La nouvelle aérogare de Pamandzi sera livrée dans quelques semaines par SNC Lavalin. Mais les projets d’implantation ne sont pour autant p...
La nouvelle aérogare de Pamandzi sera livrée dans quelques semaines par SNC Lavalin. Mais les projets d’implantation ne sont pour autant pas achevés, le gestionnaire envisageant de monter un hôtel sur site. Le dossier est lancé mais il suscite déjà la polémique, les caractéristiques de la future structure ne plaisant visiblement pas à tout le monde. Pourtant, à bien lire et regarder, la DEI qui a été ouverte semble particulièrement bien pensée. Explications…
L'aéroport de Mayotte, véritable porte d’entrée sur l’île, sera dotée dans quelques semaines, dans le courant du mois de mars, de sa nouvelle aérogare qui répondra à la continuelle croissance du nombre de passagers qui chaque année réalise une progression à deux chiffres. Pensée par le groupe SNC-Lavalin elle “sera ambitieuse par sa modernité, respectueuse par ses références à l’histoire de l’île, et actuelle par la prise en compte du développement durable. Le parti architectural s’inspire des grands toits et des varangues locales pour définir de vastes espaces couverts, protégés des pluies et du soleil. Les aménagements paysagers réalisés à partir d’espèces endémiques seront disposés autour de l’aérogare” décrit le concessionnaire. En attendant, il s’agit d’un véritable bouleversement en autorisant le transit de 600 000 passagers par an avec un niveau de confort calé sur les normes internationales des autres aéroports de taille comparable (IATA B). Au maximum, elle pourra traiter 1 million de voyageurs à l’année mais il y a encore beaucoup de chemin à parcourir avant d’en arriver là. Mais encore, la nouvelle aérogare comprendra également un espace de restauration et une zone commerciale importante.
A ce titre, SNC Lavalin annonce sur son site internet que la piste longue enclenchant le trafic long courrier avec une langue de tarmac de 2600 mètres est envisagée à l’horizon 2018.
Il y aura donc de plus en plus de monde à venir à Mayotte dans les prochaines années et toutes les difficultés liées aux infrastructures d’accès à l’aéroport, notamment les barges en nombre limité, ne faciliteront pas la fluidité des échanges avec les pôles d’activités économiques ou touristiques situés sur Grande-Terre. Dans cet esprit, SNC Lavalin qui souhaite pouvoir accueillir les passagers dans de bonnes conditions, pour des vols du matin par exemple, envisage de monter une structure hôtelière sur le site même de l’aéroport. Une parcelle de 5 500 mètres carrés a été dédiée à l’implantation, côté Moya face à la Mer.
Il s’agit de créer “un atout auprès de certaines clientèles dans le cadre d’un projet hôtelier, car elles préfèreront un hébergement à proximité de leur lieu d’arrivée/départ pour éviter les contraintes du transport local. ” explique SNC Lavalin.
Pour se faire, le concessionnaire a lancé une Demande d'Expression d'Intérêt (DEI) ouverte aux investisseurs qui avaient jusqu’au 23 décembre dernier pour livrer leur projet et leurs intentions.
Et cette DEI ne plaît pas à tout le monde dans la mesure où elle préconise un hôtel de 2 ou 3 étoiles. L’association des entrepreneurs mahorais à Paris a ainsi saisi par courrier le 20 décembre, Jean-Marc FALCONE, le conseiller du Premier Ministre Jean-Marc AYRAULT pour les Affaires Intérieures et les Outre-mer. Copie a été transmise au préfet Jacques Witkowski, au président du conseil général, etc, etc…
Et l’association dénonce : “ nous attirons votre attention particulière Monsieur Jean-Marc FALCONE, sur cette DEI qui laisse apparaître une incompréhension dans cet appel d'offres de création et de gestion d'un hôtel. Alors même que le jeune Département de Mayotte a besoin de s'ouvrir au monde : d'attirer une clientèle d'affaires et haut de gamme pour assurer sereinement son développement économique. Aussi, nous sommes très étonnés de voire que cette DEI impose, d'emblée, aux Investisseurs du secteur hôtelier un critère limitant le nombre d’étoiles à 2 ou 3. N'est-ce pas là une manière volontaire ou involontaire d'envoyer des signaux négatifs aux Grands Hôteliers à travers le monde, à ne pas venir s'implanter à Mayotte ?”
Il est vrai qu’il aurait été permis de rêver et de se dire que sur un tel site avec une vue aussi splendide, un 4 ou 5 étoiles aurait pu jouer le rôle d’aspirateur à touristes en titillant l’imaginaire.
C’est pourquoi l’association s’inquiète : “ Monsieur le Conseiller, une telle publication est « inquiétante » dans la mesure où elle représente un réel handicap pour Mayotte et un frein au développement d'un « tourisme haut de gamme et confidentiel » : le site de l'Aéroport International de Mayotte dispose d'un environnement d'une beauté exceptionnelle qui offre l'opportunité de créer un véritable établissement hôtelier de standing « 4 ou 5 étoiles » faisant face à l'un des plus beaux lagons au monde. Par conséquent, nous vous demandons une révision et/ou une modification de cette DEI, en élevant la certification de « 4 à 5 étoiles » ; ce qui permettra de moderniser l’offre touristique à Mayotte et d’attirer une clientèle internationale à haute valeur ajoutée.” Pour l’heure, Matignon est resté sourd à la revendication et le projet suit son cours.
En attendant, si la réflexion n’est pas mauvaise, les explications sont simples à la question du choix d’une structure à 2 ou 3 étoiles. La première, la parcelle fait 5 500 mètres carrés. C’est grand mais aussi petit pour accueillir un hôtel de haut standing dont les chambres doivent disposer de surfaces minimum. Leur nombre serait donc limité et considérablement réduit.
Qui plus est, le prix doit encore être un argument de réservation. Les billets pour rejoindre le 101ème département sont très élevés et les séjours ne sauraient être plombés encore un peu plus. D’autant qu’un hôtel d’aéroport n’a pas vocation à héberger les touristes en séjour long ou moyen, mais de jouer un rôle de passerelle en attendant le départ d’un avion, notamment pour les équipages.
C’est pourquoi la DEI de Lavalin préconise les 2 ou 3 étoiles. Il sera posé sur une AOT, le terrain appartenant à l’État et ce, pour une durée de 50 ans. Il devra compter 40 à 60 chambres, ce qui écarte là encore le très haut standing. L’idée serait d’abord d’en construire 40 sur une première tranche, puis 20 autres sur une seconde.
Et Lavalin est ambitieux dans la mesure où son cahier des charges est précis et nécessitera de gros investissements ainsi que des créations d’emplois. Car outre la fonction classique d’hôtellerie, il est fortement suggéré aux candidats d’intégrer à leur offre un ou plusieurs des services additionnels. L’activités de restauration devra être présente et comprendre un bar avec espace salon/lounge conforme à la catégorie de l’hôtel, et adapté à la complémentarité avec l’offre existante sur le terminal. Un restaurant avec service à table, utilisable par les clients de l’hôtel en priorité, mais aussi par toutes les clientèles issues des structures implantées sur le site aéroportuaire, ou celles sur des zones périphériques de l’aéroport, devra être imaginé.
Une restauration en plateaux repas, pour les utilisateurs issus des structures implantées sur le site aéroportuaire dans son ensemble et pour les clientèles de la périphérie aéroportuaire devra là encore être prévu à l’instar d’une « restauration évènementielle » dans la structure pour les soirées, cocktails, etc, liés aux manifestations traitées sur le site.
Cerise sur le gâteau, la piscine. “On signalera l’importance d’une piscine dans les infrastructures de l’hôtel, pour la clientèle touristique ou d’affaires, bien sûr, mais également pour une clientèle particulière constituée par des Européens, dont les habitudes actuelles les poussent à se rendre pour des fins de semaines vers les hôtels de Grande Terre. Sans nul doute, une part significative de ces populations trouverait un intérêt fort à des formules après midi-piscine-déjeuner dans un établissement agréable plus proche de chez eux” détaille la DEI de Lavalin.
Salles de réunions équipées, éventuellement complétées des services d’un petit centre d’affaires, service d’information sur les vols, espace dédié à la préparation de vols des équipages de compagnies aériennes, espace détente (par exemple sauna, hammam, salle de sport ou autres) qui favoriserait les séjours non captifs et faciliteraient l’acceptation par certains clients (comme les équipages en night stop) d’un séjour directement sur l’aéroport, lien direct et des accords privilégiés avec des opérateurs des activités phares sur Mayotte : plongée, randonnées, éco-tourisme, accès facilité aux plages de la Moya complète encore les exigences, sans oublier la création d’un mini pôle multi-services (consigne à bagages, objets trouvés + transferts (s’il y a lieu) des objets trouvés vers la Police municipale, consignes pour objets interdits en cabine, cerclage de bagages et objets divers, ensachage, dépôt de plis particuliers et professionnels, relais Dépôt pressing, ) etc.
Enfin, “à l’exception des produits de pur dépannage, liés strictement à l’activité de l’hôtel, aucune offre boutique structurée ne sera autorisée” ferme Lavalin qui ne souhaite pas installer une concurrence avec l’aérogare. Bref, la copie est belle, avec 2 ou 3 étoiles, elle fait même rêver.
Un profil bien cadré par Lavalin
La première clientèle cible de l’hôtel dégagée par SNC Lavalin est la clientèle de tourisme d’affaires venant en transport aérien et notamment celles qui après les affaires, prolongent leur séjour sur quelques jours pour motif touristique. “Elles pourront trouver un intérêt à cette nouvelle implantation.” Détaille le délégataire qui mise aussi sur la clientèle aérienne venant à Mayotte pour tourisme ainsi que les équipages des compagnies aériennes et des vols d’aviation d’affaires.
La politique tarifaire répondra aux tarifs moyens des chambres dans la moyenne des hôtels locaux de la catégorie. En tout état de cause, la politique tarifaire sera adaptée à l’enseigne qui sera retenue et à sa politique habituelle sur d’autres sites. Mais n’importe qui ne pouvait prétendre répondre à la DEI. En effet,
étaient autorisées à exprimer leur intérêt à participer à cet appel d’offre les Sociétés présentes dans le secteur de l’industrie hôtelière depuis un minimum de 3 ans et réalisant un chiffre d’affaires annuel dans le secteur hôtelier d’au minimum 1 million d’Euros en 2012. La gestion d’au moins 1 hôtel de catégorie 2 ou 3 étoiles limitait encore l’accès.
“De plus chaque candidat devra déclarer sur l’honneur qu’il n’a pas subi de condamnation pour raison fiscale au cours des 5 dernières années. Qu’il n’a pas subi de condamnation pour non-respect du droit du travail au cours des 5 dernières années. Que la Société n’est pas l’objet de procédure de faillite ou de liquidation. Que la Société est parfaitement à jour d’un point de vue fiscal. Que les managers et membres du Conseil d’Administration ainsi que les Sociétés participantes (cas de consortium) n’ont pas subi de condamnations liées à de précédents appels d’offres et ne sont pas inscrits sur liste noire” a encore exigé Lavalin.
Et attention, les prétendants sont des investisseurs, car c’est eux qui financeront le projet, pas SNC-Lavalin.
L'aéroport de Mayotte, véritable porte d’entrée sur l’île, sera dotée dans quelques semaines, dans le courant du mois de mars, de sa nouvelle aérogare qui répondra à la continuelle croissance du nombre de passagers qui chaque année réalise une progression à deux chiffres. Pensée par le groupe SNC-Lavalin elle “sera ambitieuse par sa modernité, respectueuse par ses références à l’histoire de l’île, et actuelle par la prise en compte du développement durable. Le parti architectural s’inspire des grands toits et des varangues locales pour définir de vastes espaces couverts, protégés des pluies et du soleil. Les aménagements paysagers réalisés à partir d’espèces endémiques seront disposés autour de l’aérogare” décrit le concessionnaire. En attendant, il s’agit d’un véritable bouleversement en autorisant le transit de 600 000 passagers par an avec un niveau de confort calé sur les normes internationales des autres aéroports de taille comparable (IATA B). Au maximum, elle pourra traiter 1 million de voyageurs à l’année mais il y a encore beaucoup de chemin à parcourir avant d’en arriver là. Mais encore, la nouvelle aérogare comprendra également un espace de restauration et une zone commerciale importante.
A ce titre, SNC Lavalin annonce sur son site internet que la piste longue enclenchant le trafic long courrier avec une langue de tarmac de 2600 mètres est envisagée à l’horizon 2018.
Il y aura donc de plus en plus de monde à venir à Mayotte dans les prochaines années et toutes les difficultés liées aux infrastructures d’accès à l’aéroport, notamment les barges en nombre limité, ne faciliteront pas la fluidité des échanges avec les pôles d’activités économiques ou touristiques situés sur Grande-Terre. Dans cet esprit, SNC Lavalin qui souhaite pouvoir accueillir les passagers dans de bonnes conditions, pour des vols du matin par exemple, envisage de monter une structure hôtelière sur le site même de l’aéroport. Une parcelle de 5 500 mètres carrés a été dédiée à l’implantation, côté Moya face à la Mer.
Il s’agit de créer “un atout auprès de certaines clientèles dans le cadre d’un projet hôtelier, car elles préfèreront un hébergement à proximité de leur lieu d’arrivée/départ pour éviter les contraintes du transport local. ” explique SNC Lavalin.
Pour se faire, le concessionnaire a lancé une Demande d'Expression d'Intérêt (DEI) ouverte aux investisseurs qui avaient jusqu’au 23 décembre dernier pour livrer leur projet et leurs intentions.
Et cette DEI ne plaît pas à tout le monde dans la mesure où elle préconise un hôtel de 2 ou 3 étoiles. L’association des entrepreneurs mahorais à Paris a ainsi saisi par courrier le 20 décembre, Jean-Marc FALCONE, le conseiller du Premier Ministre Jean-Marc AYRAULT pour les Affaires Intérieures et les Outre-mer. Copie a été transmise au préfet Jacques Witkowski, au président du conseil général, etc, etc…
Et l’association dénonce : “ nous attirons votre attention particulière Monsieur Jean-Marc FALCONE, sur cette DEI qui laisse apparaître une incompréhension dans cet appel d'offres de création et de gestion d'un hôtel. Alors même que le jeune Département de Mayotte a besoin de s'ouvrir au monde : d'attirer une clientèle d'affaires et haut de gamme pour assurer sereinement son développement économique. Aussi, nous sommes très étonnés de voire que cette DEI impose, d'emblée, aux Investisseurs du secteur hôtelier un critère limitant le nombre d’étoiles à 2 ou 3. N'est-ce pas là une manière volontaire ou involontaire d'envoyer des signaux négatifs aux Grands Hôteliers à travers le monde, à ne pas venir s'implanter à Mayotte ?”
Il est vrai qu’il aurait été permis de rêver et de se dire que sur un tel site avec une vue aussi splendide, un 4 ou 5 étoiles aurait pu jouer le rôle d’aspirateur à touristes en titillant l’imaginaire.
C’est pourquoi l’association s’inquiète : “ Monsieur le Conseiller, une telle publication est « inquiétante » dans la mesure où elle représente un réel handicap pour Mayotte et un frein au développement d'un « tourisme haut de gamme et confidentiel » : le site de l'Aéroport International de Mayotte dispose d'un environnement d'une beauté exceptionnelle qui offre l'opportunité de créer un véritable établissement hôtelier de standing « 4 ou 5 étoiles » faisant face à l'un des plus beaux lagons au monde. Par conséquent, nous vous demandons une révision et/ou une modification de cette DEI, en élevant la certification de « 4 à 5 étoiles » ; ce qui permettra de moderniser l’offre touristique à Mayotte et d’attirer une clientèle internationale à haute valeur ajoutée.” Pour l’heure, Matignon est resté sourd à la revendication et le projet suit son cours.
En attendant, si la réflexion n’est pas mauvaise, les explications sont simples à la question du choix d’une structure à 2 ou 3 étoiles. La première, la parcelle fait 5 500 mètres carrés. C’est grand mais aussi petit pour accueillir un hôtel de haut standing dont les chambres doivent disposer de surfaces minimum. Leur nombre serait donc limité et considérablement réduit.
Qui plus est, le prix doit encore être un argument de réservation. Les billets pour rejoindre le 101ème département sont très élevés et les séjours ne sauraient être plombés encore un peu plus. D’autant qu’un hôtel d’aéroport n’a pas vocation à héberger les touristes en séjour long ou moyen, mais de jouer un rôle de passerelle en attendant le départ d’un avion, notamment pour les équipages.
C’est pourquoi la DEI de Lavalin préconise les 2 ou 3 étoiles. Il sera posé sur une AOT, le terrain appartenant à l’État et ce, pour une durée de 50 ans. Il devra compter 40 à 60 chambres, ce qui écarte là encore le très haut standing. L’idée serait d’abord d’en construire 40 sur une première tranche, puis 20 autres sur une seconde.
Et Lavalin est ambitieux dans la mesure où son cahier des charges est précis et nécessitera de gros investissements ainsi que des créations d’emplois. Car outre la fonction classique d’hôtellerie, il est fortement suggéré aux candidats d’intégrer à leur offre un ou plusieurs des services additionnels. L’activités de restauration devra être présente et comprendre un bar avec espace salon/lounge conforme à la catégorie de l’hôtel, et adapté à la complémentarité avec l’offre existante sur le terminal. Un restaurant avec service à table, utilisable par les clients de l’hôtel en priorité, mais aussi par toutes les clientèles issues des structures implantées sur le site aéroportuaire, ou celles sur des zones périphériques de l’aéroport, devra être imaginé.
Une restauration en plateaux repas, pour les utilisateurs issus des structures implantées sur le site aéroportuaire dans son ensemble et pour les clientèles de la périphérie aéroportuaire devra là encore être prévu à l’instar d’une « restauration évènementielle » dans la structure pour les soirées, cocktails, etc, liés aux manifestations traitées sur le site.
Cerise sur le gâteau, la piscine. “On signalera l’importance d’une piscine dans les infrastructures de l’hôtel, pour la clientèle touristique ou d’affaires, bien sûr, mais également pour une clientèle particulière constituée par des Européens, dont les habitudes actuelles les poussent à se rendre pour des fins de semaines vers les hôtels de Grande Terre. Sans nul doute, une part significative de ces populations trouverait un intérêt fort à des formules après midi-piscine-déjeuner dans un établissement agréable plus proche de chez eux” détaille la DEI de Lavalin.
Salles de réunions équipées, éventuellement complétées des services d’un petit centre d’affaires, service d’information sur les vols, espace dédié à la préparation de vols des équipages de compagnies aériennes, espace détente (par exemple sauna, hammam, salle de sport ou autres) qui favoriserait les séjours non captifs et faciliteraient l’acceptation par certains clients (comme les équipages en night stop) d’un séjour directement sur l’aéroport, lien direct et des accords privilégiés avec des opérateurs des activités phares sur Mayotte : plongée, randonnées, éco-tourisme, accès facilité aux plages de la Moya complète encore les exigences, sans oublier la création d’un mini pôle multi-services (consigne à bagages, objets trouvés + transferts (s’il y a lieu) des objets trouvés vers la Police municipale, consignes pour objets interdits en cabine, cerclage de bagages et objets divers, ensachage, dépôt de plis particuliers et professionnels, relais Dépôt pressing, ) etc.
Enfin, “à l’exception des produits de pur dépannage, liés strictement à l’activité de l’hôtel, aucune offre boutique structurée ne sera autorisée” ferme Lavalin qui ne souhaite pas installer une concurrence avec l’aérogare. Bref, la copie est belle, avec 2 ou 3 étoiles, elle fait même rêver.
Un profil bien cadré par Lavalin
La première clientèle cible de l’hôtel dégagée par SNC Lavalin est la clientèle de tourisme d’affaires venant en transport aérien et notamment celles qui après les affaires, prolongent leur séjour sur quelques jours pour motif touristique. “Elles pourront trouver un intérêt à cette nouvelle implantation.” Détaille le délégataire qui mise aussi sur la clientèle aérienne venant à Mayotte pour tourisme ainsi que les équipages des compagnies aériennes et des vols d’aviation d’affaires.
La politique tarifaire répondra aux tarifs moyens des chambres dans la moyenne des hôtels locaux de la catégorie. En tout état de cause, la politique tarifaire sera adaptée à l’enseigne qui sera retenue et à sa politique habituelle sur d’autres sites. Mais n’importe qui ne pouvait prétendre répondre à la DEI. En effet,
étaient autorisées à exprimer leur intérêt à participer à cet appel d’offre les Sociétés présentes dans le secteur de l’industrie hôtelière depuis un minimum de 3 ans et réalisant un chiffre d’affaires annuel dans le secteur hôtelier d’au minimum 1 million d’Euros en 2012. La gestion d’au moins 1 hôtel de catégorie 2 ou 3 étoiles limitait encore l’accès.
“De plus chaque candidat devra déclarer sur l’honneur qu’il n’a pas subi de condamnation pour raison fiscale au cours des 5 dernières années. Qu’il n’a pas subi de condamnation pour non-respect du droit du travail au cours des 5 dernières années. Que la Société n’est pas l’objet de procédure de faillite ou de liquidation. Que la Société est parfaitement à jour d’un point de vue fiscal. Que les managers et membres du Conseil d’Administration ainsi que les Sociétés participantes (cas de consortium) n’ont pas subi de condamnations liées à de précédents appels d’offres et ne sont pas inscrits sur liste noire” a encore exigé Lavalin.
Et attention, les prétendants sont des investisseurs, car c’est eux qui financeront le projet, pas SNC-Lavalin.
Lu sur Orange Mayotte
