L’étrange système de défense d’un délinquant qui use de subterfuges paranoïaques. Décidément, le très brusquement paranoïaque Abou ...
L’étrange système de défense d’un délinquant qui use de subterfuges paranoïaques.
Décidément, le très brusquement paranoïaque Abou Achirafi Ali Bacar est un être plein de ressources quand il s’agit de mentir et de tricher. C’est normal car, maintenant qu’il n’est rien, il cogite sur la brièveté des honneurs futiles, lui qui a cru éternels son pouvoir à la tête de la DNST et son pouvoir de nuisance sur la vie des Comoriens. Mais, en même temps, ce qui est bien étrange, c’est que même ses avocats n’ont pas cessé de chercher la petite bête, pour crier à la persécution...
et pour verser dans le délire de la persécution. Le procédé est usé jusqu’à la corde et ne trompe pas. Depuis le début de l’appréhension du «Pablo Escobar comorien», ses avocats n’ont pas cessé d’invoquer des futilités pour tenter de faire acquitter leur encombrant client, pour vice de forme. C’est quand même étrange et désespérant. Plus que cela, c’est choquant. Pourquoi ce délinquant n’admet-il pas que quand on agit en marge de la Loi, il faut s’attendre à être placé devant la Justice? On a même essayé de donner à l’arrestation d’un délinquant coupable d’un délit pénal une dimension insulaire, en faisant tout pour essayer d’accréditer la thèse selon laquelle tout est arrivé parce que «Pablo» est Anjouanais. Ses défenseurs dans le monde politique ont même fait savoir qu’il lui fallait la résidence privée et non la prison car, quand le Général Salimou Mohamed Amiri, un Grand-Comorien, avait été injustement et ignominieusement accusé d’un crime qu’il n’avait pas commis, il avait été placé en résidence surveillée.
Aberrant!
Aujourd’hui, on apprend avec colère et stupéfaction que l’avocat d’Abou Achirafi Ali Bacar prétend crânement et mensongèrement être victime du mauvais comportement du Commandant Ibrahim Ahamada, le Chef de Corps de l’Armée nationale de Développement (AND). L’officier n’a pas apprécié les propos mensongers et outranciers de l’avocat d’Abou Achirafi Ali Bacar, propos selon lesquels il l’aurait empêché de voir son client atteint de maladie diplomatique et inutilement hospitalisé au Service de Santé militaire, au frais du contribuable. En réalité, l’avocat avait été autorisé à voir son client à la mauvaise santé de fer, mais sans son cartable et son téléphone portable. Pour éviter les problèmes, n’est-ce pas? Très en colère, le Commandant Ibrahim Ahamada crie au scandale: «J’ai trouvé ses propos devant la presse déplacés. Aller jusqu’à dire que je lui ai refusé une visite parce que je suis de ceux qui veulent évincer l’ex-Directeur de la DNST pour qu’un officier de mon village occupe ce poste est aberrant».
Comme tous les Comoriens sincères, le Commandant Ibrahim Ahamada a remarqué que les proches d’Abou Achirafi font tout pour que le prévenu soit soustrait à la «Justice», alors qu’il s’est rendu coupable de délits d’une grande gravité, non seulement en termes financiers, mais aussi au regard de la sécurité du pays. C’est ce dernier aspect qui est le plus grave. Or, tout a été fait pour essayer de donner l’impression que le délinquant et ses avocats sont les grands persécutés de la République. D’ailleurs, le Commandant Ibrahim Ahamada n’a pas tort quand il dit que «de nombreuses autorités, notamment des ministres des Finances et des ministres de la Défense, ont eu à faire de la prison. Pourquoi Abou Achirafi ne serait-il pas un justiciable comme les autres?». C’est la grande question. En attendant, que le délinquant reste entre les mains de la «Justice» et qu’on arrête de tenter de donner à une affaire relevant du juge une connotation insulaire, et que les avocats d’Abou Achirafi cessent de chercher la petite bête, en plongeant dans le délire de la persécution.
En tout état de cause, le système de défense adopté par «Pablo» est ses avocats ressemble de plus en plus à une fuite en avant faite par ceux qui savent que la cause est perdue mais qu’il faut faire beaucoup de bruit, comme cela se fait dans certains dossiers sensibles relevant généralement d’actes de terrorisme et du grand banditisme, quand les prévenus se savent foutus mais obligés de faire du cinéma, pour la forme et la frime.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Samedi 9 novembre 2013.
Décidément, le très brusquement paranoïaque Abou Achirafi Ali Bacar est un être plein de ressources quand il s’agit de mentir et de tricher. C’est normal car, maintenant qu’il n’est rien, il cogite sur la brièveté des honneurs futiles, lui qui a cru éternels son pouvoir à la tête de la DNST et son pouvoir de nuisance sur la vie des Comoriens. Mais, en même temps, ce qui est bien étrange, c’est que même ses avocats n’ont pas cessé de chercher la petite bête, pour crier à la persécution...
et pour verser dans le délire de la persécution. Le procédé est usé jusqu’à la corde et ne trompe pas. Depuis le début de l’appréhension du «Pablo Escobar comorien», ses avocats n’ont pas cessé d’invoquer des futilités pour tenter de faire acquitter leur encombrant client, pour vice de forme. C’est quand même étrange et désespérant. Plus que cela, c’est choquant. Pourquoi ce délinquant n’admet-il pas que quand on agit en marge de la Loi, il faut s’attendre à être placé devant la Justice? On a même essayé de donner à l’arrestation d’un délinquant coupable d’un délit pénal une dimension insulaire, en faisant tout pour essayer d’accréditer la thèse selon laquelle tout est arrivé parce que «Pablo» est Anjouanais. Ses défenseurs dans le monde politique ont même fait savoir qu’il lui fallait la résidence privée et non la prison car, quand le Général Salimou Mohamed Amiri, un Grand-Comorien, avait été injustement et ignominieusement accusé d’un crime qu’il n’avait pas commis, il avait été placé en résidence surveillée.
Aberrant!
Aujourd’hui, on apprend avec colère et stupéfaction que l’avocat d’Abou Achirafi Ali Bacar prétend crânement et mensongèrement être victime du mauvais comportement du Commandant Ibrahim Ahamada, le Chef de Corps de l’Armée nationale de Développement (AND). L’officier n’a pas apprécié les propos mensongers et outranciers de l’avocat d’Abou Achirafi Ali Bacar, propos selon lesquels il l’aurait empêché de voir son client atteint de maladie diplomatique et inutilement hospitalisé au Service de Santé militaire, au frais du contribuable. En réalité, l’avocat avait été autorisé à voir son client à la mauvaise santé de fer, mais sans son cartable et son téléphone portable. Pour éviter les problèmes, n’est-ce pas? Très en colère, le Commandant Ibrahim Ahamada crie au scandale: «J’ai trouvé ses propos devant la presse déplacés. Aller jusqu’à dire que je lui ai refusé une visite parce que je suis de ceux qui veulent évincer l’ex-Directeur de la DNST pour qu’un officier de mon village occupe ce poste est aberrant».
Comme tous les Comoriens sincères, le Commandant Ibrahim Ahamada a remarqué que les proches d’Abou Achirafi font tout pour que le prévenu soit soustrait à la «Justice», alors qu’il s’est rendu coupable de délits d’une grande gravité, non seulement en termes financiers, mais aussi au regard de la sécurité du pays. C’est ce dernier aspect qui est le plus grave. Or, tout a été fait pour essayer de donner l’impression que le délinquant et ses avocats sont les grands persécutés de la République. D’ailleurs, le Commandant Ibrahim Ahamada n’a pas tort quand il dit que «de nombreuses autorités, notamment des ministres des Finances et des ministres de la Défense, ont eu à faire de la prison. Pourquoi Abou Achirafi ne serait-il pas un justiciable comme les autres?». C’est la grande question. En attendant, que le délinquant reste entre les mains de la «Justice» et qu’on arrête de tenter de donner à une affaire relevant du juge une connotation insulaire, et que les avocats d’Abou Achirafi cessent de chercher la petite bête, en plongeant dans le délire de la persécution.
En tout état de cause, le système de défense adopté par «Pablo» est ses avocats ressemble de plus en plus à une fuite en avant faite par ceux qui savent que la cause est perdue mais qu’il faut faire beaucoup de bruit, comme cela se fait dans certains dossiers sensibles relevant généralement d’actes de terrorisme et du grand banditisme, quand les prévenus se savent foutus mais obligés de faire du cinéma, pour la forme et la frime.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Samedi 9 novembre 2013.