Il ne fait décidément pas bon être journaliste aux Comores où la liberté de la presse n'est pas à comparer avec celle qui existe en Fr...
L'animateur vedette de la radio La Baraka-Fm, Abdallah Agwa, est aussi aux arrêts. Le parquet lui reproche d'avoir tenu des propos incitant à la haine.
Pour un agent de L'Observateur, le procureur général s'est trompé de cible. « L'information a été relayée par toute la presse et les médias audiovisuels. "Nous avons rapporté des déclarations de l'ancien Procureur de la République. C'est lui qui devait répondre à la justice et non le journaliste qui a rapporté les déclaration du magistrat", a-t-il soutenu, dénonçant au passage une atteinte à la liberté d'informer. Ainsi, aux Comores, il est de plus en plus devenu risqué pour le journaliste de traiter de la corruption, des détournements impliquant certains hauts responsables, et des violations des droits de l'homme attribuées à ces mêmes pouvoirs. Ces derniers mois, le directeur de la publication de La Gazette des Comores a pour mémoire à maintes reprises été interpellé, tantôt au parquet, tantôt à la gendarmerie ou à la police, pour s'expliquer après avoir publié des articles mettant en cause certaines personnalités soupçonnées de corruption ou de malversations.
Source : KTV
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