Qui refuse un fait démontre sa fausseté ! Le contraire est une falsification du bon sens. Hier, un ministre nous disait : «…Il faut instau...
Qui refuse un fait démontre sa fausseté ! Le contraire est une falsification du bon sens. Hier, un ministre nous disait : «…Il faut instaurer un visa entre Anjouan et la Grande Comore …». Récemment on nous disait : Ikililou Dhoinine " Le tout petit président d'une toute petite île Mohéli, qui a capitulé définitivement sur la question de Mayotte…. ". Ça, ce n'est pas grave.
En quoi donc notre histoire racontée pouvait constituer un dérapage ? bon Dieu ! Comment vont faire les historiens pour écrire l'histoire des Comores ?
La bataille de l'élite comorienne contre les mensonges généralisés, est au mieux une illusion, au pire un mensonge de plus.
Rien d'absolument étonnant car l'élite comorienne n'aime pas les mensonges sauf des mensonges des siens tout en lutant hypocritement contre les mensonges des autres ; Rien d'absolument étonnant car l'élite comorienne n'adore pas et ne défend pas la corruption sauf lorsque lui-même ou les siens sont des corrupteurs sans vergogne. Rien d'absolument étonnant car l'élite comorienne ne préfère pas parler d'un dérapage de trop lorsque « ABOUBACAR SAÏD SALIM » a qualifié le président de la République « d'un petit président de la toute petite île » ce qui reste à prouver ; l'élite comorienne ne préfère pas parler d'un dérapage de trop quand un ministre demandait l'instauration d'un visa entre Anjouan et la grande Comore, pourtant cela est dangereux.
Mais, contre toute attente, l'élite comorienne trouve un dérapage de trop lorsque un fait réel a été signalé (encore pour répondre à une question posée). Oui encore une fois cela prouve que le vivre ensemble fait défaut entre les comoriens des quatre îles, nous devons réapprendre à vivre ensemble dans le respect de nos différences. C'est urgent...
Dérapage de trop ou refus de regarder notre histoire ?
Pour le dérapage de trop, cher à nos collègues du blog "comoresdroit", le sens véhiculé est plus ou moins crédible, il arrive même qu'il sonne faux et qu'il soit complètement falsifié. C'est une propagande de falsification, qui masque l'incapacité de l'élite comorienne à faire face son histoire. Comme si le comorien a honte de son histoire et qu'il préfère la refoulée dans les oubliettes.
Comme si ceux qui nous ont apportés au jour avec leurs actifs et leurs passifs, ceux qui nous ont portés jusque-là, nous les mettions en question « Il n'est pas question de parler d'eux ». On refuse d'en parler et d'entendre notre histoire comme si nous avons un pouvoir de domination qui nous échappera et qui nous mettra en péril si jamais on parle d'Ali Soilihi et de Saîd Mohamed Cheich… Bon Dieu ! Mais, comment les historiens vont écrire l'histoire des Comores, si ce n'est les faits de l'histoire ? Le refoulement est une minuscule intelligence.
À mon sens, le supposé dérapage de trop, c'est une propagande pour falsifier le bon sens. On pourrait dire que, comme le faux monnayeur. (Je ne suis pas économiste mais j'écoute ce qu'ils disent)
" Pour parler en termes d'économie, on pourrait dire que, « la démarche pour falsifier le bon sens » c'est comme le faux monnayeur, il cherche à blanchir l'argent sale, la fausse monnaie d'un sens qui n'est pas convertible. Les valeurs sémantiques, éthiques, juridiques, sont affectées de suspicion. La dérive signifiante cherche à donner le change, mais il s'agit en fait de cet « immense mensonge » qu'évoquait le grand architecte brésilien Oscar Niemeyer, à propos du discours capitaliste"...
On se bat contre les mensonges. Alors oui, même s'il n'y avait jamais eu débat sur la question, force est de constater que les vérités démontrées par Boléro conserveraient pour toujours leur certitude et leur évidence. Les faits sont les seconds objets de la raison humaine, chacun a sa façon et sa méthode, car après tout, nous n'avons absolument pas la même manière de procéder. Le contraire d'un fait quelconque est toujours possible, mais, il faut le prouver. Qui refuse un fait démontre sa fausseté…
Mrimdu | Hamadi Abdou
En quoi donc notre histoire racontée pouvait constituer un dérapage ? bon Dieu ! Comment vont faire les historiens pour écrire l'histoire des Comores ?
La bataille de l'élite comorienne contre les mensonges généralisés, est au mieux une illusion, au pire un mensonge de plus.
Rien d'absolument étonnant car l'élite comorienne n'aime pas les mensonges sauf des mensonges des siens tout en lutant hypocritement contre les mensonges des autres ; Rien d'absolument étonnant car l'élite comorienne n'adore pas et ne défend pas la corruption sauf lorsque lui-même ou les siens sont des corrupteurs sans vergogne. Rien d'absolument étonnant car l'élite comorienne ne préfère pas parler d'un dérapage de trop lorsque « ABOUBACAR SAÏD SALIM » a qualifié le président de la République « d'un petit président de la toute petite île » ce qui reste à prouver ; l'élite comorienne ne préfère pas parler d'un dérapage de trop quand un ministre demandait l'instauration d'un visa entre Anjouan et la grande Comore, pourtant cela est dangereux.
Mais, contre toute attente, l'élite comorienne trouve un dérapage de trop lorsque un fait réel a été signalé (encore pour répondre à une question posée). Oui encore une fois cela prouve que le vivre ensemble fait défaut entre les comoriens des quatre îles, nous devons réapprendre à vivre ensemble dans le respect de nos différences. C'est urgent...
Dérapage de trop ou refus de regarder notre histoire ?
Pour le dérapage de trop, cher à nos collègues du blog "comoresdroit", le sens véhiculé est plus ou moins crédible, il arrive même qu'il sonne faux et qu'il soit complètement falsifié. C'est une propagande de falsification, qui masque l'incapacité de l'élite comorienne à faire face son histoire. Comme si le comorien a honte de son histoire et qu'il préfère la refoulée dans les oubliettes.
Comme si ceux qui nous ont apportés au jour avec leurs actifs et leurs passifs, ceux qui nous ont portés jusque-là, nous les mettions en question « Il n'est pas question de parler d'eux ». On refuse d'en parler et d'entendre notre histoire comme si nous avons un pouvoir de domination qui nous échappera et qui nous mettra en péril si jamais on parle d'Ali Soilihi et de Saîd Mohamed Cheich… Bon Dieu ! Mais, comment les historiens vont écrire l'histoire des Comores, si ce n'est les faits de l'histoire ? Le refoulement est une minuscule intelligence.
À mon sens, le supposé dérapage de trop, c'est une propagande pour falsifier le bon sens. On pourrait dire que, comme le faux monnayeur. (Je ne suis pas économiste mais j'écoute ce qu'ils disent)
" Pour parler en termes d'économie, on pourrait dire que, « la démarche pour falsifier le bon sens » c'est comme le faux monnayeur, il cherche à blanchir l'argent sale, la fausse monnaie d'un sens qui n'est pas convertible. Les valeurs sémantiques, éthiques, juridiques, sont affectées de suspicion. La dérive signifiante cherche à donner le change, mais il s'agit en fait de cet « immense mensonge » qu'évoquait le grand architecte brésilien Oscar Niemeyer, à propos du discours capitaliste"...
On se bat contre les mensonges. Alors oui, même s'il n'y avait jamais eu débat sur la question, force est de constater que les vérités démontrées par Boléro conserveraient pour toujours leur certitude et leur évidence. Les faits sont les seconds objets de la raison humaine, chacun a sa façon et sa méthode, car après tout, nous n'avons absolument pas la même manière de procéder. Le contraire d'un fait quelconque est toujours possible, mais, il faut le prouver. Qui refuse un fait démontre sa fausseté…
Mrimdu | Hamadi Abdou