La maternité du centre de santé familiale de Ntsoudjini, réalisée par l'association Mmadjamu Ngome d'Itsandra, a été inaugurée jeud...
La maternité du centre de santé familiale de Ntsoudjini, réalisée par l'association Mmadjamu Ngome d'Itsandra, a été inaugurée jeudi 09 janvier sous le haut patronage effectif du gouverneur de l'île de Ngazidja. L'événement coïncidait avec la célébration du 4 ème anniversaire de cette association féminine connue pour ses réalisations d'intérêts communautaire. Le gouverneur Mouigni Baraka y a prononcé le discours ci-après.
Je suis particulièrement heureux d'être présent à la cérémonie d'inauguration de la maternité construite au centre de santé familiale de N'tsoudjini, à cette date qui coïncide avec le jour anniversaire de la création de l'association MMADJAMU NGOME d'ITSANDRA. J'ai donc le plaisir, de souhaiter joyeux anniversaire, à travers vous, Madame la Présidente, à tous les adhérents de votre association, tout en vous adressant mes meilleurs vœux de bonne réussite dans vos actions de solidarité.
Cette cérémonie que l'on peut comparer à un évènement tout à fait ordinaire, revêt à mes yeux un caractère particulier. Sachez tous, honorable assistance, qu'il y a quelques années, avec le soutien actif de la communauté urbaine de N'tsoudjini, la création de ce centre de santé familiale au sein duquel est construite la maternité qui ouvre ses portes aujourd'hui, c'est bel et bien l'œuvre de MMADJAMU NGOME, cette association qui a pris naissance au sein d'un petit groupe de jeunes femmes de la ville de N'tsoudjini et qui a réussi, en un temps record, une ascension si remarquable qu'elle force aujourd'hui notre admiration.
En effet, du stade d'association de quartier, MMADJAMU NGOME est passée très rapidement au niveau d'organisation régionale. A ce jour, avec la mobilisation qui se poursuit autour d'actions d'intérêt communautaire initiées par elle, aussi bien sur notre territoire qu'au niveau de notre diaspora, j'ose affirmer que l'association est en passe d'accéder à une stature d'envergure nationale.
Mesdames et Messieurs,
Tous les habitants de cette ville se souviennent qu'au départ, cet établissement n'avait pas dépassé le statut modeste de poste de santé qui ne dispensait que des soins de moindre importance. Mais grâce au dynamisme des membres de l'association et au terme d'une véritable campagne de sensibilisation et de mobilisation des femmes de toute la région, sur le thème de la protection de la femme et de l'enfant, le site a pris tellement d'ampleur qu'en moins de 2 ans le poste de santé est érigé en centre de santé familiale suivant la décision N°13 / 306 du 30 mai 2013. Je tiens donc à louer les efforts réalisés par l'association MMADJAMU NGOME qui ne cesse de multiplier ses activités pour venir en aide surtout à la jeunesse.
Je tiens de même, à vous affirmer que par ma présence ici, je voudrais marquer la volonté du gouvernorat de l'Ile Autonome de Ngazidja et celle de l'ensemble des pouvoirs publics, de mieux reconnaître cette structure associative et conforter son rôle d'avant-garde pour la protection de la santé de la mère et de l'enfant. Car, la dimension prise par elle, autant que l'œuvre qu'elle a réalisé en si peu de temps, me paraissent justifier notre considération envers elle, comme un modèle de réussite.
C'est la raison pour laquelle je vous donne mon engagement, Madame la Présidente, pour accompagner toutes vos actions au profit des personnes en difficulté et de façon précise, celles en faveur de la protection maternelle et infantile.
Il s'agit ici d'un domaine sur lequel vous devez implanter votre champ de bataille. Si notre politique réserve une grande place à l'éducation des jeunes et à la lutte contre la délinquance juvénile, nous disons aussi que nous sommes tenus d'agir en amont, en portant toute notre attention sur le sort de la maman.
Mais je suis profondément conscient que tout cela demande beaucoup de moyens.
Sachez que jusqu'ici, le Commissariat à la Santé a pu répondre à certains de vos besoins avec, notamment, l'affectation de 2 médecins et 3 aides- soignantes. Je sais que 3 sages-femmes rejoindront bientôt ces effectifs.
J'imagine bien que d'autres besoins, pour lesquels vous comptez sur notre contribution sont restés, pour l'heure sans réponse. Mais je peux d'ores et déjà vous assurer que sur le lot de matériel et de produits fournis par un de nos partenaires extérieurs, à savoir Hôpital Assistance Internationale, et que nous attendons les prochains jours, une partie vous sera destinée.
Je saisis cette belle occasion pour remercier le Président de l'Union des Comores, le Dr IKILILOU DHOININE ainsi que le Ministre de la Santé qui ont toujours à cœur le souci de doter nos établissements hospitaliers des statuts dont ils méritent pour pouvoir répondre positivement aux besoins des habitants.
Je citerai comme exemple l'hôpital de Samba-Nkouni érigé par arrêté ministériel, Hôpital de Pôle de la région d'Itsandra. J'émets l'espoir que les équipements nécessaires de cet hôpital puissent nous parvenir dans les meilleurs délais possibles pour que l'ouverture puisse être envisagée.
Mesdames et Messieurs,
Aux Comores, la vie associative compte parmi les éléments du capital socioculturel et socioéconomique de notre pays. A mon avis, dans toutes les actions de développement communautaire au profit de nos collectivités territoriales, les associations locales doivent jouer un rôle déterminant, car c'est par leur impulsion que les habitants peuvent agir comme de véritables acteurs dans la mise en œuvre des projets.
Sur un autre plan, les associations ont toujours tenu un rôle important dans ce que l'on nomme l'action sociale, quand il s'agit par exemple d'assurer des interventions au profit des personnes handicapées, des personnes âgées ou encore plus largement auprès des personnes dites en difficulté.
Enfin on dit souvent qu'une vie associative riche et diversifiée témoigne de la santé du territoire.
Fort de ces convictions, je crois, sans grand risque de me tromper, que le mouvement associatif a beaucoup à donner pour soutenir le développement de nos cités. Mon grand désire est donc d'encourager les militants associatifs dans leurs actions citoyennes et solidaires tout en leur assurant de mon soutien.
Je ne peux conclure mon propos sans implorer Dieux le Tout-Puissant, en ce mois sacré du « Maoulidin'nabawiyyi » pour qu'Il nous indique la meilleure voie à suivre, c'est-à-dire celle qui nous conduira à la victoire.
Je vous remercie
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Le journal de la diaspora comorienne en France et dans le monde : Information et actualité en temps réel 24h/24 et 7j/7.
Je suis particulièrement heureux d'être présent à la cérémonie d'inauguration de la maternité construite au centre de santé familiale de N'tsoudjini, à cette date qui coïncide avec le jour anniversaire de la création de l'association MMADJAMU NGOME d'ITSANDRA. J'ai donc le plaisir, de souhaiter joyeux anniversaire, à travers vous, Madame la Présidente, à tous les adhérents de votre association, tout en vous adressant mes meilleurs vœux de bonne réussite dans vos actions de solidarité.
Cette cérémonie que l'on peut comparer à un évènement tout à fait ordinaire, revêt à mes yeux un caractère particulier. Sachez tous, honorable assistance, qu'il y a quelques années, avec le soutien actif de la communauté urbaine de N'tsoudjini, la création de ce centre de santé familiale au sein duquel est construite la maternité qui ouvre ses portes aujourd'hui, c'est bel et bien l'œuvre de MMADJAMU NGOME, cette association qui a pris naissance au sein d'un petit groupe de jeunes femmes de la ville de N'tsoudjini et qui a réussi, en un temps record, une ascension si remarquable qu'elle force aujourd'hui notre admiration.
En effet, du stade d'association de quartier, MMADJAMU NGOME est passée très rapidement au niveau d'organisation régionale. A ce jour, avec la mobilisation qui se poursuit autour d'actions d'intérêt communautaire initiées par elle, aussi bien sur notre territoire qu'au niveau de notre diaspora, j'ose affirmer que l'association est en passe d'accéder à une stature d'envergure nationale.
Mesdames et Messieurs, Tous les habitants de cette ville se souviennent qu'au départ, cet établissement n'avait pas dépassé le statut modeste de poste de santé qui ne dispensait que des soins de moindre importance. Mais grâce au dynamisme des membres de l'association et au terme d'une véritable campagne de sensibilisation et de mobilisation des femmes de toute la région, sur le thème de la protection de la femme et de l'enfant, le site a pris tellement d'ampleur qu'en moins de 2 ans le poste de santé est érigé en centre de santé familiale suivant la décision N°13 / 306 du 30 mai 2013. Je tiens donc à louer les efforts réalisés par l'association MMADJAMU NGOME qui ne cesse de multiplier ses activités pour venir en aide surtout à la jeunesse.
Je tiens de même, à vous affirmer que par ma présence ici, je voudrais marquer la volonté du gouvernorat de l'Ile Autonome de Ngazidja et celle de l'ensemble des pouvoirs publics, de mieux reconnaître cette structure associative et conforter son rôle d'avant-garde pour la protection de la santé de la mère et de l'enfant. Car, la dimension prise par elle, autant que l'œuvre qu'elle a réalisé en si peu de temps, me paraissent justifier notre considération envers elle, comme un modèle de réussite.
C'est la raison pour laquelle je vous donne mon engagement, Madame la Présidente, pour accompagner toutes vos actions au profit des personnes en difficulté et de façon précise, celles en faveur de la protection maternelle et infantile.
Il s'agit ici d'un domaine sur lequel vous devez implanter votre champ de bataille. Si notre politique réserve une grande place à l'éducation des jeunes et à la lutte contre la délinquance juvénile, nous disons aussi que nous sommes tenus d'agir en amont, en portant toute notre attention sur le sort de la maman.
Mais je suis profondément conscient que tout cela demande beaucoup de moyens.
Sachez que jusqu'ici, le Commissariat à la Santé a pu répondre à certains de vos besoins avec, notamment, l'affectation de 2 médecins et 3 aides- soignantes. Je sais que 3 sages-femmes rejoindront bientôt ces effectifs.
J'imagine bien que d'autres besoins, pour lesquels vous comptez sur notre contribution sont restés, pour l'heure sans réponse. Mais je peux d'ores et déjà vous assurer que sur le lot de matériel et de produits fournis par un de nos partenaires extérieurs, à savoir Hôpital Assistance Internationale, et que nous attendons les prochains jours, une partie vous sera destinée.
Je saisis cette belle occasion pour remercier le Président de l'Union des Comores, le Dr IKILILOU DHOININE ainsi que le Ministre de la Santé qui ont toujours à cœur le souci de doter nos établissements hospitaliers des statuts dont ils méritent pour pouvoir répondre positivement aux besoins des habitants.
Je citerai comme exemple l'hôpital de Samba-Nkouni érigé par arrêté ministériel, Hôpital de Pôle de la région d'Itsandra. J'émets l'espoir que les équipements nécessaires de cet hôpital puissent nous parvenir dans les meilleurs délais possibles pour que l'ouverture puisse être envisagée.
Mesdames et Messieurs,
Aux Comores, la vie associative compte parmi les éléments du capital socioculturel et socioéconomique de notre pays. A mon avis, dans toutes les actions de développement communautaire au profit de nos collectivités territoriales, les associations locales doivent jouer un rôle déterminant, car c'est par leur impulsion que les habitants peuvent agir comme de véritables acteurs dans la mise en œuvre des projets.
Sur un autre plan, les associations ont toujours tenu un rôle important dans ce que l'on nomme l'action sociale, quand il s'agit par exemple d'assurer des interventions au profit des personnes handicapées, des personnes âgées ou encore plus largement auprès des personnes dites en difficulté.
Enfin on dit souvent qu'une vie associative riche et diversifiée témoigne de la santé du territoire.
Fort de ces convictions, je crois, sans grand risque de me tromper, que le mouvement associatif a beaucoup à donner pour soutenir le développement de nos cités. Mon grand désire est donc d'encourager les militants associatifs dans leurs actions citoyennes et solidaires tout en leur assurant de mon soutien.
Je ne peux conclure mon propos sans implorer Dieux le Tout-Puissant, en ce mois sacré du « Maoulidin'nabawiyyi » pour qu'Il nous indique la meilleure voie à suivre, c'est-à-dire celle qui nous conduira à la victoire.
Je vous remercie
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