On aura beau se vanter du point d'achèvement IPPTE, de l'effacement de la dette par le groupe de Paris, mais pour plusieurs donat...
On aura beau se vanter du point d'achèvement IPPTE, de l'effacement de la dette par le groupe de Paris, mais pour plusieurs donateurs, l'opinion en faveur de l'appui budgétaire envers les Comores est en déclin et la raison la plus évidente est les scandales de corruptions qui apparaissent avec une ampleur sans cesse croissante. Les contribuables de ces pays donateurs ne voudraient pas que leur argent remplisse les poches des politiciens, des fonctionnaires et d'autres personnes qui sont en mesure de le détourner au détriment des bénéficiaires visés.
Aux Comores comme dans d'autres pays africains, je n'ai jamais compris pourquoi lorsque quelqu'un est poursuivi, c'est toujours au niveau le plus bas possible. Nos « ministrables » devaient se défendre et convaincre nos parlementaires de leurs compétences à assumer les responsabilités qui leur sont confiées avant d'être confirmé au poste. Ensuite, dans l'exercices des fonctions, si des irrégularités se manifestent dans un ministère, le ministre devait être le seul responsable devant le parlement, et si le cas est suffisamment grave, il devait faire face à un vote de confiance et démissionner. Qu'il soit personnellement responsable ou non de l'acte répréhensible n'a pas d'importance étant donné qu'il est politiquement responsable de ce qui se passe dans son administration.
Moroni Terminal a fêté sa première année et depuis que le port de Moroni a été cédé au groupe « Bolloré » dans des conditions qui sont toujours restées floues, il n'y a aucun changement quand aux investissements tant promis. Aucun signe ne laisse rêver ! Plusieurs millions de francs des contribuables sont volés, détournés à la SNPSF, des marchés sont attribués selon des pratiques qui n'ont rien à envier aux règles… Avec des tels contextes, il n'est pas facile de comprendre que, dans aucun cas, aucun ministre, aucun directeur n'est jugé responsable par le Parlement. Cela n'arrivera pas !
Ce n'est pas que les gens ne voudraient pas aider mais ils veulent que l'aide aille là où elle est nécessaire et destiné. La politique officielle de l'appui budgétaire par opposition au financement de projet est en train de disparaitre. L'industrie de l'aide comprend un assez grand nombre "d'éléphants blancs", qui est prêt à accompagner, aider pas juste un projet, mais un projet bien intentionné. Il doit être bien documentées et représenter une véritable solution à un problème pertinent.
Je suis convaincu que notre pays peut se passer de l'argent des bailleurs de fonds. Il a été répété à maintes reprises que les sommes qui disparaissent dans les cas de corruption sont au moins égal à l'aide que le pays reçoit. Débarrassons-nous de la malhonnêteté et ce pays deviendra auto suffisant. Espérons que ce rêve sera atteint un jour, bien qu'il ne sera certainement pas atteint du jour au lendemain.
Cela n'aide pas le pays quand nos politiciens revendiquent seulement une supériorité morale/religieuse par la contemplation de leur réaction face à la soit disante montée du Shiisme dans notre pays. Ils ont saisi tous les médiats pour la dénoncer. Des réunions de sensibilisation ont eu lieu dans plusieurs villes du pays. Or le contraste avec les rapports de vol et détournement de l'argent public à grande échelle appelé par euphémisme « Corruption » est trop à avaler et c'est ainsi que notre pays apparaît comme le champion du monde de l'hypocrisie.
Adinani Toahert Ahamada
Aux Comores comme dans d'autres pays africains, je n'ai jamais compris pourquoi lorsque quelqu'un est poursuivi, c'est toujours au niveau le plus bas possible. Nos « ministrables » devaient se défendre et convaincre nos parlementaires de leurs compétences à assumer les responsabilités qui leur sont confiées avant d'être confirmé au poste. Ensuite, dans l'exercices des fonctions, si des irrégularités se manifestent dans un ministère, le ministre devait être le seul responsable devant le parlement, et si le cas est suffisamment grave, il devait faire face à un vote de confiance et démissionner. Qu'il soit personnellement responsable ou non de l'acte répréhensible n'a pas d'importance étant donné qu'il est politiquement responsable de ce qui se passe dans son administration.
Moroni Terminal a fêté sa première année et depuis que le port de Moroni a été cédé au groupe « Bolloré » dans des conditions qui sont toujours restées floues, il n'y a aucun changement quand aux investissements tant promis. Aucun signe ne laisse rêver ! Plusieurs millions de francs des contribuables sont volés, détournés à la SNPSF, des marchés sont attribués selon des pratiques qui n'ont rien à envier aux règles… Avec des tels contextes, il n'est pas facile de comprendre que, dans aucun cas, aucun ministre, aucun directeur n'est jugé responsable par le Parlement. Cela n'arrivera pas !
Ce n'est pas que les gens ne voudraient pas aider mais ils veulent que l'aide aille là où elle est nécessaire et destiné. La politique officielle de l'appui budgétaire par opposition au financement de projet est en train de disparaitre. L'industrie de l'aide comprend un assez grand nombre "d'éléphants blancs", qui est prêt à accompagner, aider pas juste un projet, mais un projet bien intentionné. Il doit être bien documentées et représenter une véritable solution à un problème pertinent.
Je suis convaincu que notre pays peut se passer de l'argent des bailleurs de fonds. Il a été répété à maintes reprises que les sommes qui disparaissent dans les cas de corruption sont au moins égal à l'aide que le pays reçoit. Débarrassons-nous de la malhonnêteté et ce pays deviendra auto suffisant. Espérons que ce rêve sera atteint un jour, bien qu'il ne sera certainement pas atteint du jour au lendemain.
Cela n'aide pas le pays quand nos politiciens revendiquent seulement une supériorité morale/religieuse par la contemplation de leur réaction face à la soit disante montée du Shiisme dans notre pays. Ils ont saisi tous les médiats pour la dénoncer. Des réunions de sensibilisation ont eu lieu dans plusieurs villes du pays. Or le contraste avec les rapports de vol et détournement de l'argent public à grande échelle appelé par euphémisme « Corruption » est trop à avaler et c'est ainsi que notre pays apparaît comme le champion du monde de l'hypocrisie.
Adinani Toahert Ahamada