Une remarque liminaire: si l’OVNI est l’objet volant non identifié, l’OPNI est l’objet politique non identifié. Cette remarque éta...
Une remarque liminaire: si l’OVNI est l’objet volant non identifié, l’OPNI est l’objet politique non identifié.
J’imagine donc que chacun est fier d’être le fils de son père et de sa mère, fier aussi du lieu où il est né. C’est bien mon cas, je vous assure, celui de beaucoup d’entre nous aussi, et on en tire aucun orgueil. Car de nos parents comme de notre destinée, le Tout-Puissant en a décidé pour chacun. C’est ainsi, pas autrement.
Cependant, Il nous a doté d’une intelligence. En en faisant bon usage, nous pouvons améliorer et parfaire notre destin, notamment par un comportement digne et exemplaire.
Ah! Le فيكون !كن (Coran يسين سورة ) «Il fait ce qu’il veut, quand IL veut et comme Il veut». ("فـعال لما يريد." Coran Sourate Al buruj). Ainsi soit-il !
Cela étant dit, au regard de sa longue carrière professionnelle et politique, force est de reconnaître que le Vice-président Mohamed Ali Soilihi dit Mamadou est né sous une bonne étoile, de parents et dans un lieu qui lui ont porté chance, n’en déplaise aux esprits aigris, haineux et envieux qui, dans la toile et à longueur de journée, déversent sur sa personne des torrents d’insultes et d’injures, venin nauséeux d’une langue dégoûtante, dans une bouche aussi puante qu’une fosse septique. Ces souillures sont tout simplement dignes de leurs auteurs. Lesquels ne méritent que mépris et déconsidération.
À l’unisson de la vague d’indignation à travers les diverses réactions des uns et des autres, je crie ma colère, ma rage indicible, ma réprobation et ma ferme condamnation du tract lâche, haineux et puant, envoyé aux gens avec une adresse bidon moheli_comores@yahoo.fr, créée spécialement pour nuire et semer la confusion dans les esprits. Ces propos malsains relèvent de la provocation, de l’intox, voire même de la manipulation. C’est une redoutable et exécrable pratique de communication de bas étage.
Mais, voilà du pain bénit pour les ennemis et les adversaires. Pire! Les vrai-faux amis, prêts et prompts à manger dans tous les râteliers, s’y perdent en conjectures feintes ou aveugles. C’est triste, grave et dangereux. De grâce! Il faut raison garder.
D’aucuns pensent que l’énergumène, auteur de ce chiffon, serait natif de Mbeni. Peut-être! Pour ma part, je ne veux et ne peux imaginer qu’un esprit aussi satanique puisse être des nôtres.
Mbeni, grande ville historique, pétrie de bonnes traditions de culture et d’éducation, de respect, de tolérance et de générosité mémorables, Mbeni notre Fierté, notre Orgueil même, Mbeni ville à nulle autre pareille, mérite sans doute mieux. Non, mille fois non ! Mbeni ne pouvait pas enfanter un tel monstre spécialiste de l’injure et du dénigrement systématique.
Et quand bien même cela serait malheureusement le cas, ses parents morts ou vivants éprouvent tristement une honte incommensurable à l’endroit de leur indigne et piètre progéniture. Ce rat d’égout est un moins que rien. Une souillure qui se délecte dans la politique crasse des caniveaux et des latrines.
Alors! Je vous en conjure, bouchons le nez, tournons cette page nauséabonde et nauséeuse que veut ouvrir l’individu.
Savez-vous! Il y a à boire et à manger pour celui et ceux qui s’intéressent à vouloir critiquer son bilan. Ce grand commis de l’État capitalise une très longue carrière publique: Directeur général des CADER/CEFADER, plusieurs fois ministre, aujourd’hui Vice Président, demain, en 2016, Président de la République, s’il en est prédestiné.
Alors! Ressaisissons-nous, combattons nous sur les idées, sans se mépriser, sans insulte, ni injure. La politique c’est du sérieux, pas ce petit jeu minable de rancune et de rancœur, de revanche et de règlement de compte sordides.
Ne vous méprenez pas! Je ne défends pas Mamadou, C’est un grand garçon, à même de se défendre tout seul. Je défends la dignité et l’honneur de l’homme. Tout simplement.
Aux proches de Mamadou, je dis ceci, en toute humilité: «Restez zen, ne cédez pas à la provocation. Gardez-vous de toute arrogance et de toute suspicion inutile. Elles sont mauvaises conseillères».
À nous tous nos frères et sœurs, je dis ceci: «Veillons à préserver la bonne et resplendissante image de notre ville, sa cohésion et sa concorde. La paix. Prenons de la hauteur dans le débat politique régional et national, sans complaisance aucune, mais toujours et surtout dans le respect et la dignité».
Les brebis galeuses, il en a et il en aura toujours, partout, en tout temps et en tout lieu.
Vigilance alors! Encore et toujours, sans relâche. Et laissons aboyer les chiens.
Par Nassur Mohamed Lal
© www.lemohelien.com – Mercredi 27 novembre 2013.