Marseille, 26 janvier 2014 - Près de 600 personnes avaient fait le déplacement pour venir écouter le gouverneur de Ngazidja, Mouigni Bar...
Marseille, 26 janvier 2014 - Près de 600 personnes avaient fait le déplacement pour venir écouter le gouverneur de Ngazidja, Mouigni Baraka Said Soilihi , qui s'adressait à la diaspora samedi 25 janvier à Marseille.
.C'est le Mufti de la communauté comorienne en France lui-même, son éminence Ali Mohamed Kassim, qui a introduit la rencontre au nom de tous les compatriotes de PACA et de France axant son intervention sur le besoin d'unité et de solidarité. . L'honneur de prononcer le mot de bienvenue (kalimati choukoura) au nom de la notabilité de Marseille est revenue à Mze Assoumani de Foumbouni.
A Marseille dont ont dit que c'est la plus grande ville comorienne, les dirigeants de la communauté ne tolèrent pas de prendre des libertés à l'égard de l'étiquette du anda na mila et de ses codes qui régissent tous les rapports. Et ce n'est pas un hasard si la salle ou se déroulait la réunion porte le nom de Ingnafwambaya.
Plus tard dans la soirée, on apprendra que les responsables du Conseil des Comoriens de France , dirigé par des jeunes cadres qui gèrent une salle de fête bien plus spacieuse, n'aurait pas apprécié de ne pas avoir été sollicitée.
Malgré leur perte d'influence progressive à Ngazidja, les trois grandes lignées historiques continuent d'impacter la vie publique des Comoriens de Marseille y compris de beaucoup de jeunes.et de quadragénaires.
Et cela malgré l'émergence de jeunes leaders bien formés et décomplexés, qui ont fondé avec des membres d'autres communautés étrangères, le Collectif des indignés de la Cité Phocéenne, décidées à arracher le pouvoir politique à tous les échelons en France comme Elisabeth Said, jeune conseillère municipale dynamique et manifestement respectée - Elle était présente au meeting-, Nouraiti Djambaé tète de liste de Les Verts Ecologie, qui avait rencontré le gouverneur à son hôtel plus tôt dans la matinée ou Anrafa Mbaé, issue du milieu associatif.
Un comité de six personnes.
« La coopération décentralisée c'est vous. Elle est faite par vous pour vous » a lancé le gouverneur Mouigni Baraka avant de faire état des résultats des discussions qu'il avait eues la veille avec des responsables du conseil régional PACA dont le vice-président Patrick Lallemand.
Concernant le bilan de dix ans de coopération décentralisée avec cette région, le gouverneur a estimé qu'il est mitigé.
Désormais, a-t--il fait savoir, un comité de six personnes sera chargé d'assurer le suivi des activités issues de cette coopération : trois de Ngazidja et trois de PACA. « Mais si je dis trois de Ngazidja cela ne veut pas dire que je vais aller les choisir en Grande Comore. Ces trois personnes seront choisies ici parmi vous » a insisté le gouverneur.
Mais en tant que chef d'orchestre des différentes interventions pour le développement, l'exécutif de Ngazidja doit non seulement être informés de tous les projets mis en œuvre dans l'île mais doit pouvoir donner son accord avant de lancer tout projet pour éviter la cacophonie.
Mouigni Baraka a enfin lancé un appel à toutes les intelligences de la diaspora pour tirer véritablement profit de la coopération décentralisée avec PACA mais aussi pour soutenir tout projet structurant en Grande Comore.
Un appel rencontre sans doute les attentes Soilih Zilé, un intellectuel connu, qui avait demandé au cours d'une rencontre avec Mouigni Baraka de se « rappeler que les frères ici souhaitent contribuer au développement de l'île de manière neutre et sans engagement politique ». Gouvernorat Ngazidja
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.