(Agence Ecofin) - Le quotidien gouvernemental camerounais, Cameroon Tribune, vient de révéler que, sur instructions des autorités équato-...
(Agence Ecofin) - Le quotidien gouvernemental camerounais, Cameroon Tribune, vient de révéler que, sur instructions des autorités équato-guinéennes, la frontière entre le Cameroun et ce pays voisin, dans la localité de Kyé-Osi, dans la région du Sud du Cameroun, est fermée depuis le 31 décembre 2013 à minuit. Selon le journal, qui cite une autorité administrative camerounaise exerçant à la frontière Cameroun-Gabon, ainsi que des sources sécuritaires, la même décision a été prise en ce qui concerne la frontière entre le Gabon et la Guinée équatoriale.
Des sources contactées sur place à Kyé-Osi, où la population vit essentiellement des échanges commerciaux avec la Guinée équatoriale et le Gabon, confirment l’information, précisant que la fermeture de la frontière a cependant fait naître un commerce transfrontalier nocturne piloté par des contrebandiers avec la complicité d’Equato-guinéens.
La décision de Malabo, peut-on remarquer, est intervenue à l’heure exacte de l’entrée en vigueur, le 1er janvier 2014, du passeport biométrique dans la zone CEMAC, document qui consacre la libre circulation des hommes et des biens dans cet espace communautaire qui compte le Tchad, le Gabon, le Congo, La Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Cameroun.
Cette décision d’ouvrir les frontières aux membres de la CEMAC avait été prise en juin 2013 au cours d’un sommet à Libreville, au Gabon. Mais, en novembre 2013, le pays d’Obiang Nguéma Mbasogo (photo) a fait volte-face, au prétexte que la population équato-guinéenne craindrait «une immigration massive» en provenance des pays de la CEMAC les moins nantis.
Des sources contactées sur place à Kyé-Osi, où la population vit essentiellement des échanges commerciaux avec la Guinée équatoriale et le Gabon, confirment l’information, précisant que la fermeture de la frontière a cependant fait naître un commerce transfrontalier nocturne piloté par des contrebandiers avec la complicité d’Equato-guinéens.
La décision de Malabo, peut-on remarquer, est intervenue à l’heure exacte de l’entrée en vigueur, le 1er janvier 2014, du passeport biométrique dans la zone CEMAC, document qui consacre la libre circulation des hommes et des biens dans cet espace communautaire qui compte le Tchad, le Gabon, le Congo, La Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Cameroun.
Cette décision d’ouvrir les frontières aux membres de la CEMAC avait été prise en juin 2013 au cours d’un sommet à Libreville, au Gabon. Mais, en novembre 2013, le pays d’Obiang Nguéma Mbasogo (photo) a fait volte-face, au prétexte que la population équato-guinéenne craindrait «une immigration massive» en provenance des pays de la CEMAC les moins nantis.