Il y a un tollé général au sujet du vol de notre argent par les employés du gouvernement. Les Éberlués militants anti-corruption ont, en d...
Il y a un tollé général au sujet du vol de notre argent par les employés du gouvernement.
Les Éberlués militants anti-corruption ont, en désespoir, appelé à une langue éloignée des termes banalisés tels que corruption, à un langage plus fort comme «voleurs», «détourner», etc. Il me semble que dans les Comores d'aujourd'hui, partout où il y a de l'argent, il y a un voleur prêt à y bondir. Il y a des voleurs de grande taille (grande corruption) et les voleurs de petite taille (petite corruption). La corruption (le vol) n'est pas bleue, rouge ou jaune. Vous pouvez continuer à voir la même situation, même si vous changez de couleurs (gouvernement). Certes, une partie du vol de l’argent publique est attribuable à juste titre, de sanction politique, amasser des fonds pour des activités politiques, comme le financement des élections de certains acteurs politiques.
Les Éberlués militants anti-corruption ont, en désespoir, appelé à une langue éloignée des termes banalisés tels que corruption, à un langage plus fort comme «voleurs», «détourner», etc. Il me semble que dans les Comores d'aujourd'hui, partout où il y a de l'argent, il y a un voleur prêt à y bondir. Il y a des voleurs de grande taille (grande corruption) et les voleurs de petite taille (petite corruption). La corruption (le vol) n'est pas bleue, rouge ou jaune. Vous pouvez continuer à voir la même situation, même si vous changez de couleurs (gouvernement). Certes, une partie du vol de l’argent publique est attribuable à juste titre, de sanction politique, amasser des fonds pour des activités politiques, comme le financement des élections de certains acteurs politiques.
Toutefois, si la thèse selon laquelle le vol n'a pas de frontières politiques est vraie, alors une question s’impose : D’où vient l'envie de voler? Ne sommes-nous pas nés avec elle? Pour répondre à cette question de façon concluante et scientifiquement, nous aurions besoin d'une étude intergénérationnelle pour savoir s’il y a une forte corrélation entre les parents ou grands-parents qui avaient des tendances et des habitudes de voler dans leur progéniture.
Bien sûr, certains volent parce qu'il est facile de le faire et d'autres à cause du désespoir. Par exemple, lorsque vous emprunter de l'argent, avec l'intention sincère de la rembourser, mais vous vous trouvez dans une situation où vous êtes simplement dans l’incapacité de rembourser, vous êtes obligé de faire des comptes ‘’déguisés’’.
De même, on peut se trouver dans une situation où voler devient un dernier recours, lorsque c'est le seul moyen de recours entre vous et le désastre. Par exemple, une femme qui vole du pain et du lait pour ses enfants affamés ne doit pas être assimilée à une femme qui vole du rouge à lèvres. Cependant, le type de vol que nous sommes confrontés de nos jours aux Comores n'est pas motivé par le besoin, mais est inhérent au ‘’besoin de maquillage’’.
L'un des récents développements les plus inquiétants est le niveau de sophistication associée au vol. Il est bien planifié par des gens très bien formés - des architectes, des ingénieurs de grand coup de vol qui passent des nuits blanches à trouver comment trouver des codes ou falsifier des signatures d'une manière qu’il leur est impossible d’être détectés avant que des millions ou des milliards ne soient détournés. Cette catégorie d’ingénieur ne s'arrêtera pas au hasard car cela devient une habitude. Pour les voleurs habitués, la peur d'être pris la main dans le sac et aller en prison n'est pas un effet dissuasif suffisant.
Ils vont revenir voler dès qu'ils auront purgé leur peine. Les voleurs habituels sont presque de la même espèce que les kamikazes. Ils sont entièrement dévoués à leur cause - si le vol peut être qualifié d’une cause. Bien sûr, il y a des gens qui sont victimes de recrutement ou chantage par d’autres et deviennent des voleurs. Mais s'ils ne sont pas nés voleurs, tôt ou tard, ces gens-là vont se retirer, avouer, ou même témoigner contre leurs collègues, quelles que soient les conséquences d'une telle «trahison» de la part de leurs partenaires dans le crime. Les personnes nées voleurs commencent à voler à un âge très précoce et l'envie de voler les amène à voler presque tout ce qui passe entre leurs mains.
Un jour, un vieil homme avait volé un réveil, l’a caché dans son manteau et s'est assit confortablement en attente de quitter après avoir pris le déjeuner dans cette famille qui l’avait invité à manger ensemble. Dès qu’il était l’heure du déjeuner, le réveil s’est mis à sonner. Le vieil homme commença à s'agiter cherchant un moyen pour l'arrêter de sonner. C’est à ce moment que le chef de la famille qui l’avait invité lui dira: «Monsieur, comme le réveil a refusé, veuillez s'il vous plaît le remettre à sa place d'origine".
Lorsque certaines recherches étaient réalisées, il a été découvert que parmi ses petits-enfants il y avait une tendance à s'approprier ce qui ne leur appartenait pas.
Par Adinani Toahert Ahamada