A Madagascar, c'est cette semaine que doivent être connus les résultats définitifs des élections législatives. 151 sièges sont à pour...
A Madagascar, c'est cette semaine que doivent être connus les résultats définitifs des élections législatives. 151 sièges sont à pourvoir dans la nouvelle Assemblée nationale élue. Selon les résultats provisoires donnés par la commission électorale malgache le 10 janvier dernier, c'est le parti de l'ancien président de la transition Andry Rajoelina, le «Mapar», qui est en tête du nombre de députés, sans toutefois avoir la majorité absolue à lui seul. La logique politique voudrait que ce parti gouverne avec le président malgache Hery Rajaonarimampianina, dans la mesure ou le président n'a aucun député à l'Assemblée nationale, et qu'il a été soutenu par Andry Rajoelina. Pourtant, rien n'est moins sûr, tant le président malgache semble vouloir s'éloigner de son mentor.
Il y a d'abord le discours d'ouverture, dans lequel Hery Rajaonarimampianina demande à «ses amis politiques de le laisser libre d'aller vers les autres».
Il y a aussi les premières mesures du nouveau président élu - démantèlement des forces de sécurité qui dépendaient de la présidence, limogeage du secrétaire général de la présidence.
Et enfin, des pourparlers, qui seraient en cours, entre Hery Rajaonarimampianina et les opposants de toujours au régime de transition dont il est issu, la mouvance de l'ancien président Marc Ravalomanana.
Alors que la question d'un renversement du paysage politique se pose de plus en plus, est-ce que le parti d'Andry Rajoelina va basculer dans l'opposition ? Le vice-président du Mapar est formel : « arrêtons de spéculer, le pouvoir c'est nous ». Augustin Andriamanoro poursuit : « si Hery Rajaonarimampianina est là où il est, c'est parce qu'il est le candidat d'Andry Rajoelina, et il le reste ».
Le vice-président du parti de l'ancien président de la transition n'exclut d'ailleurs pas la possibilité qu'Andry Rajoelina devienne Premier ministre, mais il précise que c'est à Andry Rajoelina, et à lui seul, d'annoncer sa décision.
Pourtant, du côté de la mouvance de l'ancien président Marc Ravalomanana,
on affirme que des négociations sont en cours avec Hery Rajaoarimampianina,
concernant leur participation au gouvernement. Comprendre : un président, issu du régime de transition, qui négocie, avec les opposants au régime de transition.
Ralison Andriamandranto, politologue à l'observatoire de la vie publique, analyse « Hery Rajaonarimampianina a pris conscience de la fragilité de son élection, et cherche à rassembler, au-delà, de son propre camp. Ses premières mesures montrent une volonté d'indépendance voire de prise de distances avec Andry Rajoelina ».
La composition de l'Assemblée nationale doit être connue ce vendredi,
mais le flou juridique qui concerne la nomination du Premier ministre persiste. Par RFI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Le journal de la diaspora comorienne en France et dans le monde : Information et actualité en temps réel 24h/24 et 7j/7.
Il y a d'abord le discours d'ouverture, dans lequel Hery Rajaonarimampianina demande à «ses amis politiques de le laisser libre d'aller vers les autres».
Il y a aussi les premières mesures du nouveau président élu - démantèlement des forces de sécurité qui dépendaient de la présidence, limogeage du secrétaire général de la présidence.
Et enfin, des pourparlers, qui seraient en cours, entre Hery Rajaonarimampianina et les opposants de toujours au régime de transition dont il est issu, la mouvance de l'ancien président Marc Ravalomanana.
Alors que la question d'un renversement du paysage politique se pose de plus en plus, est-ce que le parti d'Andry Rajoelina va basculer dans l'opposition ? Le vice-président du Mapar est formel : « arrêtons de spéculer, le pouvoir c'est nous ». Augustin Andriamanoro poursuit : « si Hery Rajaonarimampianina est là où il est, c'est parce qu'il est le candidat d'Andry Rajoelina, et il le reste ».
Le vice-président du parti de l'ancien président de la transition n'exclut d'ailleurs pas la possibilité qu'Andry Rajoelina devienne Premier ministre, mais il précise que c'est à Andry Rajoelina, et à lui seul, d'annoncer sa décision.
Pourtant, du côté de la mouvance de l'ancien président Marc Ravalomanana,
on affirme que des négociations sont en cours avec Hery Rajaoarimampianina,
concernant leur participation au gouvernement. Comprendre : un président, issu du régime de transition, qui négocie, avec les opposants au régime de transition.
Ralison Andriamandranto, politologue à l'observatoire de la vie publique, analyse « Hery Rajaonarimampianina a pris conscience de la fragilité de son élection, et cherche à rassembler, au-delà, de son propre camp. Ses premières mesures montrent une volonté d'indépendance voire de prise de distances avec Andry Rajoelina ».
La composition de l'Assemblée nationale doit être connue ce vendredi,
mais le flou juridique qui concerne la nomination du Premier ministre persiste. Par RFI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Le journal de la diaspora comorienne en France et dans le monde : Information et actualité en temps réel 24h/24 et 7j/7.