C’est une affaire terrible qui va ressurgir prochainement à la cour d’assises de Mayotte. Une affaire abominable avait, en effet, défrayé la...
C’est une affaire terrible qui va ressurgir prochainement à la cour d’assises de Mayotte. Une affaire abominable avait, en effet, défrayé la chronique en août 2011. Une petite fille âgée de 2 ans à peine avait été retrouvée morte dans une fosse de chantier à Combani. Le drame s’était déroulé le jour de l’Aïd El Fitr et de la fin du mois sacré de Ramadan. Ce qui devait être une fête s’était transformé en drame secouant l’île car les circonstances de la disparition étaient particulièrement atroces.
La petite avait été violée à l’aide d’un morceau de bois avant d’être jetée et abandonnée dans la fosse. Un individu s’était apparemment glissé dans l’habitation familiale en pleine nuit, pour cambrioler la maison et avait préféré s’intéresser à l’enfant qu’il avait entraîné à l’extérieur.
Un jeune homme avait alors été pointé du doigt par les habitants du village qui au lendemain du drame se sont souvenus avoir vu à de nombreuses reprises rôder l’individu. Une femme expliquait même avoir empêché de justesse que le même sort ne soit réservé à son enfant, trouvant l’homme dans sa maison alors que sa fille était restée un instant sans surveillance.
Le juge d’instruction Hakim Karki avait été saisi du dossier et avait bien évidemment pris en considération les témoignages recueillis. Pour sa part, France Mayotte avait retrouvé le jeune homme qui traqué, s’était enfui et s’était réfugié dans la forêt.
Il expliquait n’être pour rien dans cette affaire de viol ayant tourné au meurtre et jurait au grand dieu que jamais il n’aurait pu faire de mal à qui que ce soit. Il paraissait de bonne foi, tremblant de peur et craignant pour sa vie car nombreux étaient ceux à le rechercher en criant vengeance.
Or, quelques jours plus tard après le décès de la fillette, un autre cas de viol à Combani avait été déclaré avec le même mode opératoire. Mais cette fois-ci, la jeune victime n’avait pas perdu la vie et était en mesure d’identifier son bourreau. Et elle avait désigné de manière formelle, Djamil, qui avait donc été interpellé et placé en détention provisoire.
Depuis, l’instruction suivait son cours, des expertises psychologiques et psychiatriques avaient été commanditées pour connaître le profil du violeur – tueur présumé.
Le temps a passé et en mars prochain, Djamil se retrouvera à la barre pour être jugé aux assises après qu’une ordonnance de renvoi ait été prononcée par le magistrat.
Pour l’heure, il est toujours présumé innocent et ne pourra être qualifié de meurtrier ou non que lorsque le juré d’assesseurs aura rendu son verdict. Il risque la réclusion à perpétuité.
France Mayotte publie sa photo, celle prise lors de son interview en forêt lorsqu’il clamait son innocence. Celle-ci sera-t-elle confirmée ?
Source : FRANCE MAYOTTE matin
La petite avait été violée à l’aide d’un morceau de bois avant d’être jetée et abandonnée dans la fosse. Un individu s’était apparemment glissé dans l’habitation familiale en pleine nuit, pour cambrioler la maison et avait préféré s’intéresser à l’enfant qu’il avait entraîné à l’extérieur.
Un jeune homme avait alors été pointé du doigt par les habitants du village qui au lendemain du drame se sont souvenus avoir vu à de nombreuses reprises rôder l’individu. Une femme expliquait même avoir empêché de justesse que le même sort ne soit réservé à son enfant, trouvant l’homme dans sa maison alors que sa fille était restée un instant sans surveillance.
Le juge d’instruction Hakim Karki avait été saisi du dossier et avait bien évidemment pris en considération les témoignages recueillis. Pour sa part, France Mayotte avait retrouvé le jeune homme qui traqué, s’était enfui et s’était réfugié dans la forêt.
Il expliquait n’être pour rien dans cette affaire de viol ayant tourné au meurtre et jurait au grand dieu que jamais il n’aurait pu faire de mal à qui que ce soit. Il paraissait de bonne foi, tremblant de peur et craignant pour sa vie car nombreux étaient ceux à le rechercher en criant vengeance.
Or, quelques jours plus tard après le décès de la fillette, un autre cas de viol à Combani avait été déclaré avec le même mode opératoire. Mais cette fois-ci, la jeune victime n’avait pas perdu la vie et était en mesure d’identifier son bourreau. Et elle avait désigné de manière formelle, Djamil, qui avait donc été interpellé et placé en détention provisoire.
Depuis, l’instruction suivait son cours, des expertises psychologiques et psychiatriques avaient été commanditées pour connaître le profil du violeur – tueur présumé.
Le temps a passé et en mars prochain, Djamil se retrouvera à la barre pour être jugé aux assises après qu’une ordonnance de renvoi ait été prononcée par le magistrat.
Pour l’heure, il est toujours présumé innocent et ne pourra être qualifié de meurtrier ou non que lorsque le juré d’assesseurs aura rendu son verdict. Il risque la réclusion à perpétuité.
France Mayotte publie sa photo, celle prise lors de son interview en forêt lorsqu’il clamait son innocence. Celle-ci sera-t-elle confirmée ?
Source : FRANCE MAYOTTE matin