Un séminaire organisé par l'institution financière à Tunis vise l'élaboration de produits et services alternatifs pour permettre un ...
Un séminaire organisé par l'institution financière à Tunis vise l'élaboration de produits et services alternatifs pour permettre un meilleur impact dans les pays d'origine des migrants.
A contre-courant de l'évolution d'autres paramètres économiques, comme la croissance du Produit intérieur brut (PIB), l'évolution de l'Aide publique au développement (APD), et des Investissements directs étrangers (IDE), les transferts d'argents des migrants africains vers leurs pays d'origine demeurent stables et tendent même à s'accroître. Selon la Banque africaine de développement et ses partenaires, ils affichent une résilience face à la crise internationale. C'est dans ce contexte que mandat a été donné à l'Organisation non gouvernementale (ONG) « Epargne sans frontière » de mener une étude afin de fournir des chiffres permettant de mesurer l'importance des transferts des migrants pour le développement des pays concernés.
L'étude concernait cinq pays, parmi lesquels le Cameroun, les Comores, le Maroc, le Sénégal, la Tunisie, tous en lien avec la France, un des pays source des flux d'argent. Si pour les Comores, les envois d'argent empruntent les voies informelles, le Cameroun a une position intermédiaire, où dominent les envois en cash transitant par des sociétés de transfert d'argent. Concernant ce pays, les flux d'argent restent stables. Ils ont été de l'ordre de 115 millions de dollars US par an entre 2010 et 2012. D'une manière générale, le montant des transferts d'argent des Africains s'élève à plus de 62 milliards de dollars.
L'Afrique reste le continent où les transferts coûtent les plus chers. Les migrants africains s'acquitteraient ainsi de quelques 4 milliards de dollars US par an de frais de transfert. Cette situation inquiète la Banque Africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale. C'est la raison pour laquelle au cours de deux journées de réflexions organisées à Tunis en Tunisie, du 27 au 28 mars 2014, les participants vont chercher des alternatives pour réduire les coûts des transferts, afin que les sommes d'argent en jeu contribuent de manière efficiente au financement du développement. L'idée est de réduire de moitié ces frais, estimés à 2 milliards de dollars US, afin de les injecter dans les pays bénéficiaires.
La deuxième visée de ce séminaire panafricain de Tunis, initié par la BAD et l'ONG « Epargne sans Frontières » et d'autres partenaires, est d'orienter cette partie des transferts vers d'autres services et produits bancaires, ou des investissements dans les secteurs jugés prioritaires par les expéditeurs et les récipiendaires. Ils espèrent contribuer de la sorte à maintenir de larges couches de populations hors de la précarité dans les pays d'origine des migrants. Les participants viennent de pays africains, de grands pays des diasporas africaines, des institutions financières et de transferts d'argent, des sociétés de télécommunication et de téléphonie mobile. La BAD et l'ONG Epargne bénéficient également du soutien de la France, l'Agence française de développement, la Banque mondiale à travers l'IFAD et l'agence américaine pour le développement USAID.
A contre-courant de l'évolution d'autres paramètres économiques, comme la croissance du Produit intérieur brut (PIB), l'évolution de l'Aide publique au développement (APD), et des Investissements directs étrangers (IDE), les transferts d'argents des migrants africains vers leurs pays d'origine demeurent stables et tendent même à s'accroître. Selon la Banque africaine de développement et ses partenaires, ils affichent une résilience face à la crise internationale. C'est dans ce contexte que mandat a été donné à l'Organisation non gouvernementale (ONG) « Epargne sans frontière » de mener une étude afin de fournir des chiffres permettant de mesurer l'importance des transferts des migrants pour le développement des pays concernés.
L'étude concernait cinq pays, parmi lesquels le Cameroun, les Comores, le Maroc, le Sénégal, la Tunisie, tous en lien avec la France, un des pays source des flux d'argent. Si pour les Comores, les envois d'argent empruntent les voies informelles, le Cameroun a une position intermédiaire, où dominent les envois en cash transitant par des sociétés de transfert d'argent. Concernant ce pays, les flux d'argent restent stables. Ils ont été de l'ordre de 115 millions de dollars US par an entre 2010 et 2012. D'une manière générale, le montant des transferts d'argent des Africains s'élève à plus de 62 milliards de dollars.
L'Afrique reste le continent où les transferts coûtent les plus chers. Les migrants africains s'acquitteraient ainsi de quelques 4 milliards de dollars US par an de frais de transfert. Cette situation inquiète la Banque Africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale. C'est la raison pour laquelle au cours de deux journées de réflexions organisées à Tunis en Tunisie, du 27 au 28 mars 2014, les participants vont chercher des alternatives pour réduire les coûts des transferts, afin que les sommes d'argent en jeu contribuent de manière efficiente au financement du développement. L'idée est de réduire de moitié ces frais, estimés à 2 milliards de dollars US, afin de les injecter dans les pays bénéficiaires.
La deuxième visée de ce séminaire panafricain de Tunis, initié par la BAD et l'ONG « Epargne sans Frontières » et d'autres partenaires, est d'orienter cette partie des transferts vers d'autres services et produits bancaires, ou des investissements dans les secteurs jugés prioritaires par les expéditeurs et les récipiendaires. Ils espèrent contribuer de la sorte à maintenir de larges couches de populations hors de la précarité dans les pays d'origine des migrants. Les participants viennent de pays africains, de grands pays des diasporas africaines, des institutions financières et de transferts d'argent, des sociétés de télécommunication et de téléphonie mobile. La BAD et l'ONG Epargne bénéficient également du soutien de la France, l'Agence française de développement, la Banque mondiale à travers l'IFAD et l'agence américaine pour le développement USAID.
Par Luidor Nono - 27/03/2014
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