Il y a quelques jours à peine, la gendarmerie indiquait avoir interpellé une femme suspectée d'avoir organisé un trafic de faux papiers...
Il y a quelques jours à peine, la gendarmerie indiquait avoir interpellé une femme suspectée d'avoir organisé un trafic de faux papiers à Mayotte et d'avoir mis en place une étonnante mécanique visant à l'aide et au séjour des personnes en situation irrégulière sur le territoire. Peu de détails avaient été livrés une instruction ayant été ouverte à l'issue du travail des enquêteurs après son placement en détention provisoire à la maison d'arrêt de Majicavo. Mais il est aujourd'hui permis d'en savoir un peu plus. La mise en cause serait un agent du Service de Transports Maritimes disposant d'un permis de navigation.
Au delà de la fourniture de faux documents qui lui aurait rapporté plus de 100 000 euros et concernerait au moins 200 personnes, elle s'était également adonnée aux rotations VIP entre Mayotte et Anjouan.
Pour y parvenir, elle avait tissé un réseau de clients sur l'île étoile et louait sur le département un bateau rapide à une entreprise locale. Elle traversait ainsi le bras de mer de 70 kilomètres et revenait avec des passagers qui payaient le prix fort pour se rendre dans le luxe à Mayotte. La contrevenante s'était même faite poursuivre par les forces de l'ordre en mer mais elle était parvenue à les semer. Or, il était simple ensuite de la retrouver via la société de location de bateau. Et l'examen du GPS aura permis de démontrer que le marin au féminin s'était rendu régulièrement en Union des Comores pour assurer ses rotations. Celles-ci lui auraient rapporté en plus des 100 000 euros déjà cités, près de 30 000 euros.
Source : KTV
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Au delà de la fourniture de faux documents qui lui aurait rapporté plus de 100 000 euros et concernerait au moins 200 personnes, elle s'était également adonnée aux rotations VIP entre Mayotte et Anjouan.
Pour y parvenir, elle avait tissé un réseau de clients sur l'île étoile et louait sur le département un bateau rapide à une entreprise locale. Elle traversait ainsi le bras de mer de 70 kilomètres et revenait avec des passagers qui payaient le prix fort pour se rendre dans le luxe à Mayotte. La contrevenante s'était même faite poursuivre par les forces de l'ordre en mer mais elle était parvenue à les semer. Or, il était simple ensuite de la retrouver via la société de location de bateau. Et l'examen du GPS aura permis de démontrer que le marin au féminin s'était rendu régulièrement en Union des Comores pour assurer ses rotations. Celles-ci lui auraient rapporté en plus des 100 000 euros déjà cités, près de 30 000 euros.
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