Le président russe a demandé samedi au Conseil de la Fédération d’approuver «le recours à l’armée russe en Ukraine» jusqu’à la normalisation...
Le président russe a demandé samedi au Conseil de la Fédération d’approuver «le recours à l’armée russe en Ukraine» jusqu’à la normalisation de la situation.
6h23. Le recours à l’armée russe en Ukraine approuvé par le Conseil de la Fédération.
14h46. Poutine demande le droit d'user des forces armées russes en Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine a demandé samedi au Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement) d’approuver «le recours à l’armée russe en Ukraine» jusqu’à la normalisation de la situation. «En raison de la situation extraordinaire en Ukraine et de la menace pesant sur la vie des citoyens russes, de nos compatriotes, des forces armées russes déployées en Ukraine», Poutine a demandé au Conseil de la Fédération d’autoriser «le recours aux forces armées russes sur le territoire de l’Ukraine, jusqu’à la normalisation de la situation politique dans ce pays», selon un communiqué du service de presse du Kremlin.
14h30. Affrontements dans l'Est du pays. Des dizaines de personnes ont été blessées samedi à Kharkiv (est de l’Ukraine) en marge d’une manifestation pro-russe qui a dégénéré en prise d’assaut de l’imeuble de l’administration régionale, a constaté un journaliste de l’AFP. Les violences marquées par des jets de pierres, de grenades assourdissantes et de tirs ont éclaté en marge du rassemblement de 20.000 pro-Russes dans le centre de la ville. Quelque 300 manifestants ont lancé l’assaut contre le siège de l’administration régionale où se seraient barricadés des partisans des nouvelles autorités pro-européennes.
14h09. Siège à Sébastopol. Le siège des gardes-côtes ukrainiens dans la ville de Sébastopol en Crimée était assiégé samedi par environ 300 hommes se disant mandatés par le ministre russe de la Défense, a indiqué le service des gardes-frontières ukrainiens dans un communiqué. «Une tentative est en cours pour occuper le siège des gardes-côtes à Sebastopol. Tous les navires sont en alerte», selon ce communiqué. Les assaillants ont déclaré avoir reçu du ministre de la Défense Sergueï Choïgou «l’ordre d’occuper cette unité», ajoute-t-i
14h04. Le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov a publié samedi un décret refusant de reconnaître le nouveau Premier ministre de la république autonome de Crimée, estimant que «sa nomination s’est produite en violation des lois ukrainiennes». «Le gouvernement ukrainien et les autres organes du pouvoir ne doivent pas considérer Serguiï Axionov comme représentant légitime du pouvoir en Crimée», a affirmé le président par intérim. M. Axionov avait été élu jeudi, à huis clos, par le Parlement de Crimée, contrôlé par un commando armé pro-russe. Il avait aussitôt ordonné la tenue d’un référendum pour accorder davantage d’autonomie à cette péninsule pro-russe en proie à des tensions séparatistes.
12h50. La France «préoccupée». La France est «vivement préoccupée par les informations provenant de Crimée qui font état de mouvements significatifs de forces armées», a déclaré samedi le chef de la diplomatie française Laurent Fabius dans un communiqué. «Nous appelons les parties à s’abstenir d’actions susceptibles d’alimenter les tensions et de porter atteinte à l’intégrité territoriale de l’Ukraine», a-t-il ajouté. Avec liberation.fr
L'essentiel
• Kiev dénonce une «invasion armée russe» en Crimée, péninsule russophone du sud du pays, en proie à des tensions séparatistes et qui abrite la flotte russe de la mer Noire.
•
Une dizaine de militaires armés, aux uniformes dépourvus de tout signe
distinctif, ont patrouillé vendredi toute la journée à l’extérieur de
l’aéroport de Simféropol, selon des journalistes de l’AFP.
14h46. Poutine demande le droit d'user des forces armées russes en Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine a demandé samedi au Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement) d’approuver «le recours à l’armée russe en Ukraine» jusqu’à la normalisation de la situation. «En raison de la situation extraordinaire en Ukraine et de la menace pesant sur la vie des citoyens russes, de nos compatriotes, des forces armées russes déployées en Ukraine», Poutine a demandé au Conseil de la Fédération d’autoriser «le recours aux forces armées russes sur le territoire de l’Ukraine, jusqu’à la normalisation de la situation politique dans ce pays», selon un communiqué du service de presse du Kremlin.
14h30. Affrontements dans l'Est du pays. Des dizaines de personnes ont été blessées samedi à Kharkiv (est de l’Ukraine) en marge d’une manifestation pro-russe qui a dégénéré en prise d’assaut de l’imeuble de l’administration régionale, a constaté un journaliste de l’AFP. Les violences marquées par des jets de pierres, de grenades assourdissantes et de tirs ont éclaté en marge du rassemblement de 20.000 pro-Russes dans le centre de la ville. Quelque 300 manifestants ont lancé l’assaut contre le siège de l’administration régionale où se seraient barricadés des partisans des nouvelles autorités pro-européennes.
14h09. Siège à Sébastopol. Le siège des gardes-côtes ukrainiens dans la ville de Sébastopol en Crimée était assiégé samedi par environ 300 hommes se disant mandatés par le ministre russe de la Défense, a indiqué le service des gardes-frontières ukrainiens dans un communiqué. «Une tentative est en cours pour occuper le siège des gardes-côtes à Sebastopol. Tous les navires sont en alerte», selon ce communiqué. Les assaillants ont déclaré avoir reçu du ministre de la Défense Sergueï Choïgou «l’ordre d’occuper cette unité», ajoute-t-i
14h04. Le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov a publié samedi un décret refusant de reconnaître le nouveau Premier ministre de la république autonome de Crimée, estimant que «sa nomination s’est produite en violation des lois ukrainiennes». «Le gouvernement ukrainien et les autres organes du pouvoir ne doivent pas considérer Serguiï Axionov comme représentant légitime du pouvoir en Crimée», a affirmé le président par intérim. M. Axionov avait été élu jeudi, à huis clos, par le Parlement de Crimée, contrôlé par un commando armé pro-russe. Il avait aussitôt ordonné la tenue d’un référendum pour accorder davantage d’autonomie à cette péninsule pro-russe en proie à des tensions séparatistes.
12h50. La France «préoccupée». La France est «vivement préoccupée par les informations provenant de Crimée qui font état de mouvements significatifs de forces armées», a déclaré samedi le chef de la diplomatie française Laurent Fabius dans un communiqué. «Nous appelons les parties à s’abstenir d’actions susceptibles d’alimenter les tensions et de porter atteinte à l’intégrité territoriale de l’Ukraine», a-t-il ajouté. Avec liberation.fr