La notabilité de Ngazidja est sur le pied de guerre. Et cela, suite à la dernière sortie de Bolero à la télévision nationale. Boléro qui a a...
La notabilité de Ngazidja est sur le pied de guerre. Et cela, suite à la dernière sortie de Bolero à la télévision nationale. Boléro qui a affirmé, lors de cette émission que les Grands Comoriens étaient les initiateurs « du séparatisme, des coups d’Etat et des débarquements militaires aux Comores ( source Wongo) ». Oubliant que lui même est né de père grand comorien, qu'il a pris femme à Chouani, village de son père... Oubliant aussi que quand on occupe d'aussi hautes fonctions, seuls priment les intérêts de la nation toute entière.... Les puissants notables donc ont juré d’avoir sa tête et multiplient les tractations pour y parvenir.
Est- ce pour cela que l’ancien gouverneur jette ses beaux principes aux orties en tentant de sauver un homme dont on a toujours douté du séparatisme, lequel séparatisme s’est révélé au grand jour la semaine dernière ? Peut-être. L’ancien homme fort de Foumbouni aurait tant à gagner s’il donnait ce conseil à Ikililou : révoquer Hamadi Madi Boléro. En lui disant, qu’en ne faisant rien, qu’en ne disant rien, qu’en le maintenant à ce poste, le peuple comprendra que le président de la république est d’accord avec les propos tenus par Bolero et prend le risque de s'aliéner toute la notabilité de Ngazidja, et cette fois, ce n'est pas la somme de 5 millions qu'il paiera en amende qui le réhabilitera....
Ouvrons une parenthèse. A quelque chose malheur est bon... Depuis le début de cette malheureuse affaire, et ayant sans doute constaté la bien mauvaise posture de celui qui dirigeait son ministère d’une main de maitre, le Ministre El-Anrif Said Hassan a l’air d’avoir retrouvé sa langue, langue qu’il avait perdue depuis le début de sa nomination. Et frappe fort : il va à l’encontre de la politique franco-française tant prônée par Boléro.
Quand, nous autres essayons d’y voir un peu plus clair, on parvient à cette bien étrange conclusion : Ikililou en maintenant Boléro à son poste, homme honni d'entre les honnis, , détesté parmi les plus detestés, par le peuple comorien ,détestable aussi, s’assure une chose. Avoir dans son gouvernement, un homme plus détesté que lui-même ( en soi c'est un exploit), qui sera tenu ( il l'est déjà) responsable de tous les dérapages du reste de son quinquennat. Et cela, je ne suis pas sûr qu’Ikililou soit prêt à s’en passer…
Et contre toute attente, un notable, un grand notable, très respecté, mène une contre offensive....pour sauver le docteur Ikililou, qui a décidément la manie de se tirer des balles dans le pied. Said Hassan Said Hachim, puisqu’il s’agit de lui, surprend tout le monde en entreprenant de défendre l’encombrant chargé de la défense du président de la République. Car, l’homme à la voix de miel n’a eu de cesse de se battre pour l’intégrité territoriale. Cet homme d’envergure connu pour ses prises de position fortes est aujourd’hui en état de faiblesse face à Iki. Peut être, c'est parce que ce dernier a nommé deux de ses fils dans deux ambassades différentes qu'il se sent redevable à son endroit. Le premier, avocat auprès de l’ambassade des Comores à Paris, et le deuxième en Arabie Saoudite.
Est- ce pour cela que l’ancien gouverneur jette ses beaux principes aux orties en tentant de sauver un homme dont on a toujours douté du séparatisme, lequel séparatisme s’est révélé au grand jour la semaine dernière ? Peut-être. L’ancien homme fort de Foumbouni aurait tant à gagner s’il donnait ce conseil à Ikililou : révoquer Hamadi Madi Boléro. En lui disant, qu’en ne faisant rien, qu’en ne disant rien, qu’en le maintenant à ce poste, le peuple comprendra que le président de la république est d’accord avec les propos tenus par Bolero et prend le risque de s'aliéner toute la notabilité de Ngazidja, et cette fois, ce n'est pas la somme de 5 millions qu'il paiera en amende qui le réhabilitera....
Ouvrons une parenthèse. A quelque chose malheur est bon... Depuis le début de cette malheureuse affaire, et ayant sans doute constaté la bien mauvaise posture de celui qui dirigeait son ministère d’une main de maitre, le Ministre El-Anrif Said Hassan a l’air d’avoir retrouvé sa langue, langue qu’il avait perdue depuis le début de sa nomination. Et frappe fort : il va à l’encontre de la politique franco-française tant prônée par Boléro.
Quand, nous autres essayons d’y voir un peu plus clair, on parvient à cette bien étrange conclusion : Ikililou en maintenant Boléro à son poste, homme honni d'entre les honnis, , détesté parmi les plus detestés, par le peuple comorien ,détestable aussi, s’assure une chose. Avoir dans son gouvernement, un homme plus détesté que lui-même ( en soi c'est un exploit), qui sera tenu ( il l'est déjà) responsable de tous les dérapages du reste de son quinquennat. Et cela, je ne suis pas sûr qu’Ikililou soit prêt à s’en passer…