Nécessité de réglementer les frais de campagne et en finir avec l’argent sale. Ils ont peur. Une peur bleue. Les républicains comoriens,...
Nécessité de réglementer les frais de campagne et en finir avec l’argent sale.
Ils ont peur. Une peur bleue. Les républicains comoriens, après avoir exprimé leur peur dans les salons feutrés, dans les cénacles politiques de Moroni et ailleurs, mais aussi dans le métro parisien, disent publiquement maintenant qu’ils ont peur, et cela non pas pour les grands marabouts et sorciers de Zanzibar, mais surtout de l’usage de l’argent sale au cours des campagnes électorales par les pouvoirs publics au profit de leurs candidats, dans de conditions qui faussent l’équilibre financier et l’égalité entre les candidats. Aujourd’hui, quand on voit tous les politiciens qui s’accrochent aux pans du boubou vert brodé de fil d’or d’Ahmed Sambi, on sait que cela se fait non pas parce qu’il a des idées, mais parce qu’il a beaucoup d’argent. De l’argent sale. Personne aux Comores ne peut entrer en compétition financière contre la République islamique d’Iran et contre les filières occultes qui financent les appétits politiques d’Ahmed Sambi qui, à lui seul, constitue un empire financier que personne ne peut concurrencer aux Comores, y compris le pouvoir en place. Cela étant, les candidats et les candidates qui sont pour l’idéal républicain vont être noyés non seulement par le verbiage du crypto-sambisme, mais aussi par les sacs d’argent sale que le Docteur Sounhadj Attoumane, Ahmed Jaffar et autres Mohamed Bacar Dossar vont jeter du haut des hélicoptères que la République islamique d’Iran va mettre à la disposition de leur disciple Ahmed Sambi.
Aujourd’hui, personne ne se pose des questions sur le programme d’Ahmed Sambi, dans la mesure où il n’en a pas et n’en veut pas. Mais, comme on sait que l’homme est devenu un milliardaire à l’échelle de l’océan Indien, il peut même financer une campagne présidentielle aux États-Unis, sur fonds propres (pas dans le sens de la propreté mais de la «propriété» acquise sur le dos des Comoriens). Ce lundi 2 décembre 2013, où est Ahmed Sambi? Douillettement dans l’appartement qu’il a acheté à Paris, lui qui descendait dans les hôtels au début de sa présidence. Un couple de Comoriens gagnant 4.000 euros par mois achète sa maison ou son appartement en France par tranches sur 20 à 30 ans, après un apport de plus de 60.000 euros, alors qu’Ahmed Sambi acheta le sien sur simple signature au bas d’un chèque dont le compte est alimenté par les souffrances, misères et mort de Comoriens désespérés.
Les Comores de 2016 vont assister à une débauche inégalée d’argent sale. Le régime politique d’Ikililou Dhoinine et Ahmed Sambi, après avoir puisé dans les caisses de l’État, vont se livrer à une mortelle compétition d’argent sale parce qu’Ahmed Sambi a une revanche à prendre sur son ancien poulain, qu’il veut envoyer en prison et dont il veut reprendre tous les biens acquis au cours de sa présidence chaotique, et cela concerne les plantations d’ylang-ylang à Mohéli, les biens qu’achète à prix d’or, pour le couple présidentiel, le Consul personnel du Président chargé du Commerce à Dubaï et autres villes de luxe, le spécialiste en nouba et autres gâteries dans les hôtels de luxe en France, Son Altesse Sérénissime Faïz Tamadoune Bacar, qui n’a aucune fonction officielle, mais voyage avec un passeport diplomatique avec un rutilant visa Schengen, fait le tour du monde chaque mois avec l’argent des Comoriens. La République généreuse. Les Mohéliens n’en peuvent plus, et quand les Comoriens des autres îles sauront, ils maudiront la pratique, les Mohéliens.
En même temps, l’entourage d’Ikililou Dhoinine a peur de l’élection présidentielle de 2016 car il sait ce que concocte le milliardaire Ahmed Sambi. Du coup, les présidentiables honnêtes disent que malgré la sincérité de leur engagement politique, nonobstant la sincérité de leur patriotisme, ils risquent de se trouver exclus de la campagne électorale des milliardaires. C’est la raison pour laquelle, il est impératif de faire en sorte que l’élection présidentielle de 2016 ne soit pas une compétition entre milliardaires véreux utilisant de l’argent sale caché dans les caniveaux, dans l’attente d’un usage meurtrier contre le peuple à qui appartient cet argent. Dès à présent, les républicains doivent saisir le régime politique en place pour qu’au lieu de légiférer sur l’École coranique (Abdou Djabir, de ta loi sur l’École coranique, on s’en fout!), les Députés définissent le montant autorisé par type d’élection. L’usage des frais de campagne doit être également réglementé pour qu’une Commission électorale entièrement indépendante et neutre puisse avoir un droit de regard permanent et réel sur l’usage d’argent au regard d’une élection. Cela devra permettre d’annuler avant l’élection la candidature de toute personne ayant distribué de l’argent aux électeurs et électrices, et d’annuler l’élection de tout candidat qui aurait eu recours à ce procédé mafieux.
En plus de la réglementation, il faudra doter la Commission électorale de moyens humains conséquents, en affectant auprès de chaque candidat à l’élection présidentielle 5 contrôleurs suivant de près toute leur activité politique, et obtenant le détail de chaque dépense liée à l’élection. Si, en 2016, il y a 20 candidats et candidates, il faudra 100 contrôleurs électoraux, qui devront bénéficier d’une formation avant d’entrer en activité 4 mois avant l’élection.
Si cela n’est pas fait, autant demander au Président Ikililou Dhoinine et à Ahmed Sambi de s’asseoir autour de la même table, de choisir le Président ou la Présidente qui les mettra d’accord (tiens! Ils pourraient nommer Oumbadi Mirgane Président) et de se partager les postes, en attribuant le ministère des Relations extérieures à Mme Nakchamy Naïlane, étant entendu que les deux personnes citées sont des sambistes Ikililou-compatibles. Pendant ce temps, les républicains pourraient continuer à prêcher l’idéal républicain dans un bateau iranien battant pavillon comorien attribué par l’inimitable Zoubert Ahmed Soufiane, l’ancien Ambassadeur véreux au Qatar, lequel bateau serait ancré à quelques encablures des eaux territoriales comoriennes, pour être en terrain neutre.
Même si Azali Assoumani, qu’un adversaire qualifie de «cadavre politique», n’est pas le meilleur fils qu’ont eu les Comores, force est de constater qu’Ahmed Sambi et Ikililou Dhoinine représentent aux Comores des intérêts occultes étrangers et que les étrangers qui ont des intérêts occultes à sauvegarder et à fructifier aux Comores vont aller vers eux et vers les hommes et femmes de leur entourage. Aujourd’hui, quand on constate que les clans de ces deux individus ne reculent devant aucune forfaiture pour se constituer un immense magot en vue de l’élection présidentielle de 2016, on est révolté car on se dit que comme l’argent n’appelle que l’argent, comme le frère de l’argent ne peut être que l’argent, ce sont ceux qui ont déjà la bouche pleine qui continueront à manger. Et le Président Félix Houphouët-Boigny, qui connaissait bien la nature humaine, avait coutume de dire: «Bouche pleine ne parle pas».
Si le législateur comorien ne réglemente pas les frais de campagne électorale tout de suite, autant dire donc que c’est un scrutin pour dirigeants véreux s’étant enrichis sur le dos du peuple comorien qu’on aura en 2016. Plus que jamais, il est nécessaire pour les républicains de comprendre que les spécialistes des tripatouillages électoraux n’attendent pas le jour de l’élection pour se lancer dans la fraude, mais agissent toujours en amont. Cela étant, quand on entend les fameux «observateurs internationaux» dire qu’une élection a été sincère, libre et démocratique parce que le jour de l’élection les gens n’ont pas tiré au canon et n’ont pas égorgé les assesseurs, on rit. La fraude électorale se situe à différents niveaux: lors de l’établissement des listes électorales, lors de la campagne électorale, quand les mauvais garçons distribuent les billets de banque et font un usage immodéré de l’argent noir, dans les urnes, quand on les bourre et quand on corrompt les assesseurs, et quand on tripatouille les procès-verbaux électoraux. En 2010, la mascarade avait commencé dans les locaux de la Commission électorale, où les procès-verbaux étaient déjà remplis avant l’élection. Pendant que Hamada Madi Boléro, qui avait des idées mais même pas un centime pour faire préparer de la bouilli de fonio ou de sorgho à ses partisans, les hommes de l’argent sale sillonnaient en avion les îles matin, midi et soir et, alors que Mohéli comptait des candidats sérieux mais désargentés, c’est celui sur qui l’argent de l’État et la fraude électorale s’étaient orientés qui fut «élu» par un régime politique véreux et débauché. Les républicains doivent arrêter cela.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 2 décembre 2013.
Ils ont peur. Une peur bleue. Les républicains comoriens, après avoir exprimé leur peur dans les salons feutrés, dans les cénacles politiques de Moroni et ailleurs, mais aussi dans le métro parisien, disent publiquement maintenant qu’ils ont peur, et cela non pas pour les grands marabouts et sorciers de Zanzibar, mais surtout de l’usage de l’argent sale au cours des campagnes électorales par les pouvoirs publics au profit de leurs candidats, dans de conditions qui faussent l’équilibre financier et l’égalité entre les candidats. Aujourd’hui, quand on voit tous les politiciens qui s’accrochent aux pans du boubou vert brodé de fil d’or d’Ahmed Sambi, on sait que cela se fait non pas parce qu’il a des idées, mais parce qu’il a beaucoup d’argent. De l’argent sale. Personne aux Comores ne peut entrer en compétition financière contre la République islamique d’Iran et contre les filières occultes qui financent les appétits politiques d’Ahmed Sambi qui, à lui seul, constitue un empire financier que personne ne peut concurrencer aux Comores, y compris le pouvoir en place. Cela étant, les candidats et les candidates qui sont pour l’idéal républicain vont être noyés non seulement par le verbiage du crypto-sambisme, mais aussi par les sacs d’argent sale que le Docteur Sounhadj Attoumane, Ahmed Jaffar et autres Mohamed Bacar Dossar vont jeter du haut des hélicoptères que la République islamique d’Iran va mettre à la disposition de leur disciple Ahmed Sambi.
Aujourd’hui, personne ne se pose des questions sur le programme d’Ahmed Sambi, dans la mesure où il n’en a pas et n’en veut pas. Mais, comme on sait que l’homme est devenu un milliardaire à l’échelle de l’océan Indien, il peut même financer une campagne présidentielle aux États-Unis, sur fonds propres (pas dans le sens de la propreté mais de la «propriété» acquise sur le dos des Comoriens). Ce lundi 2 décembre 2013, où est Ahmed Sambi? Douillettement dans l’appartement qu’il a acheté à Paris, lui qui descendait dans les hôtels au début de sa présidence. Un couple de Comoriens gagnant 4.000 euros par mois achète sa maison ou son appartement en France par tranches sur 20 à 30 ans, après un apport de plus de 60.000 euros, alors qu’Ahmed Sambi acheta le sien sur simple signature au bas d’un chèque dont le compte est alimenté par les souffrances, misères et mort de Comoriens désespérés.
Les Comores de 2016 vont assister à une débauche inégalée d’argent sale. Le régime politique d’Ikililou Dhoinine et Ahmed Sambi, après avoir puisé dans les caisses de l’État, vont se livrer à une mortelle compétition d’argent sale parce qu’Ahmed Sambi a une revanche à prendre sur son ancien poulain, qu’il veut envoyer en prison et dont il veut reprendre tous les biens acquis au cours de sa présidence chaotique, et cela concerne les plantations d’ylang-ylang à Mohéli, les biens qu’achète à prix d’or, pour le couple présidentiel, le Consul personnel du Président chargé du Commerce à Dubaï et autres villes de luxe, le spécialiste en nouba et autres gâteries dans les hôtels de luxe en France, Son Altesse Sérénissime Faïz Tamadoune Bacar, qui n’a aucune fonction officielle, mais voyage avec un passeport diplomatique avec un rutilant visa Schengen, fait le tour du monde chaque mois avec l’argent des Comoriens. La République généreuse. Les Mohéliens n’en peuvent plus, et quand les Comoriens des autres îles sauront, ils maudiront la pratique, les Mohéliens.
En même temps, l’entourage d’Ikililou Dhoinine a peur de l’élection présidentielle de 2016 car il sait ce que concocte le milliardaire Ahmed Sambi. Du coup, les présidentiables honnêtes disent que malgré la sincérité de leur engagement politique, nonobstant la sincérité de leur patriotisme, ils risquent de se trouver exclus de la campagne électorale des milliardaires. C’est la raison pour laquelle, il est impératif de faire en sorte que l’élection présidentielle de 2016 ne soit pas une compétition entre milliardaires véreux utilisant de l’argent sale caché dans les caniveaux, dans l’attente d’un usage meurtrier contre le peuple à qui appartient cet argent. Dès à présent, les républicains doivent saisir le régime politique en place pour qu’au lieu de légiférer sur l’École coranique (Abdou Djabir, de ta loi sur l’École coranique, on s’en fout!), les Députés définissent le montant autorisé par type d’élection. L’usage des frais de campagne doit être également réglementé pour qu’une Commission électorale entièrement indépendante et neutre puisse avoir un droit de regard permanent et réel sur l’usage d’argent au regard d’une élection. Cela devra permettre d’annuler avant l’élection la candidature de toute personne ayant distribué de l’argent aux électeurs et électrices, et d’annuler l’élection de tout candidat qui aurait eu recours à ce procédé mafieux.
En plus de la réglementation, il faudra doter la Commission électorale de moyens humains conséquents, en affectant auprès de chaque candidat à l’élection présidentielle 5 contrôleurs suivant de près toute leur activité politique, et obtenant le détail de chaque dépense liée à l’élection. Si, en 2016, il y a 20 candidats et candidates, il faudra 100 contrôleurs électoraux, qui devront bénéficier d’une formation avant d’entrer en activité 4 mois avant l’élection.
Si cela n’est pas fait, autant demander au Président Ikililou Dhoinine et à Ahmed Sambi de s’asseoir autour de la même table, de choisir le Président ou la Présidente qui les mettra d’accord (tiens! Ils pourraient nommer Oumbadi Mirgane Président) et de se partager les postes, en attribuant le ministère des Relations extérieures à Mme Nakchamy Naïlane, étant entendu que les deux personnes citées sont des sambistes Ikililou-compatibles. Pendant ce temps, les républicains pourraient continuer à prêcher l’idéal républicain dans un bateau iranien battant pavillon comorien attribué par l’inimitable Zoubert Ahmed Soufiane, l’ancien Ambassadeur véreux au Qatar, lequel bateau serait ancré à quelques encablures des eaux territoriales comoriennes, pour être en terrain neutre.
Même si Azali Assoumani, qu’un adversaire qualifie de «cadavre politique», n’est pas le meilleur fils qu’ont eu les Comores, force est de constater qu’Ahmed Sambi et Ikililou Dhoinine représentent aux Comores des intérêts occultes étrangers et que les étrangers qui ont des intérêts occultes à sauvegarder et à fructifier aux Comores vont aller vers eux et vers les hommes et femmes de leur entourage. Aujourd’hui, quand on constate que les clans de ces deux individus ne reculent devant aucune forfaiture pour se constituer un immense magot en vue de l’élection présidentielle de 2016, on est révolté car on se dit que comme l’argent n’appelle que l’argent, comme le frère de l’argent ne peut être que l’argent, ce sont ceux qui ont déjà la bouche pleine qui continueront à manger. Et le Président Félix Houphouët-Boigny, qui connaissait bien la nature humaine, avait coutume de dire: «Bouche pleine ne parle pas».
Si le législateur comorien ne réglemente pas les frais de campagne électorale tout de suite, autant dire donc que c’est un scrutin pour dirigeants véreux s’étant enrichis sur le dos du peuple comorien qu’on aura en 2016. Plus que jamais, il est nécessaire pour les républicains de comprendre que les spécialistes des tripatouillages électoraux n’attendent pas le jour de l’élection pour se lancer dans la fraude, mais agissent toujours en amont. Cela étant, quand on entend les fameux «observateurs internationaux» dire qu’une élection a été sincère, libre et démocratique parce que le jour de l’élection les gens n’ont pas tiré au canon et n’ont pas égorgé les assesseurs, on rit. La fraude électorale se situe à différents niveaux: lors de l’établissement des listes électorales, lors de la campagne électorale, quand les mauvais garçons distribuent les billets de banque et font un usage immodéré de l’argent noir, dans les urnes, quand on les bourre et quand on corrompt les assesseurs, et quand on tripatouille les procès-verbaux électoraux. En 2010, la mascarade avait commencé dans les locaux de la Commission électorale, où les procès-verbaux étaient déjà remplis avant l’élection. Pendant que Hamada Madi Boléro, qui avait des idées mais même pas un centime pour faire préparer de la bouilli de fonio ou de sorgho à ses partisans, les hommes de l’argent sale sillonnaient en avion les îles matin, midi et soir et, alors que Mohéli comptait des candidats sérieux mais désargentés, c’est celui sur qui l’argent de l’État et la fraude électorale s’étaient orientés qui fut «élu» par un régime politique véreux et débauché. Les républicains doivent arrêter cela.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 2 décembre 2013.