Le chef de l'armée égyptienne Abdel Fattah al-Sissi, architecte de la destitution du président islamiste Mohamed Morsi et nouvel homm...
Le chef de l'armée égyptienne Abdel Fattah al-Sissi, architecte de la destitution du président islamiste Mohamed Morsi et nouvel homme fort du pays, a annoncé jeudi à un journal koweïtien qu'il serait candidat à la présidentielle prévue dans les trois mois.
L'annonce est sans surprise et il est assuré de l'emporter, l'armée ayant demandé la semaine dernière au très populaire maréchal Sissi, 59 ans, de se présenter à la présidentielle.
"Oui, la question a été tranchée. Je n'ai pas d'autre choix que de répondre à l'appel du peuple égyptien", déclare le maréchal Sissi dans une interview publiée par le quotidien koweïtien Al-Seyassah.
M. Sissi affirme que "l'appel (du peuple) a été entendu partout et je ne le rejetterai pas. Je demanderai un renouvellement de la confiance du peuple à travers un scrutin libre", ajoute-t-il.
Le gouvernement mis en place par M. Sissi réprime implacablement et dans le sang toute manifestation de l'opposition, islamiste ou non, depuis la destitution et l'arrestation le 3 juillet du président Morsi, premier président élu démocratiquement en Egypte.
Le nouvel homme fort de l'Egypte répète depuis lors avoir destitué M. Morsi pour répondre aux demandes de millions de manifestants descendus dans la rue réclamer son départ l'accusant de vouloir islamiser à marche forcée la société égyptienne.
Il a déclaré qu'il demanderait l'aide du peuple pour "guérir l'Egypte de sa maladie chronique, qui s'est aggravée au cours des dernières années", dans une allusion aux Frères musulmans.
Mais il a insisté sur le fait qu'il ne donnerait pas de faux espoirs au peuple égyptien quant à une résolution rapide des problèmes. "Nous ne nous jouerons pas de leurs espoirs et nous ne leur dirons pas que nous avons une baguette magique".
Également ministre de la Défense et vice-Premier ministre, M. Sissi a cependant souligné que l'état de la sécurité en Egypte était en train de s'améliorer. L'Egypte est le théâtre de violences depuis la destitution de M. Morsi avec notamment des attentats visant surtout les forces de sécurité dans la péninsule du Sinaï masi aussi au Caire.
Le maréchal Sissi a par ailleurs déclaré que, s'il était élu, il appellerait à une alliance entre les pays arabes "pour mener une guerre commune contre le terrorisme".
"Je crois que les Etats du Conseil de coopération du Golfe et d'autres pays accueilleront favorablement une telle union pour éradiquer la terreur", a-t-il dit.
Le maréchal Sissi est soutenu par les riches monarchies pétrolières du Golfe, notamment l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.
Les autorités égyptiennes avaient annoncé que la présidentielle se tiendrait sous trois mois et avant les législatives, un calendrier taillé sur mesure pour le militaire devenu en sept mois la personnalité la plus populaire du pays.
Il vient d'être élevé au grade le plus élevé de l'armée, un honneur vu par plusieurs hauts responsables comme un "au revoir" de l'armée à son chef, qui devra quitter ses fonctions au sein de l'institution militaire avant de déposer sa candidature, comme le stipule la Constitution.
AFP
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L'annonce est sans surprise et il est assuré de l'emporter, l'armée ayant demandé la semaine dernière au très populaire maréchal Sissi, 59 ans, de se présenter à la présidentielle.
"Oui, la question a été tranchée. Je n'ai pas d'autre choix que de répondre à l'appel du peuple égyptien", déclare le maréchal Sissi dans une interview publiée par le quotidien koweïtien Al-Seyassah.
M. Sissi affirme que "l'appel (du peuple) a été entendu partout et je ne le rejetterai pas. Je demanderai un renouvellement de la confiance du peuple à travers un scrutin libre", ajoute-t-il.
Le gouvernement mis en place par M. Sissi réprime implacablement et dans le sang toute manifestation de l'opposition, islamiste ou non, depuis la destitution et l'arrestation le 3 juillet du président Morsi, premier président élu démocratiquement en Egypte.
Le nouvel homme fort de l'Egypte répète depuis lors avoir destitué M. Morsi pour répondre aux demandes de millions de manifestants descendus dans la rue réclamer son départ l'accusant de vouloir islamiser à marche forcée la société égyptienne.
Il a déclaré qu'il demanderait l'aide du peuple pour "guérir l'Egypte de sa maladie chronique, qui s'est aggravée au cours des dernières années", dans une allusion aux Frères musulmans.
Mais il a insisté sur le fait qu'il ne donnerait pas de faux espoirs au peuple égyptien quant à une résolution rapide des problèmes. "Nous ne nous jouerons pas de leurs espoirs et nous ne leur dirons pas que nous avons une baguette magique".
Également ministre de la Défense et vice-Premier ministre, M. Sissi a cependant souligné que l'état de la sécurité en Egypte était en train de s'améliorer. L'Egypte est le théâtre de violences depuis la destitution de M. Morsi avec notamment des attentats visant surtout les forces de sécurité dans la péninsule du Sinaï masi aussi au Caire.
Le maréchal Sissi a par ailleurs déclaré que, s'il était élu, il appellerait à une alliance entre les pays arabes "pour mener une guerre commune contre le terrorisme".
"Je crois que les Etats du Conseil de coopération du Golfe et d'autres pays accueilleront favorablement une telle union pour éradiquer la terreur", a-t-il dit.
Le maréchal Sissi est soutenu par les riches monarchies pétrolières du Golfe, notamment l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.
Les autorités égyptiennes avaient annoncé que la présidentielle se tiendrait sous trois mois et avant les législatives, un calendrier taillé sur mesure pour le militaire devenu en sept mois la personnalité la plus populaire du pays.
Il vient d'être élevé au grade le plus élevé de l'armée, un honneur vu par plusieurs hauts responsables comme un "au revoir" de l'armée à son chef, qui devra quitter ses fonctions au sein de l'institution militaire avant de déposer sa candidature, comme le stipule la Constitution.
AFP
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