Le Niger est en deuil national depuis ce vendredi. Le deuil doit durer trois jours, et a été décrété après la mort de 92 migrants dans le...
Le Niger est en deuil national depuis
ce vendredi. Le deuil doit durer trois jours, et a été décrété après la
mort de 92 migrants dans le désert. Un drame qui a conduit le
gouvernement nigérien a prendre des mesures fermes, comme la fermeture
immédiate des camps d'Agadez.
Au Niger, on les appelle les « ghettos ». Les camps d’Agadez,
la grande ville du nord du Niger, sont devenus un passage obligé pour
nombre de migrants cherchant à rallier le Maghreb. En 2001, date des
derniers chiffres disponibles, ils étaient au moins 65 000 à passer par
là chaque année.
Ces camps sont un véritable carrefour. De là, des pistes mènent à Niamey, au Nigéria, en Libye ou encore en Algérie.
Le Maghreb, c’est la région qu’espéraient rallier les 92 migrants morts de soif dans le désert, début octobre. Parmi eux, il y avait 52 enfants, 33 femmes et 7 hommes. Sur les 113 personnes parties d’Agadez, seules 21 ont survécu.
En s’attaquant aux camps, c’est aussi aux passeurs que le gouvernement nigérien veut s’en prendre. Il dénonce « les activités criminelles pilotées par des réseaux trafiquants ». Il promet d’en identifier tous les acteurs et de les sanctionner fermement. Par RFI
Ces camps sont un véritable carrefour. De là, des pistes mènent à Niamey, au Nigéria, en Libye ou encore en Algérie.
Le Maghreb, c’est la région qu’espéraient rallier les 92 migrants morts de soif dans le désert, début octobre. Parmi eux, il y avait 52 enfants, 33 femmes et 7 hommes. Sur les 113 personnes parties d’Agadez, seules 21 ont survécu.
En s’attaquant aux camps, c’est aussi aux passeurs que le gouvernement nigérien veut s’en prendre. Il dénonce « les activités criminelles pilotées par des réseaux trafiquants ». Il promet d’en identifier tous les acteurs et de les sanctionner fermement. Par RFI