Alors que Najat Vallaud-Belkacem nous assène de belles leçons d'égalité homme/femme, François Hollande répudie sa compagne d'un la...
Alors que Najat Vallaud-Belkacem nous assène de belles leçons d'égalité homme/femme, François Hollande répudie sa compagne d'un laconique : «Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler… ».
Dans le même temps, au nom de l'égalité des sexes, véritable serpent de mer idéologique, on justifie une retouche de la loi Veil qui fonctionnait parfaitement en l'état. On y supprime la notion de « situation de détresse » laquelle, en dépit du texte de loi, n'a jamais été déterminante dans le recours à l'avortement. On interdit aux opposants à l'IVG de faire valoir leurs arguments, en qualifiant de «délit d'entrave » la simple évocation de solutions alternatives. Où est donc passée la liberté d'expression si chère à Hollande ?
Au nom de cette égalité toujours, les diktats pleuvent comme autant de carcans. Par exemple, le congé parental est désormais proposé à égale proportion aux hommes et aux femmes (6 mois chacun pour un enfant). Mais si le père ne désire pas rester auprès de son enfant, cette part du congé est perdue. Même chose pour deux enfants, où le congé est rogné de 6 mois au seul bénéfice du père ou parent 2. Car l'Etat s'est donné pour dessein de rééquilibrer la part des tâches et de la vie professionnelle entre hommes et femmes –n'est ce pas une affaire privée ?-. Le tout dans une confusion absolue, puisque subsistent les notions de père et mère en plus des notions de parent 1 et parent 2… Qui est qui, on ne sait pas très bien… Et d'ailleurs, si l'un et l'autre se valent, à quoi bon maintenir un ministère des droits de la femme ? Mais, laissez-les vivre !
Cette soif d'égalité ne manque pas de sel au regard de l'actualité « glamour » de François Hollande, qui nous montre du même coup en quelle haute estime il tient les femmes et comment la redondante « dignité de la personne humaine » –en l'occurrence, appliquée à Valérie- lui a servi de gilet pare-balle pour éviter jusqu'ici les attaques.
Amusons-nous alors d'un peu de fiction : songeons que notre François national est une Françoise et qu'elle délaisse son prince consort. Soyons fous, imaginons même qu'elle se prélasse de 5 à 7 dans les bras d'un autre, plus jeune de surcroît. De "cougar" à "salope", nous entendrions tout ce qui se fait de plus trash en matière d'injure et de jugement sexiste et ce, dans l'indifférence générale. Mieux encore, rêvons que le mariage, dont François Hollande s'est fait le zélateur depuis le début de son mandat, le séduise enfin et qu'il convole avec sa Julie. Et que quelque temps après, cette dernière, lassée de son vieux nounours, se laisse séduire par un beau jeune homme –ce qui serait d'ailleurs justice-. On entend d'ici les commentaires élogieux et probablement très « dignes » qui ne manqueraient pas de fuser à son égard.
Certains observateurs ont noté, avec force sous-entendus égrillards, comme notre Président avait l'air en forme et détendu ces derniers temps, avant d'en attribuer les mérites à son histoire d'alcôve. Un tel consensus serait il-imaginable autour des frasques d'une femme ?
Au nom d'une funeste idéologie égalitaire, peut-on prétendre changer en quelques mois et au prix de lois iniques, une société dont les deux genres sont le fondement depuis des millénaires ? Et ce, alors même que persistent, au plus haut niveau de l'Etat, des comportements d'un sexisme achevé et d'une exemplaire muflerie ?
Dans le même temps, au nom de l'égalité des sexes, véritable serpent de mer idéologique, on justifie une retouche de la loi Veil qui fonctionnait parfaitement en l'état. On y supprime la notion de « situation de détresse » laquelle, en dépit du texte de loi, n'a jamais été déterminante dans le recours à l'avortement. On interdit aux opposants à l'IVG de faire valoir leurs arguments, en qualifiant de «délit d'entrave » la simple évocation de solutions alternatives. Où est donc passée la liberté d'expression si chère à Hollande ?
Au nom de cette égalité toujours, les diktats pleuvent comme autant de carcans. Par exemple, le congé parental est désormais proposé à égale proportion aux hommes et aux femmes (6 mois chacun pour un enfant). Mais si le père ne désire pas rester auprès de son enfant, cette part du congé est perdue. Même chose pour deux enfants, où le congé est rogné de 6 mois au seul bénéfice du père ou parent 2. Car l'Etat s'est donné pour dessein de rééquilibrer la part des tâches et de la vie professionnelle entre hommes et femmes –n'est ce pas une affaire privée ?-. Le tout dans une confusion absolue, puisque subsistent les notions de père et mère en plus des notions de parent 1 et parent 2… Qui est qui, on ne sait pas très bien… Et d'ailleurs, si l'un et l'autre se valent, à quoi bon maintenir un ministère des droits de la femme ? Mais, laissez-les vivre !
Cette soif d'égalité ne manque pas de sel au regard de l'actualité « glamour » de François Hollande, qui nous montre du même coup en quelle haute estime il tient les femmes et comment la redondante « dignité de la personne humaine » –en l'occurrence, appliquée à Valérie- lui a servi de gilet pare-balle pour éviter jusqu'ici les attaques.
Amusons-nous alors d'un peu de fiction : songeons que notre François national est une Françoise et qu'elle délaisse son prince consort. Soyons fous, imaginons même qu'elle se prélasse de 5 à 7 dans les bras d'un autre, plus jeune de surcroît. De "cougar" à "salope", nous entendrions tout ce qui se fait de plus trash en matière d'injure et de jugement sexiste et ce, dans l'indifférence générale. Mieux encore, rêvons que le mariage, dont François Hollande s'est fait le zélateur depuis le début de son mandat, le séduise enfin et qu'il convole avec sa Julie. Et que quelque temps après, cette dernière, lassée de son vieux nounours, se laisse séduire par un beau jeune homme –ce qui serait d'ailleurs justice-. On entend d'ici les commentaires élogieux et probablement très « dignes » qui ne manqueraient pas de fuser à son égard.
Certains observateurs ont noté, avec force sous-entendus égrillards, comme notre Président avait l'air en forme et détendu ces derniers temps, avant d'en attribuer les mérites à son histoire d'alcôve. Un tel consensus serait il-imaginable autour des frasques d'une femme ?
Au nom d'une funeste idéologie égalitaire, peut-on prétendre changer en quelques mois et au prix de lois iniques, une société dont les deux genres sont le fondement depuis des millénaires ? Et ce, alors même que persistent, au plus haut niveau de l'Etat, des comportements d'un sexisme achevé et d'une exemplaire muflerie ?
Lu sur causeur.fr
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