La seule liste Front national à Mayotte, qui avait accédé au second tour des municipales avec plus de 12% à Mtsamboro (nord), a décidé de...
La seule liste Front national à Mayotte, qui avait accédé au second tour des municipales avec plus de 12% à Mtsamboro (nord), a décidé de se retirer de la course en dépit des recommandations des dirigeants nationaux du FN, a annoncé mardi à l’AFP Faoulati Sandi, qui la menait.
Mme Sandi a justifié sa décision afin de préserver les bénéfices des 12,21% engrangées dans cette commune et «ne donne pas de consigne de vote» à ces électeurs.
«Mathématiquement, on a gagné 12% soit 418 voix, mais cela ne suffit pas pour poursuivre la bataille au deuxième tour» où seront présents «les deux grands partis» et une troisième liste, a-t-elle fait valoir.
«Nos dirigeants du FN au niveau national espéraient que nous y allions mais je leur ai expliqué qu’ici à Mayotte les gens ne réfléchissent pas comme ça: ce ne serait pas pédagogique de s’entêter à y aller pour la forme, et de risquer de sortir avec un score plus bas qu’au premier tour», a poursuivi cette Mahoraise de 40 ans, qui a fait ses études à Nancy et travaillé à Paris chez Bouygues Telecoms avant de revenir à Mayotte.
«Nous préférons honorer ce score de 12 % et pouvoir attirer davantage d’adhérents à nos idées en vue de futures échéances», a-t-elle dit, assurant qu’au «FN de Mayotte, on n’a pas d’idées racistes, xénophobes, ni antisémites, on est musulmans» comme 95% de la population.
Elle a ajouté n’avoir voulu s’allier à aucune liste pour le deuxième tour pour ne pas contribuer à «l’échec des trente ans de gestion calamiteuse de la commune» par l' UMP et le MDM (départementaliste).
Durant sa campagne, elle a interpellé les pouvoirs publics (État, conseil général) pour qu’ils sécurisent les îlots de M’Tsamboro sur lesquels les passeurs débarquent les immigrés clandestins, hommes, femmes et enfants.
«On peut construire des milliers et des milliers d’écoles, si on arrive pas à maîtriser voire juguler l’immigration, on n’en aura jamais assez pour donner aux jeunes Mahorais français une éducation du même niveau que la métropole», a fait valoir cette mère de trois enfants.
Concernant la délinquance, elle estime que ce n’est pas aux seuls maires de «combattre ce fléau» qui doit «interpeller tout le monde, l' État, les collectivités, les citoyens, les parents afin que tous se sentent en sécurité chez eux».
Parmi les enjeux importants pour Mayotte, elle a insisté sur l’aménagement du territoire et la question foncière, un problème qui influe aussi sur d’autres priorités telles que l’assainissement quasi inexistant dans le tout jeune 101e département français.
et/sla/ei
AFP
Mme Sandi a justifié sa décision afin de préserver les bénéfices des 12,21% engrangées dans cette commune et «ne donne pas de consigne de vote» à ces électeurs.
«Mathématiquement, on a gagné 12% soit 418 voix, mais cela ne suffit pas pour poursuivre la bataille au deuxième tour» où seront présents «les deux grands partis» et une troisième liste, a-t-elle fait valoir.
«Nos dirigeants du FN au niveau national espéraient que nous y allions mais je leur ai expliqué qu’ici à Mayotte les gens ne réfléchissent pas comme ça: ce ne serait pas pédagogique de s’entêter à y aller pour la forme, et de risquer de sortir avec un score plus bas qu’au premier tour», a poursuivi cette Mahoraise de 40 ans, qui a fait ses études à Nancy et travaillé à Paris chez Bouygues Telecoms avant de revenir à Mayotte.
«Nous préférons honorer ce score de 12 % et pouvoir attirer davantage d’adhérents à nos idées en vue de futures échéances», a-t-elle dit, assurant qu’au «FN de Mayotte, on n’a pas d’idées racistes, xénophobes, ni antisémites, on est musulmans» comme 95% de la population.
Elle a ajouté n’avoir voulu s’allier à aucune liste pour le deuxième tour pour ne pas contribuer à «l’échec des trente ans de gestion calamiteuse de la commune» par l' UMP et le MDM (départementaliste).
Durant sa campagne, elle a interpellé les pouvoirs publics (État, conseil général) pour qu’ils sécurisent les îlots de M’Tsamboro sur lesquels les passeurs débarquent les immigrés clandestins, hommes, femmes et enfants.
«On peut construire des milliers et des milliers d’écoles, si on arrive pas à maîtriser voire juguler l’immigration, on n’en aura jamais assez pour donner aux jeunes Mahorais français une éducation du même niveau que la métropole», a fait valoir cette mère de trois enfants.
Concernant la délinquance, elle estime que ce n’est pas aux seuls maires de «combattre ce fléau» qui doit «interpeller tout le monde, l' État, les collectivités, les citoyens, les parents afin que tous se sentent en sécurité chez eux».
Parmi les enjeux importants pour Mayotte, elle a insisté sur l’aménagement du territoire et la question foncière, un problème qui influe aussi sur d’autres priorités telles que l’assainissement quasi inexistant dans le tout jeune 101e département français.
et/sla/ei
AFP