C'est l'apaisement entre le Maroc et la France, après treize jours de crise diplomatique. Dans une interview, Laurent Fabius a re...
C'est l'apaisement entre le Maroc et la France,
après treize jours de crise diplomatique. Dans une interview, Laurent
Fabius a reconnu, le week-end dernier, des «dysfonctionnements»
dans la méthode employée par un juge d'instruction pour convoquer le
directeur du contre-espionnage marocain, de passage à Paris. «Les choses auraient pu se faire de manière plus diplomatique»,
a-t-il déclaré, tout en soulignant le fait que la justice était
indépendante. Ces déclarations ont calmé les esprits au Maroc.
Aucune trace lundi, dans la
presse marocaine, d'une nouvelle polémique dans la crise opposant depuis
près de deux semaines le Royaume et la France. Les propos apaisants du
ministre français des Affaires étrangères largement relayés par les
journaux ont, semble-t-il, marqué une première étape sur la voie de la
réconciliation.
Attajdid, le quotidien du parti islamiste du Premier ministre, affirme que « Paris reconnaît sa faute ». Mais la plupart des journaux reviennent surtout sur les affaires intérieures du Royaume, ou la visite officielle du roi Mohammed VI en Afrique, toujours en cours.
Quelques voix continuent pourtant d'alimenter la flamme de la colère. Tel le chef des conservateurs, Hamid Chabat, très fâché contre la France, qui propose désormais l'anglais comme langue officielle avec l'arabe et l'amazigh. Mais aussi l'agence de presse officielle (MAP) qui s'est attaquée ces derniers jours à l'Agence France-Presse, première source d'informations sur l'affaire, que la MAP accuse de manière très virulente de « parti pris contre le Royaume ».
Mais l'heure est malgré tout aux négociations discrètes entre les deux capitales, pour que la situation se normalise rapidement.Par RFI
Attajdid, le quotidien du parti islamiste du Premier ministre, affirme que « Paris reconnaît sa faute ». Mais la plupart des journaux reviennent surtout sur les affaires intérieures du Royaume, ou la visite officielle du roi Mohammed VI en Afrique, toujours en cours.
Quelques voix continuent pourtant d'alimenter la flamme de la colère. Tel le chef des conservateurs, Hamid Chabat, très fâché contre la France, qui propose désormais l'anglais comme langue officielle avec l'arabe et l'amazigh. Mais aussi l'agence de presse officielle (MAP) qui s'est attaquée ces derniers jours à l'Agence France-Presse, première source d'informations sur l'affaire, que la MAP accuse de manière très virulente de « parti pris contre le Royaume ».
Mais l'heure est malgré tout aux négociations discrètes entre les deux capitales, pour que la situation se normalise rapidement.Par RFI
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