Toutes les Universités publiques de Madagascar sont en deuil ce jeudi pour s'unir dans la douleur suite au décès d'un étudiant à l...
Toutes les Universités publiques de Madagascar sont en deuil ce jeudi pour s'unir dans la douleur suite au décès d'un étudiant à l'université de Majunga, dans l'ouest du pays, samedi dernier, a communiqué le Syndicat des Enseignants Chercheurs de l'Enseignement Supérieur (SECES), jeudi.
Les six universités de Madagascar vont cesser toutes les activités estudiantine et administrative pour cette journée de jeudi pour marquer la solidarité aux victimes de l'agissement des forces de l'ordre vendredi dernier alors que les étudiants de l' Université de Majunga ont effectué une grève pour réclamer la ré intégration de leurs 14 camarades.
Le SECES a indiqué dans son communiqué qu'il condamne la ré pression et l'utilisation d'armes à feu sur des manifestants engendrant un mort du côté des étudiants non armés. Ce syndicat exige ainsi qu'une enquête soit ouverte afin de faire la lumière sur la situation.
Notons que quelques 500 étudiants de l'Université de Majunga ont contesté la décision prise la semaine dernière par le conseil de disciplines de l'université d'avoir radié et renvoyé 14 é tudiants qui ont mené des grèves en octobre dernier dont les revendications portaient sur l'amélioration du plan social et pé dagogique ainsi que le limogeage du président de l'université.
Un meeting a été tenu vendredi réclamant la réintégration de ces 14 étudiants mais les forces de l'ordre ont lancé des gaz lacrymogènes pour disperser ces étudiants grévistes. A court de gaz lacrymogènes, les forces de l'ordre ont tiré à balles réelles causant plus d'une dizaine de blessés et un mort après hospitalisation. Fi
Source: Agence de presse Xinhua
Les six universités de Madagascar vont cesser toutes les activités estudiantine et administrative pour cette journée de jeudi pour marquer la solidarité aux victimes de l'agissement des forces de l'ordre vendredi dernier alors que les étudiants de l' Université de Majunga ont effectué une grève pour réclamer la ré intégration de leurs 14 camarades.
Le SECES a indiqué dans son communiqué qu'il condamne la ré pression et l'utilisation d'armes à feu sur des manifestants engendrant un mort du côté des étudiants non armés. Ce syndicat exige ainsi qu'une enquête soit ouverte afin de faire la lumière sur la situation.
Notons que quelques 500 étudiants de l'Université de Majunga ont contesté la décision prise la semaine dernière par le conseil de disciplines de l'université d'avoir radié et renvoyé 14 é tudiants qui ont mené des grèves en octobre dernier dont les revendications portaient sur l'amélioration du plan social et pé dagogique ainsi que le limogeage du président de l'université.
Un meeting a été tenu vendredi réclamant la réintégration de ces 14 étudiants mais les forces de l'ordre ont lancé des gaz lacrymogènes pour disperser ces étudiants grévistes. A court de gaz lacrymogènes, les forces de l'ordre ont tiré à balles réelles causant plus d'une dizaine de blessés et un mort après hospitalisation. Fi
Source: Agence de presse Xinhua