Une majorité d'hommes ne sauraient pas reconnaître un cancer des testicules s’ils en étaient atteints. Une bonne partie d’entre eux n...
Une majorité d'hommes ne sauraient pas reconnaître un cancer des
testicules s’ils en étaient atteints. Une bonne partie d’entre eux
n’irait pas voir le médecin en cas de soupçon.
Le cancer des testicules n’est plus un sujet tabou, mais toujours sensible. A l’occasion de la Semaine sur les cancers masculins, l’organisation caritative Orchid révèle un sondage mené auprès de 3 000 Britanniques. Les hommes ne sont pas très « en contact » avec leurs testicules, souligne l’association.
2 sondés sur 3 ne sauraient pas reconnaître les signes d’un cancer des testicules, apprend-on. Les Londoniens semblent moins avertis sur les symptômes que les habitants du reste du pays. « Les connaissances sur le cancer des testicules se sont grandement améliorées au fil des dernières années, » reconnaît Rebecca Porta, directrice adjointe d’Orchid, « mais ces résultats montrent aussi qu’un grand pourcentage d’hommes ne prennent pas de mesures proactives pour se protéger. »
Apprendre à repérer tôt un cancer des testicules est d’un grand intérêt : il peut être guéri à 98 % s’il est détecté assez tôt. La majorité des hommes (85 %) peuvent en guérir, même lorsque le cancer migre hors des testicules. Les signes qui doivent alerter sont une grosseur, une rougeur ou une douleur à l’un des testicules, mais aussi une légère douleur en bas de l’abdomen, un sentiment de lourdeur au niveau du scrotum ou une fatigue générale.
Les hommes ne sont pas tous aussi conscients des risques, indique ce sondage. Ainsi, les hommes qui lisent des tabloïds surveillent régulièrement l’état de leurs testicules par rapport à ceux qui lisent la presse standard. Les hommes qui travaillent dans des bureaux, en revanche, le font moins. « Nous sommes particulièrement surpris de découvrir que les hommes qui travaillent dans des bureaux, avec un accès facile à Internet, aux réseaux sociaux , et à une large gamme d’outils d’information, soient les moins nombreux à réaliser des auto-vérifications », relève Rebecca Porta.
L’étude révèle aussi que les hommes seuls sont moins favorisés que ceux en couple : ils reconnaissent moins bien les signes d’un cancer des testicules. Et même lorsqu’ils les identifient, 33% en parleraient à leur mère ou leur partenaire plutôt qu’à un médecin. Orchid appelle les hommes à prendre quelques minutes de leur temps pour se renseigner sur le cancer des testicules et ses symptômes, afin de surveiller régulièrement leur santé.
Par la rédaction
Le cancer des testicules n’est plus un sujet tabou, mais toujours sensible. A l’occasion de la Semaine sur les cancers masculins, l’organisation caritative Orchid révèle un sondage mené auprès de 3 000 Britanniques. Les hommes ne sont pas très « en contact » avec leurs testicules, souligne l’association.
85 % des hommes guérissent
2 sondés sur 3 ne sauraient pas reconnaître les signes d’un cancer des testicules, apprend-on. Les Londoniens semblent moins avertis sur les symptômes que les habitants du reste du pays. « Les connaissances sur le cancer des testicules se sont grandement améliorées au fil des dernières années, » reconnaît Rebecca Porta, directrice adjointe d’Orchid, « mais ces résultats montrent aussi qu’un grand pourcentage d’hommes ne prennent pas de mesures proactives pour se protéger. »
Apprendre à repérer tôt un cancer des testicules est d’un grand intérêt : il peut être guéri à 98 % s’il est détecté assez tôt. La majorité des hommes (85 %) peuvent en guérir, même lorsque le cancer migre hors des testicules. Les signes qui doivent alerter sont une grosseur, une rougeur ou une douleur à l’un des testicules, mais aussi une légère douleur en bas de l’abdomen, un sentiment de lourdeur au niveau du scrotum ou une fatigue générale.
33 % n’iraient pas voir le médecin
Les hommes ne sont pas tous aussi conscients des risques, indique ce sondage. Ainsi, les hommes qui lisent des tabloïds surveillent régulièrement l’état de leurs testicules par rapport à ceux qui lisent la presse standard. Les hommes qui travaillent dans des bureaux, en revanche, le font moins. « Nous sommes particulièrement surpris de découvrir que les hommes qui travaillent dans des bureaux, avec un accès facile à Internet, aux réseaux sociaux , et à une large gamme d’outils d’information, soient les moins nombreux à réaliser des auto-vérifications », relève Rebecca Porta.
L’étude révèle aussi que les hommes seuls sont moins favorisés que ceux en couple : ils reconnaissent moins bien les signes d’un cancer des testicules. Et même lorsqu’ils les identifient, 33% en parleraient à leur mère ou leur partenaire plutôt qu’à un médecin. Orchid appelle les hommes à prendre quelques minutes de leur temps pour se renseigner sur le cancer des testicules et ses symptômes, afin de surveiller régulièrement leur santé.
Par la rédaction