A Madagascar, la Cour électorale spéciale ne disqualifie pas Hery Rajaonarimampianina et Robinson Jean Louis, de la course à la présidentie...
A Madagascar, la Cour électorale spéciale ne disqualifie pas Hery Rajaonarimampianina et Robinson Jean Louis, de la course à la présidentielle. Chacun des deux candidats avait déposé une requête en disqualification contre l'autre. La CES a estimé pouvoir joindre les deux requêtes au motif qu'elles se basaient sur les mêmes arguments, et, au final, elle a rendu une décision plus politique que juridique.
Robinson Jean Louis accuse Hery Rajaonarimampianina d'avoir
bénéficié du soutien du président de la transition. La Cour électorale
spéciale répond, que si elle disqualifie Hery Rajaonarimampianina sur ce
motif, elle doit disqualifier également Robinson Jean Louis pour la
même chose.
La CES rappelle la liste des ministres et chefs d'Assemblée qui ont soutenu le candidat de Marc Ravalomanana et conclue que « la Cour électorale spéciale (...), rentrerait alors dans des considérations de juridisme, à effets particulièrement et manifestement excessifs ». Autrement dit, annuler le second tour, de la présidentielle.
Les deux candidats, à des degrés divers, ont, selon la CES, profité des mêmes ouvertures illégales permises par un décret adopté en août.Toujours selon la CES, en latin, et avec une erreur dans le texte, par ailleurs, « error communis facit jus », c'est à dire « une erreur commune fait le droit ».
La Cour électorale spéciale a encore une dizaine de jours pour traiter des requêtes déposées par Robinson Jean Louis, des requêtes qui concernent les fraudes, avant de donner les résultats officiels, et définitifs, de cette élection présidentielle malgache. Par RFI
La CES rappelle la liste des ministres et chefs d'Assemblée qui ont soutenu le candidat de Marc Ravalomanana et conclue que « la Cour électorale spéciale (...), rentrerait alors dans des considérations de juridisme, à effets particulièrement et manifestement excessifs ». Autrement dit, annuler le second tour, de la présidentielle.
Les deux candidats, à des degrés divers, ont, selon la CES, profité des mêmes ouvertures illégales permises par un décret adopté en août.Toujours selon la CES, en latin, et avec une erreur dans le texte, par ailleurs, « error communis facit jus », c'est à dire « une erreur commune fait le droit ».
La Cour électorale spéciale a encore une dizaine de jours pour traiter des requêtes déposées par Robinson Jean Louis, des requêtes qui concernent les fraudes, avant de donner les résultats officiels, et définitifs, de cette élection présidentielle malgache. Par RFI