Créteil, jeudi. Pour profiter de Résus, les étudiants doivent se rendre dans l'une des maisons de la santé de l'université. Ici...
« Prenez votre santé en main. La réussite de vos études à l'Upec passe aussi par votre santé », clame l'université Paris-Est Créteil (Upec) dans une affiche d'information en faveur de son Réseau université de santé, dit Résus.
Depuis la dernière rentrée, l'Upec fait tout pour faire connaître ce dispositif. Et cela paye. « Les premiers mois, on orientait une quinzaine d'étudiants par mois. Grâce à une nouvelle campagne d'information, on est aujourd'hui à 45 orientations », se réjouit Patricia Albanese, l'une des initiatrices du réseau. Ces chiffres ont été dévoilés jeudi à l'occasion d'une visite à l'université de la sénatrice (UMP) Catherine Procaccia.
C'est en décembre 2012 que l'université a lancé ce dispositif inédit en France. Le principe : Résus oriente les jeunes vers des médecins généralistes partenaires. L'avantage? En secteur 1 (23 €), les praticiens appliquent le tiers payant : l'étudiant n'avance que 6,90 €. Et il n'avance rien s'il a une mutuelle.
Plus de 70 médecins généralistes dans le réseau
L'année dernière, il y avait 30 généralistes dans le réseau. Il en compte aujourd'hui plus de 70, essentiellement dans le Val-de-Marne. « L'idée était de créer un réseau de soins de proximité accessible », explique Claude Attali, directeur du département de médecine générale à l'Upec.
En effet, selon une mutuelle, près d'un tiers des étudiants a déjà renoncé à se soigner à cause, en particulier, d'un manque de temps et d'argent. « Le dispositif a tardé à démarrer mais cela monte en puissance, rejoint Sébastien Foucher, président de la fédération des associations de l'Upec. Mais on peut encore améliorer le système en proposant par exemple la liste des médecins sur Internet. »
Autre manque : le réseau n'intègre pas de spécialistes. Mais Résus a lancé en juillet dernier le même système avec des généralistes aptes à pratiquer des soins primaires de gynécologie (frottis, prescription et/ou pose de moyens de contraception, etc.)
Pour l'instant, le dispositif ne sera pas étendu. « La santé reste une priorité mais l'université a des contraintes budgétaires. Résus ne peut être qu'une alternative », explique Patricia Albanese.
Avec le parisien.fr
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