Face aux velléités de la grande majorité de la classe politique de la Grande Comores sur la tournante de 2016, la candidat déclaré Hakime ...
Face aux velléités de la grande majorité de
la classe politique de la Grande Comores sur la tournante de 2016, la
candidat déclaré Hakime Ali Saïd journaliste et homme politique français
a écrit à la présidence de l'Union pour demander à être reçu par le
président Ikililou Dhoinine. Hakime Ali Saïd qui s'est déclaré candidat
aux élections présidentielles comoriennes de 2016 dans la mesure où la
constitution du pays indique que Mayotte doit assurer la présidence
tournante estime que si la tentation des primaires en Grande Comores
l'emporte en 2016, au seul prétexte que le scrutin est impossible à
organiser à Mayotte, “le fossé qui sépare l’île sœur du reste de l'Union
sera alors encore plus grand…”
Selon lui l'histoire est là pour rappeler que le transfert de la capitale des Comores de Dzaoudzi à Mayotte à Moroni le 14 mai 1958 est l'un des actes fondateurs de la scission qui perdure jusqu'à ce jour. “Le transfert des primaires de Mayotte à la Grande Comores en 2016 pourrait avoir les mêmes effets négatifs sur l'Unité du Pays. La marche du monde a souvent besoin de symboles.
Que les erreurs du passé nous servent de leçons pour envisager un avenir meilleur pour nos enfants" déclare le candidat Hakime Ali Saïd qui persiste et signe et montre un chemin bien délicat, assez éloignée de Mayotte française et de Mayotte européenne. Il ne s'embarrasse en effet pas de la volonté populaire qui a voté en 2009 la départementalisation à plus de 95%. Il s'agit d'un jeu dangereux au milieu duquel s'est engouffré l'ancien président Sambi qui lui aussi, au petit débat constitutionnel, s'est officiellement déclaré candidat. La démarche du journaliste du service public français a le don de semer la zizanie au sein de l'Union car en refusant sa candidature, le geste sera perçu telle une renonciation de l'appartenance de l'île à l'archipel.
Et en l'acceptant, elle met dans une situation très inconfortable non seulement la France, mais aussi les Comores qui voient d'un mauvais oeil l’arrivée d’un français pour diriger le pays. Une forme de schizophrénie s'est mise en place, elle ne sert en rien pour le moment les échanges diplomatiques et ne résout pas le problème gigantesque de l'immigration clandestine. Au contraire même, en déstabilisant les forces en présence aux Comores, le pays s'enfonce toujours un peu et notamment Anjouan dans une profonde misère. Celle-ci devrait être le moteur de tous les combats à mener, visiblement la politique doit d'abord passer pour nourrir les intérêts personnels et peut-être un jour, s'inquiéter de l'intérêt général comorien.
Source : France Mayotte matin
Selon lui l'histoire est là pour rappeler que le transfert de la capitale des Comores de Dzaoudzi à Mayotte à Moroni le 14 mai 1958 est l'un des actes fondateurs de la scission qui perdure jusqu'à ce jour. “Le transfert des primaires de Mayotte à la Grande Comores en 2016 pourrait avoir les mêmes effets négatifs sur l'Unité du Pays. La marche du monde a souvent besoin de symboles.
Que les erreurs du passé nous servent de leçons pour envisager un avenir meilleur pour nos enfants" déclare le candidat Hakime Ali Saïd qui persiste et signe et montre un chemin bien délicat, assez éloignée de Mayotte française et de Mayotte européenne. Il ne s'embarrasse en effet pas de la volonté populaire qui a voté en 2009 la départementalisation à plus de 95%. Il s'agit d'un jeu dangereux au milieu duquel s'est engouffré l'ancien président Sambi qui lui aussi, au petit débat constitutionnel, s'est officiellement déclaré candidat. La démarche du journaliste du service public français a le don de semer la zizanie au sein de l'Union car en refusant sa candidature, le geste sera perçu telle une renonciation de l'appartenance de l'île à l'archipel.
Et en l'acceptant, elle met dans une situation très inconfortable non seulement la France, mais aussi les Comores qui voient d'un mauvais oeil l’arrivée d’un français pour diriger le pays. Une forme de schizophrénie s'est mise en place, elle ne sert en rien pour le moment les échanges diplomatiques et ne résout pas le problème gigantesque de l'immigration clandestine. Au contraire même, en déstabilisant les forces en présence aux Comores, le pays s'enfonce toujours un peu et notamment Anjouan dans une profonde misère. Celle-ci devrait être le moteur de tous les combats à mener, visiblement la politique doit d'abord passer pour nourrir les intérêts personnels et peut-être un jour, s'inquiéter de l'intérêt général comorien.
Source : France Mayotte matin