Dans le cadre de la coopération de défense et de sécurité entre les Comores et la France dont la signature s'était déroulée en 2013 au...
Dans le cadre de la coopération de défense et de sécurité entre les Comores et la France dont la signature s'était déroulée en 2013 au palais de l'Elysée en présence du président Ikililou Dhoinine, une formation d'instruction militaire sera dispensée sur l'île de Mohéli du 28 au 30 janvier prochain, sous le commandement du Général de division, le commandant supérieur des forces françaises de l'Océan Indien, Jean François Hogard.
L'objectif sera pour les deux institutions militaires d'évoluer, d'évoquer toutes les conditions essentielles liées à la coopération de défense et de sécurité des deux pays.
Mohéli prend donc la main et bénéficiera de la formation et remise à niveau après la Grande Comore il y a quelques mois. Avant la fin de l'année 2014, Anjouan fermera le ban.
Ce stage consacrera une formation susceptible d'assumer à l'échelle nationale ou régionale, le maintien de la sécurité des populations faibles et vulnérables menacées par différents phénomènes, tels que la piraterie, le terrorisme, les guerres civiles, etc… Le tout sur fond de crise politique qui inspire la presse comorienne.
Celle-ci publie : "les politiques comoriens sont condamnés à chercher par tous les moyens un nouveau créneau ou un calendrier de négociations, pour ainsi aboutir à une vraie sortie de crise territoriale. Nous le savions tous que le visa instauré pour les ressortissants des autres îles indépendantes des Comores fait des victimes et des innocents. Donc, sur le plan de la diplomatie internationale et du droit international, les autorités françaises ne trouvent pas les bons arguments à faire valoir concernant cette occupation illégale. C'est pourquoi la France cherche à séduire les autorités comoriennes sur des points précis, telles que les aides financières au développement, à une assistance militaire et sécuritaire, dont nous connaissions tous la finalité…"
Il restera la coopération judiciaire et policière, économique, qui permettront un jour peut-être de faire reculer la pression migratoire ; Pour l'heure, la relance des discussions sur le sujet n'a guère avancé et le ballet des kwassas en direction de Mayotte se poursuit au quotidien.
KTV