L’affaire de la tête de porc lancée dans l’enceinte de la mosquée de Dzaoudzi durant la nuit de la Saint-Sylvestre n’en finit plus de fair...
L’affaire de la tête de porc lancée dans l’enceinte de la mosquée de Dzaoudzi durant la nuit de la Saint-Sylvestre n’en finit plus de faire des émules et ce, au plus haut niveau de l’Etat. Car l’équivoque n’a pas ici sa place, il s’agit bien d’un acte islamophobe qui a donné lieu samedi à une immense marche blanche ayant rassemblé des milliers de personnes venues de toute l’île.
Il y a quelques semaines à peine, la commune de Tsingoni et l’île toute entière découvraient avec effroi que les murs du cimetière avaient été tagués, laissant croire à un geste islamophobe. Il n’en était rien, les gribouillages ne relevant que de l’esprit d’un altermondialiste dévient prônant à la fois la paix et la tolérance tout en vantant les bienfaits de l’anarchie. Le cocktail ne ciblait pas l’Islam mais les religions en général reprenant un pamphlet de Karl Marx évoquant les croyances telles l’opium du peuple.
Ainsi, le geste aussi scandaleux que stupide, ne laissait pas entrevoir un conflit naissant entre communautés. Une cérémonie s’était déroulée dans le plus grand calme et la plus grande dignité pour effacer ces plaies qui restent encore aujourd’hui bien visibles, et la pression était doucement retombée.
Mais cette fois, elle est remontée d’un coup et d’une manière ultra puissante dans la mesure où en effet, il s’agit bel et bien d’un geste islamophobe. Rappel des faits. “Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2014 aux alentours de 4h45, à Dzaoudzi Labattoir, une tête de cochon de petite taille a été jetée d'une voiture sur le parvis de la mosquée du vendredi. Selon un témoin présent sur les lieux, à hauteur du bâtiment religieux, une femme, assise à la place passager a ouvert la portière et jeté la tête de l'animal sans sortir du véhicule.”
Ca, c’est la version de la gendarmerie qui mène l’enquête. Un autre témoin explique pour sa part. “Un couple d’européens est sorti d’une petite voiture blanche pour jeter la tête de cochon dans la mosquée, il s’y sont pris à deux reprises avant de partir.”
A l’heure des premières prières, la découverte aura été terrible même si le calme aura été préservé jusqu’à l’arrivée de militaires qui ont constaté la présence dans le lieu saint de la tête de l’animal. Or, une vague de réactions n’a pas tardé à se former allant jusqu’à Paris où le ministre de l’Outre-Mer en personne a condamné le geste ne souffrant d’aucune ambiguïté quant à son caractère islamophobe.
“ Le ministre des Outre-mer, Victorin LUREL, condamne avec la plus grande fermeté l'odieuse profanation perpétrée devant la mosquée de Dzaoudzi, à Mayotte, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Victorin LUREL partage l'émotion légitime suscitée par cet acte révoltant et profondément contraire aux valeurs de laïcité et de tolérance que porte la République. Le ministre assure que tout sera mis en oeuvre pour en retrouver les auteurs.”
La préfecture également se sera fendue d’une réaction : “Jacques Witkowski, Préfet de Mayotte, condamne fermement la profanation de la mosquée de Labattoir, à Mayotte, devant laquelle a été retrouvée une tête de porc le 1 er janvier 2014. Il précise que « cet acte est choquant et indigne à Mayotte, comme il le serait partout ailleurs. » Le préfet partage l’émotion de la population face à ces faits inacceptables. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie Nationale afin de rechercher les auteurs de cet acte malveillant. Les éventuels témoins sont invités à contacter la gendarmerie nationale ou à appeler le 17. Les témoignages peuvent être déterminants dans la résolution de l’enquête.”
Ibrahim Bahedja, le président de l’UDMAM aura sans doute été l’un des 1ers à réagir à cette découverte. “Plus qu'une simple provocation, cet acte de bassesse a été dirigé pour toucher un symbole et la communauté musulmane en particulier. Je me sens plus qu'indigné et je condamne farouchement cette action dirigée vers les musulmans du monde entier. Mayotte a toujours été une terre d'accueil et de respect mutuel. Mais certains veulent déclarer une guerre pour en faire une terre de conflits et de désordres insensés” a-t-il envoyé à chaud sur les réseaux sociaux.
Le conseiller général de Mamoudzou 2, Zaïdou Tavanday n’aura pas tardé lui non plus à faire entendre sa voix. “Moi aussi, je condamne vigoureusement cet acte qui a blessé tous les musulmans de Mayotte, c'est une offense contre la République, contre notre communauté de destins, contre notre vivre ensemble. J'ose espérer que l'institution judiciaire de Mayotte saura se donner l'envie et les moyens pour identifier les auteurs de cet acte de gravité extrême…”
Et le député Ibrahim Aboubacar lui aussi de réagir avec force : “la profanation de la Mosquée de Labattoir par une tête de porcelet qui a été commise le matin du 1 er janvier 2014 est un acte ignoble et sauvage. Nous le condamnons fermement et attendons que l’enquête en découvre les auteurs et que ceux-ci répondent de cet acte devant la justice. Plus que jamais nous devons nous battre pour que l’intolérance n’ait pas sa place dans notre société.”
Il aura été suivi la encore, de son homologue Boinali Saïd. “Je m’associe à l’émotion et à la colère des habitants de cette commune, ainsi qu’au sentiment généralisé d’atteinte à la dignité des Mahorais et des musulmans. Cet acte odieux et de mépris vis-à-vis de la population de Mayotte doit susciter une forte réaction des autorités publiques étatiques, afin que le ou les auteur(s) de ce délit soient jugés pour les faits qu’ils ont commis. Je m’associe également à la marche silencieuse des Labattoiriens et Labattoiriennes, prévue pour ce samedi 4 Janvier 2014.”
Car les femmes leaders étaient elles aussi montées au créneau organisant en guise de réaction, une marche blanche samedi matin dans les rues de Dzaoudzi. Une marche pacifique qui aura rassemblé 2000 à 3000 personnes selon la gendarmerie, entre 5 et 10 000 selon les organisateurs. Car il y avait énormément de monde le week-end dernier dans la localité qui a été submergée par un immense cortège, pacifique et recueilli réprouvant le geste et demandant la “fin des provocations”.
Mais il n’y aura pas eu d’animosité, de rancœur, de doigts pointés en direction de telle ou telle communauté, bien au contraire même. Un regret aura justement été émis : que les mzungus n’aient pas été plus présents lors de la manifestation pour affirmer leur soutien à l’Islam qui venait d’être profané. En effet, à part les journalistes, les métropolitains auront été plus nombreux sur les plages ou dans les avions revenant de vacances. Après de longues minutes silencieuses, la foule s’est retrouvée sur le parvis de la mairie de Dzaoudzi où une prière a été prononcée avec beaucoup de ferveur et d’intensité.
En guise de conclusion, le président du conseil général s’est lui aussi exprimé à l’issue de la marche, utilisant des mots emprunts de sagesse mais aussi de fermeté, tout en martelant qu’il ne s’agit que d’un acte isolé. “Aujourd’hui il s’agit tout simplement d’une marche de paix qui a voulu canaliser les frustrations que chacun a pu ressentir à travers cet acte innommable, islamophobe, barbare, inimaginable. Ce sont donc des milliers de Mahorais qui se sont réunis pour s’exprimer pacifiquement contre ce geste inqualifiable. Des milliers de Mahorais, car ce n’est pas seulement la mosquée de Labattoir qui a été touchée mais la religion musulmane dans son ensemble mais aussi la totalité des confessions. Le message a donc été de dire, “stop !” il faut arrêter d’opposer les communautés les unes contre les autres. Nous vivons à Mayotte ensemble depuis des siècles sans jamais avoir de conflit particulier, il ne s’agit donc pas d’importer des problèmes qui existent ailleurs. Nous voulons donc que Mayotte garde sa sérénité et que chacun respecte les valeurs des autres. C’est ainsi que nous parviendrons à obtenir un monde mahorais. En attendant, l’acte qui a été commis et un acte vraiment grave qui a fortement été condamné par toutes les institutions, toutes les autorités, toutes les religions. Il n’y a en effet pas beaucoup de métropolitains dans ce cortège mais les choses se sont passées très rapidement et la plupart qui sont des fonctionnaires sont en vacances. Mais d’une manière générale, le préfet s’est exprimé au nom de toutes les populations vivant sur ce territoire. Qui plus est, ce geste est individuel qui n’est piloté ou soutenu par aucune force sur le territoire, il n’y a pas de réseau. C’est un geste qui a été commis par une personne qui n’a pas sa place à Mayotte ! Le pardon viendra donc par l’identification de la personne, le tout sans faire d’amalgame…” La gendarmerie mène l’enquête qui progresse, elle devrait livrer ses premiers éléments dans les prochains jours il faut l’espérer, car même si le calme a animé la manifestation de samedi, il ne faudra pas que celui-ci laisse la place à l’impatience.
Les musulmans ne mangent pas de porc, suivant le coran qui indique que le porc est un animal ''impur'', car mangeant des déchets. La question des interdits alimentaires est toujours en apparence uniquement religieuse, mais en fait elle fait aussi appel au simple bon sens.
En fait, dans le cas du porc, c'est la corruption rapide de la viande de porc par grande chaleur à une époque où il n'existait pas de frigos qui serait à l'origine de ce ''conseil'' religieux... Le porc a la particularité de demander beaucoup de cuisson à cause de sa teneur en bactéries pathogènes. Or, dans les pays musulmans, les combustibles pour la cuisson des aliments n'étaient pas forcément faciles à trouver. Il a donc fallu l'interdire en autorisant des viandes moins pathogènes et donc moins longues à cuire. De plus, le porc ne peut pas être égorgé parce qu’il n’a pas de cou. C'est une caractéristique physique naturelle du porc. Or, il est préférable, depuis l'antiquité, de tuer un animal par hémorragie plutôt que par blessure d’un organe vital quelconque, car dans ce cas le sang provoquerait la contamination des organes par de l’acide urique, ce qui peut être dangereux pour la consommation.
D'ailleurs, la religion juive s'étant développé dans des climats similaires, les textes interdisent également de manger du porc et... la Bible aussi ! Ce sont donc bien toutes les religions qui ont été touchées par ce geste d’une stupidité telle qu’il paraît incroyable qu’il ait été commis par des adultes. Si tel était le cas, la justice leur trouverait alors bien peu de circonstances atténuantes.
Source : FRANCE MAYOTTE matin
Il y a quelques semaines à peine, la commune de Tsingoni et l’île toute entière découvraient avec effroi que les murs du cimetière avaient été tagués, laissant croire à un geste islamophobe. Il n’en était rien, les gribouillages ne relevant que de l’esprit d’un altermondialiste dévient prônant à la fois la paix et la tolérance tout en vantant les bienfaits de l’anarchie. Le cocktail ne ciblait pas l’Islam mais les religions en général reprenant un pamphlet de Karl Marx évoquant les croyances telles l’opium du peuple.
Ainsi, le geste aussi scandaleux que stupide, ne laissait pas entrevoir un conflit naissant entre communautés. Une cérémonie s’était déroulée dans le plus grand calme et la plus grande dignité pour effacer ces plaies qui restent encore aujourd’hui bien visibles, et la pression était doucement retombée.
Mais cette fois, elle est remontée d’un coup et d’une manière ultra puissante dans la mesure où en effet, il s’agit bel et bien d’un geste islamophobe. Rappel des faits. “Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2014 aux alentours de 4h45, à Dzaoudzi Labattoir, une tête de cochon de petite taille a été jetée d'une voiture sur le parvis de la mosquée du vendredi. Selon un témoin présent sur les lieux, à hauteur du bâtiment religieux, une femme, assise à la place passager a ouvert la portière et jeté la tête de l'animal sans sortir du véhicule.”
Ca, c’est la version de la gendarmerie qui mène l’enquête. Un autre témoin explique pour sa part. “Un couple d’européens est sorti d’une petite voiture blanche pour jeter la tête de cochon dans la mosquée, il s’y sont pris à deux reprises avant de partir.”
A l’heure des premières prières, la découverte aura été terrible même si le calme aura été préservé jusqu’à l’arrivée de militaires qui ont constaté la présence dans le lieu saint de la tête de l’animal. Or, une vague de réactions n’a pas tardé à se former allant jusqu’à Paris où le ministre de l’Outre-Mer en personne a condamné le geste ne souffrant d’aucune ambiguïté quant à son caractère islamophobe.
“ Le ministre des Outre-mer, Victorin LUREL, condamne avec la plus grande fermeté l'odieuse profanation perpétrée devant la mosquée de Dzaoudzi, à Mayotte, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Victorin LUREL partage l'émotion légitime suscitée par cet acte révoltant et profondément contraire aux valeurs de laïcité et de tolérance que porte la République. Le ministre assure que tout sera mis en oeuvre pour en retrouver les auteurs.”
La préfecture également se sera fendue d’une réaction : “Jacques Witkowski, Préfet de Mayotte, condamne fermement la profanation de la mosquée de Labattoir, à Mayotte, devant laquelle a été retrouvée une tête de porc le 1 er janvier 2014. Il précise que « cet acte est choquant et indigne à Mayotte, comme il le serait partout ailleurs. » Le préfet partage l’émotion de la population face à ces faits inacceptables. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie Nationale afin de rechercher les auteurs de cet acte malveillant. Les éventuels témoins sont invités à contacter la gendarmerie nationale ou à appeler le 17. Les témoignages peuvent être déterminants dans la résolution de l’enquête.”
Ibrahim Bahedja, le président de l’UDMAM aura sans doute été l’un des 1ers à réagir à cette découverte. “Plus qu'une simple provocation, cet acte de bassesse a été dirigé pour toucher un symbole et la communauté musulmane en particulier. Je me sens plus qu'indigné et je condamne farouchement cette action dirigée vers les musulmans du monde entier. Mayotte a toujours été une terre d'accueil et de respect mutuel. Mais certains veulent déclarer une guerre pour en faire une terre de conflits et de désordres insensés” a-t-il envoyé à chaud sur les réseaux sociaux.
Le conseiller général de Mamoudzou 2, Zaïdou Tavanday n’aura pas tardé lui non plus à faire entendre sa voix. “Moi aussi, je condamne vigoureusement cet acte qui a blessé tous les musulmans de Mayotte, c'est une offense contre la République, contre notre communauté de destins, contre notre vivre ensemble. J'ose espérer que l'institution judiciaire de Mayotte saura se donner l'envie et les moyens pour identifier les auteurs de cet acte de gravité extrême…”
Et le député Ibrahim Aboubacar lui aussi de réagir avec force : “la profanation de la Mosquée de Labattoir par une tête de porcelet qui a été commise le matin du 1 er janvier 2014 est un acte ignoble et sauvage. Nous le condamnons fermement et attendons que l’enquête en découvre les auteurs et que ceux-ci répondent de cet acte devant la justice. Plus que jamais nous devons nous battre pour que l’intolérance n’ait pas sa place dans notre société.”
Il aura été suivi la encore, de son homologue Boinali Saïd. “Je m’associe à l’émotion et à la colère des habitants de cette commune, ainsi qu’au sentiment généralisé d’atteinte à la dignité des Mahorais et des musulmans. Cet acte odieux et de mépris vis-à-vis de la population de Mayotte doit susciter une forte réaction des autorités publiques étatiques, afin que le ou les auteur(s) de ce délit soient jugés pour les faits qu’ils ont commis. Je m’associe également à la marche silencieuse des Labattoiriens et Labattoiriennes, prévue pour ce samedi 4 Janvier 2014.”
Car les femmes leaders étaient elles aussi montées au créneau organisant en guise de réaction, une marche blanche samedi matin dans les rues de Dzaoudzi. Une marche pacifique qui aura rassemblé 2000 à 3000 personnes selon la gendarmerie, entre 5 et 10 000 selon les organisateurs. Car il y avait énormément de monde le week-end dernier dans la localité qui a été submergée par un immense cortège, pacifique et recueilli réprouvant le geste et demandant la “fin des provocations”.
Mais il n’y aura pas eu d’animosité, de rancœur, de doigts pointés en direction de telle ou telle communauté, bien au contraire même. Un regret aura justement été émis : que les mzungus n’aient pas été plus présents lors de la manifestation pour affirmer leur soutien à l’Islam qui venait d’être profané. En effet, à part les journalistes, les métropolitains auront été plus nombreux sur les plages ou dans les avions revenant de vacances. Après de longues minutes silencieuses, la foule s’est retrouvée sur le parvis de la mairie de Dzaoudzi où une prière a été prononcée avec beaucoup de ferveur et d’intensité.
En guise de conclusion, le président du conseil général s’est lui aussi exprimé à l’issue de la marche, utilisant des mots emprunts de sagesse mais aussi de fermeté, tout en martelant qu’il ne s’agit que d’un acte isolé. “Aujourd’hui il s’agit tout simplement d’une marche de paix qui a voulu canaliser les frustrations que chacun a pu ressentir à travers cet acte innommable, islamophobe, barbare, inimaginable. Ce sont donc des milliers de Mahorais qui se sont réunis pour s’exprimer pacifiquement contre ce geste inqualifiable. Des milliers de Mahorais, car ce n’est pas seulement la mosquée de Labattoir qui a été touchée mais la religion musulmane dans son ensemble mais aussi la totalité des confessions. Le message a donc été de dire, “stop !” il faut arrêter d’opposer les communautés les unes contre les autres. Nous vivons à Mayotte ensemble depuis des siècles sans jamais avoir de conflit particulier, il ne s’agit donc pas d’importer des problèmes qui existent ailleurs. Nous voulons donc que Mayotte garde sa sérénité et que chacun respecte les valeurs des autres. C’est ainsi que nous parviendrons à obtenir un monde mahorais. En attendant, l’acte qui a été commis et un acte vraiment grave qui a fortement été condamné par toutes les institutions, toutes les autorités, toutes les religions. Il n’y a en effet pas beaucoup de métropolitains dans ce cortège mais les choses se sont passées très rapidement et la plupart qui sont des fonctionnaires sont en vacances. Mais d’une manière générale, le préfet s’est exprimé au nom de toutes les populations vivant sur ce territoire. Qui plus est, ce geste est individuel qui n’est piloté ou soutenu par aucune force sur le territoire, il n’y a pas de réseau. C’est un geste qui a été commis par une personne qui n’a pas sa place à Mayotte ! Le pardon viendra donc par l’identification de la personne, le tout sans faire d’amalgame…” La gendarmerie mène l’enquête qui progresse, elle devrait livrer ses premiers éléments dans les prochains jours il faut l’espérer, car même si le calme a animé la manifestation de samedi, il ne faudra pas que celui-ci laisse la place à l’impatience.
Pourquoi le porc est-il impur ?
Les musulmans ne mangent pas de porc, suivant le coran qui indique que le porc est un animal ''impur'', car mangeant des déchets. La question des interdits alimentaires est toujours en apparence uniquement religieuse, mais en fait elle fait aussi appel au simple bon sens.
En fait, dans le cas du porc, c'est la corruption rapide de la viande de porc par grande chaleur à une époque où il n'existait pas de frigos qui serait à l'origine de ce ''conseil'' religieux... Le porc a la particularité de demander beaucoup de cuisson à cause de sa teneur en bactéries pathogènes. Or, dans les pays musulmans, les combustibles pour la cuisson des aliments n'étaient pas forcément faciles à trouver. Il a donc fallu l'interdire en autorisant des viandes moins pathogènes et donc moins longues à cuire. De plus, le porc ne peut pas être égorgé parce qu’il n’a pas de cou. C'est une caractéristique physique naturelle du porc. Or, il est préférable, depuis l'antiquité, de tuer un animal par hémorragie plutôt que par blessure d’un organe vital quelconque, car dans ce cas le sang provoquerait la contamination des organes par de l’acide urique, ce qui peut être dangereux pour la consommation.
La religion au secours de l'hygiène, en quelque sorte...
D'ailleurs, la religion juive s'étant développé dans des climats similaires, les textes interdisent également de manger du porc et... la Bible aussi ! Ce sont donc bien toutes les religions qui ont été touchées par ce geste d’une stupidité telle qu’il paraît incroyable qu’il ait été commis par des adultes. Si tel était le cas, la justice leur trouverait alors bien peu de circonstances atténuantes.
Source : FRANCE MAYOTTE matin
