Dans les années 1970, les autorités comoriennes, peut-être moins instruites que celles d'aujourd'hui étaient plus habiles. Lorsqu...
Dans les années 1970, les autorités comoriennes, peut-être moins instruites que celles d'aujourd'hui étaient plus habiles. Lorsque Mohamed Taki Abdoulkarim, directeur des travaux publics à l'époque, était soupçonné d'avoir financer son appartement de Moroni Coulée par des fonds publics, le président Said Ibrahim lui a demandé de justifier le financement qui s'était élevé à 4 millions de francs. Mohamed Taki n'aurait pas réussi à justifier que les 2 millions.
Le gouvernement, sans avoir la preuve tangible que celui-ci a détourné des fonds des Travaux publics, a tout de même appliqué un principe simple: vous ne pouvez pas conserver ce bien acquis par des fonds d'origine inconnue alors que vous êtes à la tête d'une institution nationale importante. Une présomption de culpabilité a été établie. Et au final, l'Etat a remboursé 2 millions à Mohamed Taki et repris l'appartement qui abrite aujourd'hui la Cour constitutionnelle. Alors pourquoi aujourd'hui, on parle de politique anti-corruption uniquement dans les discours? Il faut traduire tout cela en acte, surtout que les moyens de prouver tous ces biens mal acquis qui se prolifèrent dans le pays existent. Pourquoi ne saisissons pas ces biens pour instaurer une politique de dissuasion? Ce n'est pas en élargissant les compétences d'une commission dont on ignore encore aujourd'hui son impact dans la politique annoncée que cela fera changer les choses.
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