ANTANANARIVO - La Cour électorale spéciale malgache (CES) a annulé un décret permettant à l'homme fort du pays Andry Rajoelina d'...
ANTANANARIVO - La Cour électorale spéciale malgache (CES) a annulé un
décret permettant à l'homme fort du pays Andry Rajoelina d'assister à
des meetings, dans une décision prise mercredi au dernier jour de la
campagne des élections générales de vendredi.
La CES a rappelé que la seule présence du président, des membres du gouvernement, des chefs d'institutions et de l'ensemble de fonctionnaires d'autorité ainsi que l'utilisation de leur photo, de leur nom ou de leur effigie constituent un manquement à l'obligation de neutralité qui s'impose à eux.
Lors de la campagne, M. Rajoelina a présenté des candidats défendant ses couleurs aux législatives et a assisté à plusieurs meetings pour soutenir Hery Rajaonarimampianina, son poulain à la présidentielle.
S'il n'y a pas pris la parole, M. Rajoelina était encore présent aux côtés de M. Rajaonarimampianina mercredi dans un stade d'Antananarivo où son portrait était omniprésent.
Le président de la Transition étant censé rester neutre dans la campagne électorale d'après la feuille de route signée fin 2011 pour sortir la Grande Ile de la crise dans laquelle elle est plongée depuis le renversement du président Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina, en mars 2009. Mais un décret pris en août lui a notamment permis d'assister à des meetings à condition de rester silencieux.
La CES, saisie par les partisans de M. Ravalomanana, a annulé ce décret dont les termes selon elle contreviennent manifestement et mécaniquement tant aux dispositions du paragraphe 15 de la feuille de route qu'à l'esprit des lois électorales en vigueur.
La CES n'a pas précisé si le camp Rajoelina devrait déchirer toutes ses affiches représentant l'homme fort du pays avant le scrutin de vendredi, ni sa décision était rétroactive. La Cour était injoignable jeudi matin.
Alors que M. Rajoelina risque théoriquement la prison s'il est prouvé qu'il a violé la loi électorale, des experts interrogés par l'AFP ont estimé que la décision de la CES, prise dans les dernières heures de la campagne, n'aurait aucune conséquence légale.
Ils auraient pu agir avant, vu la réalité du terrain, a dit l'un d'eux sous couvert d'anonymat.
Cette décision touche théoriquement aussi des membres du camp Ravalomanana, membres des institutions de la Transition malgache.
©AFP
La CES a rappelé que la seule présence du président, des membres du gouvernement, des chefs d'institutions et de l'ensemble de fonctionnaires d'autorité ainsi que l'utilisation de leur photo, de leur nom ou de leur effigie constituent un manquement à l'obligation de neutralité qui s'impose à eux.
Lors de la campagne, M. Rajoelina a présenté des candidats défendant ses couleurs aux législatives et a assisté à plusieurs meetings pour soutenir Hery Rajaonarimampianina, son poulain à la présidentielle.
S'il n'y a pas pris la parole, M. Rajoelina était encore présent aux côtés de M. Rajaonarimampianina mercredi dans un stade d'Antananarivo où son portrait était omniprésent.
Le président de la Transition étant censé rester neutre dans la campagne électorale d'après la feuille de route signée fin 2011 pour sortir la Grande Ile de la crise dans laquelle elle est plongée depuis le renversement du président Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina, en mars 2009. Mais un décret pris en août lui a notamment permis d'assister à des meetings à condition de rester silencieux.
La CES, saisie par les partisans de M. Ravalomanana, a annulé ce décret dont les termes selon elle contreviennent manifestement et mécaniquement tant aux dispositions du paragraphe 15 de la feuille de route qu'à l'esprit des lois électorales en vigueur.
La CES n'a pas précisé si le camp Rajoelina devrait déchirer toutes ses affiches représentant l'homme fort du pays avant le scrutin de vendredi, ni sa décision était rétroactive. La Cour était injoignable jeudi matin.
Alors que M. Rajoelina risque théoriquement la prison s'il est prouvé qu'il a violé la loi électorale, des experts interrogés par l'AFP ont estimé que la décision de la CES, prise dans les dernières heures de la campagne, n'aurait aucune conséquence légale.
Ils auraient pu agir avant, vu la réalité du terrain, a dit l'un d'eux sous couvert d'anonymat.
Cette décision touche théoriquement aussi des membres du camp Ravalomanana, membres des institutions de la Transition malgache.
©AFP