Hier, ils étaient jugés par le tribunal correctionnel de Grasse pour " traite d'être humain". Ils avaient fait venir la jeune...
Hier, ils étaient jugés par le tribunal correctionnel de Grasse pour " traite d'être humain". Ils avaient fait venir la jeune femme de Madagascar avec un contrat d'employée au pair, ils lui avaient confisqué son passeport. Le jugement a été mis en délibéré au 16 janvier.
Sharon et Robert Moses, 49 et 46 ans, étaient poursuivis sur citation directe du parquet "pour traite d'être humain", "rétribution inexistante ou insuffisante
du travail d'une personne vulnérable ou dépendante" et "embauche de salariés sans déclaration préalable".
Robert Moses, de chef cuisinier à domicile pour des célébrités, ne s'est pas présenté devant le tribunal, seule son épouse Sharon, hôtesse de l'air, a répondu aux magistrats.
Le représentant du parquet a requis lundi 5.000 d'amende pour salaires impayés. De son côté l'avocat de la plaignante, Me Yann Prévost, a demandé 24.000 euros d'indemnisation des salaires non versés et 15.000 euros pour préjudice moral.
" Sharon Moses a essayé de défendre l'indéfendable", a plaidé l'avocat de la jeune fille après ses explications , estimant qu'elle avait alors confirmé "tout le mépris qu'elle avait pour la victime". La jeune Malgache, Sahobilalaina Vonintsoa, avait 23 ans, lorsque ce couple l'avait fait venir de Madagascar comme jeune fille au pair, avec un contrat de 30 heures de travail, pour s'occuper de leurs deux derniers enfants.
Travailler nuit et jour sans salaire
Les époux Moses avaient fait travailler entre mars 2008 et mars 2009 la jeune fille jour et nuit notamment lorsqu'ils étaient en déplacement professionnel. Selon Me Prévost, Sharon Moses avait également confisqué le passeport de la jeune femme et exerçait des pressions morales, l'empêchant de sortir ou de joindre sa famille.
Les Moses n'auraient pas non plus payé régulièrement leur employée. Au bout d'un an, la jeune femme avait fini par voler 10 euros pour appeler ses proches puis démissionner.
Sharon et Robert Moses, 49 et 46 ans, étaient poursuivis sur citation directe du parquet "pour traite d'être humain", "rétribution inexistante ou insuffisante
du travail d'une personne vulnérable ou dépendante" et "embauche de salariés sans déclaration préalable".
Robert Moses, de chef cuisinier à domicile pour des célébrités, ne s'est pas présenté devant le tribunal, seule son épouse Sharon, hôtesse de l'air, a répondu aux magistrats.
Le représentant du parquet a requis lundi 5.000 d'amende pour salaires impayés. De son côté l'avocat de la plaignante, Me Yann Prévost, a demandé 24.000 euros d'indemnisation des salaires non versés et 15.000 euros pour préjudice moral.
" Sharon Moses a essayé de défendre l'indéfendable", a plaidé l'avocat de la jeune fille après ses explications , estimant qu'elle avait alors confirmé "tout le mépris qu'elle avait pour la victime". La jeune Malgache, Sahobilalaina Vonintsoa, avait 23 ans, lorsque ce couple l'avait fait venir de Madagascar comme jeune fille au pair, avec un contrat de 30 heures de travail, pour s'occuper de leurs deux derniers enfants.
Travailler nuit et jour sans salaire
Les époux Moses avaient fait travailler entre mars 2008 et mars 2009 la jeune fille jour et nuit notamment lorsqu'ils étaient en déplacement professionnel. Selon Me Prévost, Sharon Moses avait également confisqué le passeport de la jeune femme et exerçait des pressions morales, l'empêchant de sortir ou de joindre sa famille.
Les Moses n'auraient pas non plus payé régulièrement leur employée. Au bout d'un an, la jeune femme avait fini par voler 10 euros pour appeler ses proches puis démissionner.
AFP
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