Mouvement d'humeur dans le monde estudiantin : depuis quelques jours, les étudiants de l'université Cheikh-Anta-Diop de Dakar manif...
Mouvement d'humeur dans le monde estudiantin : depuis quelques jours, les étudiants de l'université Cheikh-Anta-Diop de Dakar manifestent pour contester la réforme de l'enseignement supérieur. Les étudiants dénoncent notamment l'augmentation des frais d'inscription. De son côté, l'université reproche aux étudiants de commettre des saccages. Ce samedi encore, ils protestaient devant la faculté de médecine.
Plusieurs centaines d'étudiants, vêtus de tee-shirts rouge en signe de contestation, se sont réunis devant la faculté de médecine. Ces jeunes veulent marquer leur solidarité envers deux des leurs qui comparaissent devant un conseil de discipline de cette faculté. Cette instance demande des explications sur les violentes manifestations et les destructions survenues cette semaine au sein du campus universitaire. Mais les étudiants réunis ici veulent au contraire dénoncer des violences arbitraires. « Il paraît qu'ils ont recruté des gens qui ont grandement blessé nos camarades étudiants. Dans la foulée, le recteur a décidé qu'on les exclue de l'université », déclare un étudiant.
Depuis quelques jours, les étudiants protestent contre la manière dont la réforme de l'enseignement supérieur est appliquée. Noé Léonardo Baguidi, le secrétaire général de l'Amicale des étudiants de la faculté de médecine, estime que les étudiants n'ont pas été associés aux discussions : « Quand elle était en train d'être mise sur pied, on n'a pas invité les étudiants. Donc ils sont en train de faire un forcing ».
Trois points sur onze contestés
La réforme compte onze volets. Sur ces onze points, seulement trois font l'objet de désaccords. Il s'agit notamment de la hausse des frais d'inscription : les frais pour les étrangers passent de 150 000 à un million de francs CFA, dénonce une étudiante marocaine inscrite en sixième année. D'autres protestent contre la hausse des frais de restauration. « Prenez le cas d'un étudiant qui a une bourse de 36 000, explique un jeune étudiant. Ils te paient 400 francs le déjeuner, le dîner 400, le petit-déjeuner 200. Ca fait 1 000 francs par jour. Là on ne s'en sort pas ».
Pour atténuer les tensions, le Syndicat autonome de l'enseignement supérieur (SAES) demande également plus de concertations, ainsi que la mise en place d'une police universitaire régie par un cahier des charges précis. Par RFI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Plusieurs centaines d'étudiants, vêtus de tee-shirts rouge en signe de contestation, se sont réunis devant la faculté de médecine. Ces jeunes veulent marquer leur solidarité envers deux des leurs qui comparaissent devant un conseil de discipline de cette faculté. Cette instance demande des explications sur les violentes manifestations et les destructions survenues cette semaine au sein du campus universitaire. Mais les étudiants réunis ici veulent au contraire dénoncer des violences arbitraires. « Il paraît qu'ils ont recruté des gens qui ont grandement blessé nos camarades étudiants. Dans la foulée, le recteur a décidé qu'on les exclue de l'université », déclare un étudiant.
Depuis quelques jours, les étudiants protestent contre la manière dont la réforme de l'enseignement supérieur est appliquée. Noé Léonardo Baguidi, le secrétaire général de l'Amicale des étudiants de la faculté de médecine, estime que les étudiants n'ont pas été associés aux discussions : « Quand elle était en train d'être mise sur pied, on n'a pas invité les étudiants. Donc ils sont en train de faire un forcing ».
Trois points sur onze contestés
La réforme compte onze volets. Sur ces onze points, seulement trois font l'objet de désaccords. Il s'agit notamment de la hausse des frais d'inscription : les frais pour les étrangers passent de 150 000 à un million de francs CFA, dénonce une étudiante marocaine inscrite en sixième année. D'autres protestent contre la hausse des frais de restauration. « Prenez le cas d'un étudiant qui a une bourse de 36 000, explique un jeune étudiant. Ils te paient 400 francs le déjeuner, le dîner 400, le petit-déjeuner 200. Ca fait 1 000 francs par jour. Là on ne s'en sort pas ».
Pour atténuer les tensions, le Syndicat autonome de l'enseignement supérieur (SAES) demande également plus de concertations, ainsi que la mise en place d'une police universitaire régie par un cahier des charges précis. Par RFI
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