45 millions de personnes sont à risque de contracter l’éléphantiasis. La cécité des rivières continue de sévir dans 20 pays, où elle touche 15,7 millions d’individus, et 500 000 personnes souffrent de déficiences de la vision causées par cette infection ». Toutefois on a noté dans son message que grâce aux progrès accomplis entre 2001 et 2012, 337 millions de cas de paludisme ont été évités. Le Directeur régional de l’OMS a donc « exhorté les gouvernements et les populations à prendre des mesures de protection afin de prévenir la grande menace causée par de petites piqûres ».
« Les Comores ne sont pas épargnées de ces maladies », a souligné la Commissaire en charge de la santé de Ndzuwani, madame Assiati Abdallah. Selon la Commissaire, le nombre de cas de paludisme enregistré aux Comores en 2013 était de 54 129, ce qui représente 70,80 pour 1 000 dont 16 091 sont des enfants âgés moins de 5 ans, soit 30 pour cent des cas enregistrés et 1 155 cas de paludisme chez les femmes enceintes. La situation de la dingue et le chikungunya préoccupe également étant donné que les cas de dingue enregistrés tournent autour de 235 cas en 2013, a-t-elle précisé. Par ailleurs, soutenant la recommandation du Directeur régional de l’OMS relative aux mesures de protection, la Commissaire a ajouté qu’ : « aujourd’hui, le contrôle du paludisme nécessite l’information et l’adhésion des populations ».
Pour sa part, le Vice-président en charge du Ministère de la santé Son Excellence Dr. Fouad Mohadji, après avoir transmis aux habitants des zones sinistrées la « sympathie du Chef de l’Etat son Excellence Dr. Ikililou Dhoinine et de son Gouvernement » et assuré du « soutien de la Nation et de celui des partenaires au développement », a, à travers l’animation de l’association féminine Mahabouba, apprécié la composition de la chanson relative à la protection contre les maladies à transmission vectorielle avant de poursuivre en précisant que : « ces dernières années, avec la détermination et les engagements du Gouvernement, les initiatives régionales et mondiales de santé et avec l’appui des fondations et des organisations non gouvernementales, nous évoluons vers une baisse significative de l’incidence et des taux de mortalité de certaines maladies à transmission vectorielle ». « Avec l’appui inestimable de la République Populaire de Chine, a précisé le Vice-président, nous espérons ne plus jamais revivre les périodes où plus de 36 pour cent des cas d’hospitalisation étaient d’origine palustre avec comme principaux victimes les enfants de moins de 5 ans, les femmes et les vieillards ».
Par ailleurs, le Vice-président n’a pas manqué de rappeler les « ambitions » du Ministère de la Santé visant à « sauver le plus grand nombre de vies et d’éviter bien des souffrances, en accordant toute son importance à la lutte anti vectorielle dans l’action sanitaire » par l’utilisation généralisée des moustiquaires imprégnées d’insecticides. Par la même occasion, le Vice-président a annoncé que : « la prochaine action s’oriente vers la lutte contre tous les vecteurs dans leurs gites naturels par l’usage des produits sécurisés et sans risque pour la population ». Et c’est ainsi que « dans le cadre de la coopération bilatérale, a-t-il ajouté, des discussions avec la République d’Afrique du Sud sont en cours d’aboutissement et vont nous permettre de bénéficier aussi bien des produits que de l’expertise nécessaire pour mener cette mission à bon port ». Dar Nadjah