France Mayotte évoquait dans son édition de lundi ce terrible fait divers qui s’est déroulé dans la nuit de samedi à dimanche à Combani. ...
France Mayotte évoquait dans son édition de lundi ce terrible fait divers qui s’est déroulé dans la nuit de samedi à dimanche à Combani. Un groupe de jeunes occupait la voix publique et empêchait la circulation ou en tout cas la gênait. Un concert avait dû être interrompu quelques temps auparavant pour éviter tout problèmes dans la localité. Il était ainsi près de 2h30 du matin lorsqu’un automobiliste s’est trouvé nez-à-nez avec la foule. Il a tout d’abord klaxonné pour se frayer un passage ce qui a eu le don d’énerver un peu la jeunesse qui a secoué le véhicule.
Le conducteur a sans doute été énervé ou a pris peur et est sorti de l’habitacle armé d’un fusil avant de tirer sur une jeune fille âgée de 15 ans. Touchée à la gorge, elle s’était alors écroulée. La détonation et la vue de l’arme avaient dispersé les jeunes qui ont pris la poudre d’escampette, tout comme le tireur qui n’a pas demandé son reste et était parti laissant l’adolescente à terre mais aussi le temps aux témoins de relever les plaques d’immatriculation. Il s’agit d’un ancien militaire de 25 ans aujourd’hui policier municipal à Chiconi. Il a été interpellé hier par les militaires de la gendarmerie qui l’ont déféré devant le parquet puis devant le juge d’instruction hier dans l’après-midi. Il a été laissé libre en fin de journée et est reparti avec sa famille, mis en examen sous contrôle judiciaire. Il apparaît d’ailleurs étonnant qu’il ait été laissé libre dans la mesure où les faits sont d’une extrême gravité et qu’il était question de définir pour qualification juridique des faits, “tentative de meurtre” passible de la prison à perpétuité. Mais le juge d’instruction en a ainsi décidé, il n’ailleurs pas fait appel au juge de la détention et des libertés. Ce qui n’est pas du goût du procureur de la République Joël Garrigues qui estime que la détention provisoire était nécessaire. Dans cet esprit, il informe qu’il fera appel de la décision du magistrat instructeur pour obtenir son placement à la maison d’arrêt de Majicavo.
Toutefois, les jours de la jeune fille qui avait été immédiatement conduite à l’hôpital ne sont pas en danger et des circonstances atténuantes ont sans doute été trouvées pour que le tireur soit relâché. Une instruction est ouverte, l’affaire est loin d’être finie.
Pour précision, si en effet, les faits se sont déroulés à Combani, il ne s’agissait pas d’un militaire faisant partie du BSMA contrairement à ce qui a pu être cru, mais certainement pas écrit. France Mayotte a relevé qu’il s’agissait d’un ancien militaire mais n’avait en aucune manière dit qu’il faisait partie de ce corps, ce qui n’est d’ailleurs pas le cas.
Source : KTV
Le conducteur a sans doute été énervé ou a pris peur et est sorti de l’habitacle armé d’un fusil avant de tirer sur une jeune fille âgée de 15 ans. Touchée à la gorge, elle s’était alors écroulée. La détonation et la vue de l’arme avaient dispersé les jeunes qui ont pris la poudre d’escampette, tout comme le tireur qui n’a pas demandé son reste et était parti laissant l’adolescente à terre mais aussi le temps aux témoins de relever les plaques d’immatriculation. Il s’agit d’un ancien militaire de 25 ans aujourd’hui policier municipal à Chiconi. Il a été interpellé hier par les militaires de la gendarmerie qui l’ont déféré devant le parquet puis devant le juge d’instruction hier dans l’après-midi. Il a été laissé libre en fin de journée et est reparti avec sa famille, mis en examen sous contrôle judiciaire. Il apparaît d’ailleurs étonnant qu’il ait été laissé libre dans la mesure où les faits sont d’une extrême gravité et qu’il était question de définir pour qualification juridique des faits, “tentative de meurtre” passible de la prison à perpétuité. Mais le juge d’instruction en a ainsi décidé, il n’ailleurs pas fait appel au juge de la détention et des libertés. Ce qui n’est pas du goût du procureur de la République Joël Garrigues qui estime que la détention provisoire était nécessaire. Dans cet esprit, il informe qu’il fera appel de la décision du magistrat instructeur pour obtenir son placement à la maison d’arrêt de Majicavo.
Toutefois, les jours de la jeune fille qui avait été immédiatement conduite à l’hôpital ne sont pas en danger et des circonstances atténuantes ont sans doute été trouvées pour que le tireur soit relâché. Une instruction est ouverte, l’affaire est loin d’être finie.
Pour précision, si en effet, les faits se sont déroulés à Combani, il ne s’agissait pas d’un militaire faisant partie du BSMA contrairement à ce qui a pu être cru, mais certainement pas écrit. France Mayotte a relevé qu’il s’agissait d’un ancien militaire mais n’avait en aucune manière dit qu’il faisait partie de ce corps, ce qui n’est d’ailleurs pas le cas.
Source : KTV