Face aux nombreuses irrégularités constatées, la Cour électorale spéciale (CES) de Madagascar pourrait prononcer des annulations partielle...
Face aux nombreuses irrégularités constatées, la Cour électorale
spéciale (CES) de Madagascar pourrait prononcer des annulations
partielles de résultats de l'élection présidentielle, susceptibles de
bouleverser les résultats du premier tour, selon l'Express de
Madagascar. Le verdict de la CES est attendu ce vendredi 22 novembre
2013.
D’après l’Express de Madagascar,
François Rakotozafy, président de la CES, tout comme Béatrice Atallah,
présidente de la Commission électorale nationale indépendante (CENIT),
ont confirmé qu’il y aurait bien des annulations partielles de
résultats. Et celles-ci pourraient "bouleverser le classement des
candidats" issu du premier tour remporté par Jean-Louis Robinson devant
Hery Rajaonarimampianina.
Les témoignages d’irrégularités lors du scrutin se font en effet chaque jour plus nombreux, notamment en provenance de la capitale. "Aussi inattendu que cela puisse l'être, les cas de procès verbaux sur lesquels on a constaté des anomalies ou des erreurs matérielles ont été les plus nombreux à Antananarivo", a ainsi indiqué Béatrice Atallah.
La CENIT aurait ainsi constaté des chiffres incohérents sur certains procès verbaux, comme des nombres de voix plus élevés que le nombre d’inscrits, ou des taux de participation atteignant par endroit presque 100 %, ce qui ne manque pas d’attirer la suspicion.
"Si la CES procède donc à l'annulation partielle de résultats, des poursuites devront être automatiquement engagées contre les responsables à l'origine de cette décision. Le dénouement final du premier tour de la présidentielle est attendu ce vendredi", conclut l’Express de Madagascar.
www.ipreunion.com
Les témoignages d’irrégularités lors du scrutin se font en effet chaque jour plus nombreux, notamment en provenance de la capitale. "Aussi inattendu que cela puisse l'être, les cas de procès verbaux sur lesquels on a constaté des anomalies ou des erreurs matérielles ont été les plus nombreux à Antananarivo", a ainsi indiqué Béatrice Atallah.
La CENIT aurait ainsi constaté des chiffres incohérents sur certains procès verbaux, comme des nombres de voix plus élevés que le nombre d’inscrits, ou des taux de participation atteignant par endroit presque 100 %, ce qui ne manque pas d’attirer la suspicion.
"Si la CES procède donc à l'annulation partielle de résultats, des poursuites devront être automatiquement engagées contre les responsables à l'origine de cette décision. Le dénouement final du premier tour de la présidentielle est attendu ce vendredi", conclut l’Express de Madagascar.
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