Les Complexes du Commissaire Nassuf. Rentré d'un voyage de France en début mars, où il rendait visite à sa famille qui y est mise au ...
Les Complexes du Commissaire Nassuf.
Rentré d'un voyage de France en début mars, où il rendait visite à sa famille qui y est mise au frais, le Commissaire central Nassuf Kayssani venait trouver sur sa table des affectations pas à son goût au commissariat central de Moroni. Il se passe que ces officiers sont des anciens fervents défenseurs de la Police Mdjidjengo de Ngazidja. Il piqua une colère verte et comme il n'y a plus Abou Achiraf pour l'aider, il alla trouver le Commissaire Raoul Delapeyre de la Sécurité intérieure de l'île de Ngazidja pour lui proposer ses services d'influence, de manipulation de Policiers et d'instigateur d'enfermement d'autorités Mdjidjengo ; et ainsi retirer le Commissariat Central de Police de Moroni à l'Union pour la redonner en gestion à l'île de Ngazidja.
Rentré d'un voyage de France en début mars, où il rendait visite à sa famille qui y est mise au frais, le Commissaire central Nassuf Kayssani venait trouver sur sa table des affectations pas à son goût au commissariat central de Moroni. Il se passe que ces officiers sont des anciens fervents défenseurs de la Police Mdjidjengo de Ngazidja. Il piqua une colère verte et comme il n'y a plus Abou Achiraf pour l'aider, il alla trouver le Commissaire Raoul Delapeyre de la Sécurité intérieure de l'île de Ngazidja pour lui proposer ses services d'influence, de manipulation de Policiers et d'instigateur d'enfermement d'autorités Mdjidjengo ; et ainsi retirer le Commissariat Central de Police de Moroni à l'Union pour la redonner en gestion à l'île de Ngazidja.
Comme Bourhane Hamidou au temps de Sambi, Raoul Delapeyre en manque d'autorité, est séduit rapidement par la proposition subterfuge de récupérer la Police Nationale en Police de Ngazidja et ainsi avoir à nommer et donner des ordres directement aux policiers au lieu d'être sous la botte du Ministre de l'Intérieur et du Directeur de la DNST.
Le téléphone de Haïr El Karim, Directeur de la DNST Sonna un après-midi et à l'autre bout du fil le Commissaire Raoul qui annonça clairement à Karim : « Je vais déclarer une guerre contre l'Union si tu ne me remets pas la gestion administrative des Policiers du Commissariat central de Ngazidja ». Très posé, le DG de la DNST lui répliqua qu'il s'en tenait aux textes et au règlement. A lui de rappeler que ce nouveau fonctionnement a été acté en commun accord entre les Gouverneurs et le Gouvernement central et cela après les conflits entre les anciens exécutifs du pays.
Tout cela sans compter sur l'inquiétude du Gouverneur Mouigni Baraka, qui après avoir eu vent de la démarche suicidaire, convoqua expressément Karim et Nassuf à Mrodjou pour leur signifier ceci : « Vous auriez entre vous des problèmes personnels, des comptes à vous rendre, aller les gérer dans une place publique quelque part dans le pays; mais les problèmes de l'Etat, qui plus égratigneraient mon entente avec le président Ikiliou, n'y rentrez pas, si vous ne voulez pas me mettre en difficultés. La Police a été enlevée aux ''Mdjidjengo'' et nous avons accepté pour ne pas avoir à nous quereller. Ne créer pas des problèmes là où il n y en a pas. »
Ces propos n'étaient pas du goût de Nassuf, qui se croyait toujours protégé par Mouigni Baraka ; lui qui a tout mal fait son service pour qu'il puisse être élu Gouverneur ; lui qui a organisé sa sécurité comme un roi pendant toute la période d'attente pour l'investiture et lui qui a participé personnellement avec 2 chèvres bien grasses le jour de son mariage et qui a fait préparer et offrir un plat de riz abondant aux notables d'Itsinkoudi à Ntsoudjini pour le Madjlis. Il a pris cela comme une trahison à son encontre ; lui qui défiait tout le monde sans exception, en jurant par ses services rendus et surtout par ses chèvres offertes au Gouverneur.
Quand les collègues cadres policiers se sont réunis en Conseil pour discuter du cas du complexe de supériorité de Nassuf, deux hypothèses ont été retenues. D'abord, une suspension de ses services et ensuite une sensibilisation à son endroit pour une prise de conscience que la Police n'est pas un objet lui appartenant, de telle sorte à se dire que : « Cette Police est la mienne ; elle sera de Ngazidja ou Nationale à ma guise !» Heureusement pour lui, un indic en la personne du Commissaire Ibrahim est allé lui informer en avance des résolutions ; ce qui poussa Nassuf à aller chez le Directeur de la DNST et chez le Gouverneur de l'île pour se fondre en excuses et jurer de ne plus procéder à inciter des troubles au sein de la Police Nationale. Quant au Commissaire Raoul de la Sécurité Intérieure, il paiera sûrement et prochainement de sa cupidité et sa naïveté à se faire rouler par un prétentieux policier complexé. Il jura à son tour d'avoir la tête de Nassuf Kayssani par tous les moyens, pour un règlement de compte de son poste et son honneur bafoués.
L'Officier mécontent
COMORES - KARIDJAPVENDZA
