Le parti comorien de Saïd Larifou passe à l'offensive. Ce matin, il tient une conférence de presse à Paris pour annoncer un dépôt de p...
Le parti comorien de Saïd Larifou passe à l'offensive. Ce matin, il tient une conférence de presse à Paris pour annoncer un dépôt de plainte contre plusieurs dirigeants comoriens pour détournement de fonds publics et acquisition de biens notamment en France, à Madagascar, à Dubaï ou en Tanzanie.
PARIS
Les biens mal acquis. Voici ce qui anime les membres du parti comorien le Ridja, son président en tête, l'avocat Saint-Pierrois Saïd Larifou.
Après plusieurs rencontres infructueuses avec des dirigeants de l'Union des Comores et une plainte déposée en septembre, signée par les 230 villages de la Grande Comore, auprès du doyen des juges d'instruction de Moroni restée pour l'heure sans réponse, le Ridja passe à l'offensive en déposant une plainte dans les jours qui viennent auprès du parquet de Paris.
Saïd Larifou et d'autres membres du parti tiennent une conférence de presse ce matin à Paris pour expliquer les raisons de cette plainte. Ils vont aussi essayer de rallier à leur cause outre le collectif pour la défense de la démocratie aux Comores, l'ONG Sherpa, spécialisée dans les biens mal acquis. "Nous avons découvert que les dirigeants comoriens depuis plusieurs mandat se sont joyeusement servis alors que la situation du pays n'a cessé d'empirer", explique Saïd Larifou.
"Ils ont investi un peu partout. À Dubaï, à Madagascar. Mais aussi en France. C'est pour ça que nous déposons une plainte à Paris pour que la justice française détermine l'origine des fonds qui ont permis d'acheter ces biens. Nous demandons aussi à ce que le fisc mène son enquête".
Par biens, il est question d'appartements, notamment. Mais ce n'est pas tout puisque des plaintes sont également déposées dans les Emirats arabes unis, à Madagascar et en Tanzanie, "contre les auteurs des détournements des deniers publics et pour corruption au préjudice de l'état comorien", affirme le Ridja dans un communiqué de presse qui demande également la saisie de ces biens.
Récemment, une marche blanche a été organisée contre la corruption aux Comores. Il y avait notamment dans le cortège des magistrats...
Saïd Larifou évoque en particulier l'affaire des passeports comoriens "vendus illégalement à des pays à risque" et qui ont mené le chef de la sûreté nationale derrière les barreaux.
Pour Saïd Larifou, les soucis sont nombreux aux Comores et il entend bien les dénoncer à l'amorce de 2014, une année durant laquelle doivent se tenir des élections législatives...
Lu sur clicanoo.rePARIS
Les biens mal acquis. Voici ce qui anime les membres du parti comorien le Ridja, son président en tête, l'avocat Saint-Pierrois Saïd Larifou.
Après plusieurs rencontres infructueuses avec des dirigeants de l'Union des Comores et une plainte déposée en septembre, signée par les 230 villages de la Grande Comore, auprès du doyen des juges d'instruction de Moroni restée pour l'heure sans réponse, le Ridja passe à l'offensive en déposant une plainte dans les jours qui viennent auprès du parquet de Paris.
Saïd Larifou et d'autres membres du parti tiennent une conférence de presse ce matin à Paris pour expliquer les raisons de cette plainte. Ils vont aussi essayer de rallier à leur cause outre le collectif pour la défense de la démocratie aux Comores, l'ONG Sherpa, spécialisée dans les biens mal acquis. "Nous avons découvert que les dirigeants comoriens depuis plusieurs mandat se sont joyeusement servis alors que la situation du pays n'a cessé d'empirer", explique Saïd Larifou.
"Ils ont investi un peu partout. À Dubaï, à Madagascar. Mais aussi en France. C'est pour ça que nous déposons une plainte à Paris pour que la justice française détermine l'origine des fonds qui ont permis d'acheter ces biens. Nous demandons aussi à ce que le fisc mène son enquête".
Par biens, il est question d'appartements, notamment. Mais ce n'est pas tout puisque des plaintes sont également déposées dans les Emirats arabes unis, à Madagascar et en Tanzanie, "contre les auteurs des détournements des deniers publics et pour corruption au préjudice de l'état comorien", affirme le Ridja dans un communiqué de presse qui demande également la saisie de ces biens.
Récemment, une marche blanche a été organisée contre la corruption aux Comores. Il y avait notamment dans le cortège des magistrats...
Saïd Larifou évoque en particulier l'affaire des passeports comoriens "vendus illégalement à des pays à risque" et qui ont mené le chef de la sûreté nationale derrière les barreaux.
Pour Saïd Larifou, les soucis sont nombreux aux Comores et il entend bien les dénoncer à l'amorce de 2014, une année durant laquelle doivent se tenir des élections législatives...
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