La mauvaise santé de fer des «Mohéliens» du Président de la République. Selon Daroussi Allaoui, «Boléro est utile techniquement, mais nocif...
La mauvaise santé de fer des «Mohéliens» du Président de la République.
Selon Daroussi Allaoui, «Boléro est utile techniquement, mais nocif politiquement».
La nouvelle circule depuis lundi 7 octobre 2013: «Il se trame quelque chose car Hamada Madi Boléro est à Mohéli en ce moment, et on annonce l'arrivée de Fouad Mohadji sur l'île entre demain et après-demain». Par la suite, il s'avéra que des partisans du Vice-président Fouad Mohadji quittent la Grande-Comore en cachette et arrivent «clandestinement» sur l'île de Mohéli, où est attendue l'arrivée du Docteur Fouad Mohadji. Ici et là, il se chuchote qu'un défilé contre le chef de l'État est en cours de préparation à Mohéli, et que le Vice-président Fouad Mohadji sera à sa tête. Rumeur? Fantasme? Attendons, et nous verrons. En tout état de cause, après quelques semaines de fausse accalmie, le volcan institutionnel à la tête de l'État est en train de se réveiller, juste à un moment où les observateurs se demandaient si finalement la sagesse l'avait emporté. Les événements à venir sur l'île de Mohéli vont apprendre aux Comoriens si le massacre va continuer ou si la sagesse l'a emporté.
Si on s'attend à ce que les ennemis s'entredéchirent, on espérait tout de même à ce qu'il y ait un peu de cohésion dans les rangs des «Mohéliens» du chef de l'État. Or, il n'en est rien. Et, au centre de la cabale, un homme: Hamada Madi Boléro, Directeur de Cabinet du chef de l'État, chargé de la Défense. La cabale est menée par Daroussi Alaoui, Directeur de Cabinet du Vice-président Ikililou Dhoinine de 2006 à 2011, Conseiller privé du chef de l'État de 2011 à 2012, auteur d'un coup d'État lui ayant permis de chasser de la Direction du Protocole d'État Hachim Saïd Avilaza, chef du projet destiné à faire chasser de son poste Hamada Madi Boléro, pour devenir le «Laborantin» du chef de l'État. Si l'affaire n'était pas dramatique, elle aurait prêté aux sarcasmes et au ridicule. Commençons par le commencement.
Daroussi Alaoui réunit dans le plus grand secret de Polichinelle des membres éminents de la Coordination de la Ville de Fomboni et leur tint le discours suivant: «La composition du gouvernement du 13 juillet 2013 n'a rien apporté à la ville de Fomboni. Comme le chef de l'État va remanier son Cabinet, Fomboni doit faire son rattrapage, qui doit commencer par la récupération du poste de Directeur du Cabinet, car si Hamada Madi Boléro est utile techniquement, il est nocif politiquement». Certaines personnes présentes à la réunion ne savaient même pas pourquoi Daroussi Alaoui les avait convoquées. Ils ont été manipulés car, après ce petit galop d'essai, on les embarqua pour le bureau du Président, où la même théorie a été répétée: «Boléro est utile techniquement, mais nocif politiquement», et Daroussi Alaoui qui ne faisait pas partie de la délégation doit prendre sa place. Le chef d'État expliqua patiemment: «Je n'ai pas envisagé de remanier mon Cabinet, mais en politique, on ne sait jamais. Je travaille avec Daroussi Alaoui depuis 2006. Je connais ses capacités. Techniquement, Boléro m'est très utile. Daroussi Alaoui occupe un poste stratégique, car il est compétent même sur la nourriture que je consomme. Il a des capacités d'adaptation, mais je n'ai pas le temps de le faire former pendant quatre mois, pour le rendre opérationnel».
Le chef de l'État a parfaitement compris que la délégation est entièrement manipulée par le bon Daroussi Alaoui, à qui il a posé une seule question: «T'estimes-tu capable de faire le travail que fait Boléro?». Le Président a tout rapporté à Hamada Madi Boléro, qui l'avait prié de ne pas lui dire que la «victime» était au courant. Mais, le Président fit comprendre à son chef du Protocole que Hamada Madi Boléro était au courant de tout. Ce qui a créé un climat polaire entre les deux hommes, Daroussi Alaoui faisant tout pour éviter de se retrouver en face de son ennemi intime. En réalité, de telles magouilles n'étonnent aucun Mohélien, car jouer les mouchards est le sport national des politiciens mohéliens. Empêchez un politicien mohélien de se transformer en mouchard, et il quitte la scène politique.
Examinons les faits de manière objective. Daroussi Alaoui, qui s'est fait distinguer par son regard scotché sur le plafond de la salle de l'Élysée où son chef a signé, le 18 juin 2013, avec François Hollande, la fameuse déclaration, est entré en politique en 2006 avec Ikililou Dhoinine, n'a jamais fait la moindre déclaration publique, ne serait-ce que pour jouer les professeurs agrégés de français et de mathématiques comme son ennemi cordial Hamada Madi Boléro. Certes, il circule beaucoup dans les quartiers de Fomboni, Mohéli, car il veut cumuler le poste de Directeur de Cabinet du Président, chargé de la Défense à un mandat de Député! Mais, il n'a pas encore fait la preuve de sa compétence. Tout comme le «séminariste» Saïd Mohamed Ali Saïd, secrétaire général du gouvernement, Premier ministre putatif, grand maître de la gouvernance des séminaires futiles et réunions de poules ne pondant pas des ufs car atteintes de réunionite, il n'a aucune capacité rédactionnelle, aucun talent oratoire, aucun sens du travail organisé, aucun sens de la compétence.
Une seule preuve. Samedi 5 octobre 2013, le grave incident diplomatique qui a plongé Beït-Salam dans l'embarras, en présence d'une délégation parlementaire du Gabon, n'est imputable qu'à un seul homme: Daroussi Alaoui, qui a été incapable de comprendre que le protocole d'État exige que le discours que doit prononcer le chef de l'État doit se trouver sur le pupitre, avant l'entrée du Président dans la salle où il doit être prononcé. Or, le 5 octobre 2013, Daroussi Alaoui a ramené le discours du chef de l'État une éternité après l'entrée du patron dans la salle. Et, ce n'était pas le bon discours. Une autre éternité après, on rapporta le bon discours. C'est honteux et grave. Un jour, un autre chef d'État incompétent avait reçu 2 versions du même discours et les avait lues toutes les deux! L'incompétence mène à tout.
La faute à qui? Au Président. Voici ce qu'un spécialiste dit du protocole: «L'histoire diplomatique classique a fait du protocole une pierre de touche de la règle de l'égalité souveraine des États. Le protocole est alors le sel de la diplomatie, des relations formelles entre sujets égaux de la communauté internationale» Joseph Owona: Le système diplomatique. Le protocole, in Sikhe Camara et Joseph Owona: Droit international et relations internationales, in Encyclopédie juridique de l'Afrique, Tome II, Les Nouvelles Éditions africaines, Abidjan, Dakar et Lomé, 1982, p. 161. Ce n'est donc pas un travail pour mouchards et comploteurs, mais une affaire d'experts. Et, il existe des manuels de protocole, que les fonctionnaires de l'Ambassade des Comores à Paris pourraient lui faire parvenir. En même temps, il pourrait prendre des cours chez le meilleur spécialiste comorien de la question, un Fombonien comme lui, qui travaille au ministère des Relations extérieures.
Allons plus loin. Aujourd'hui, un chef du protocole aux Comores est appelé «porte-colis», puisque la fonction a été traînée dans la boue par ceux qui l'ont banalisée. Or, le protocole est au cur du pouvoir. Faut-il donner un exemple? Quand le Roi Mohammed VI succéda à son père le 23 juillet 1999, il a envoyé à la retraite la plupart des collaborateurs de celui-ci, et les remplaça par des quadras, sauf les deux personnes chargées du Protocole: le Chambellan Brahim Frej (né en 1927) et Abdelhak Lamrini (né en 1934), Directeur du Protocole, de la Chancellerie et de la Maison royale. On ne plaisante pas avec le Protocole.
On doit déplorer l'amateurisme et le je-m'en-foutisme des «Mohéliens» du chef de l'État. Aucun d'entre eux n'a prouvé sa compétence et son talent. Aucun d'entre eux ne sait où il travaille. Ils sont partout, mais ne sont pas en état d'aider un Président qui ne veut pas qu'on l'aide. Le dénoncer aujourd'hui suscite des injures dignes des Qoraïchites, refusant de croire en l'Islam, mais demain, ceux qui refusent d''écouter un son autre que celui de leur voix devront le payer très cher , malheureusement sur le dos du peuple comorien.
Par ARM
www.lemohelien.com - Mercredi 9 Octobre 2013
Selon Daroussi Allaoui, «Boléro est utile techniquement, mais nocif politiquement».
La nouvelle circule depuis lundi 7 octobre 2013: «Il se trame quelque chose car Hamada Madi Boléro est à Mohéli en ce moment, et on annonce l'arrivée de Fouad Mohadji sur l'île entre demain et après-demain». Par la suite, il s'avéra que des partisans du Vice-président Fouad Mohadji quittent la Grande-Comore en cachette et arrivent «clandestinement» sur l'île de Mohéli, où est attendue l'arrivée du Docteur Fouad Mohadji. Ici et là, il se chuchote qu'un défilé contre le chef de l'État est en cours de préparation à Mohéli, et que le Vice-président Fouad Mohadji sera à sa tête. Rumeur? Fantasme? Attendons, et nous verrons. En tout état de cause, après quelques semaines de fausse accalmie, le volcan institutionnel à la tête de l'État est en train de se réveiller, juste à un moment où les observateurs se demandaient si finalement la sagesse l'avait emporté. Les événements à venir sur l'île de Mohéli vont apprendre aux Comoriens si le massacre va continuer ou si la sagesse l'a emporté.
Si on s'attend à ce que les ennemis s'entredéchirent, on espérait tout de même à ce qu'il y ait un peu de cohésion dans les rangs des «Mohéliens» du chef de l'État. Or, il n'en est rien. Et, au centre de la cabale, un homme: Hamada Madi Boléro, Directeur de Cabinet du chef de l'État, chargé de la Défense. La cabale est menée par Daroussi Alaoui, Directeur de Cabinet du Vice-président Ikililou Dhoinine de 2006 à 2011, Conseiller privé du chef de l'État de 2011 à 2012, auteur d'un coup d'État lui ayant permis de chasser de la Direction du Protocole d'État Hachim Saïd Avilaza, chef du projet destiné à faire chasser de son poste Hamada Madi Boléro, pour devenir le «Laborantin» du chef de l'État. Si l'affaire n'était pas dramatique, elle aurait prêté aux sarcasmes et au ridicule. Commençons par le commencement.
Daroussi Alaoui réunit dans le plus grand secret de Polichinelle des membres éminents de la Coordination de la Ville de Fomboni et leur tint le discours suivant: «La composition du gouvernement du 13 juillet 2013 n'a rien apporté à la ville de Fomboni. Comme le chef de l'État va remanier son Cabinet, Fomboni doit faire son rattrapage, qui doit commencer par la récupération du poste de Directeur du Cabinet, car si Hamada Madi Boléro est utile techniquement, il est nocif politiquement». Certaines personnes présentes à la réunion ne savaient même pas pourquoi Daroussi Alaoui les avait convoquées. Ils ont été manipulés car, après ce petit galop d'essai, on les embarqua pour le bureau du Président, où la même théorie a été répétée: «Boléro est utile techniquement, mais nocif politiquement», et Daroussi Alaoui qui ne faisait pas partie de la délégation doit prendre sa place. Le chef d'État expliqua patiemment: «Je n'ai pas envisagé de remanier mon Cabinet, mais en politique, on ne sait jamais. Je travaille avec Daroussi Alaoui depuis 2006. Je connais ses capacités. Techniquement, Boléro m'est très utile. Daroussi Alaoui occupe un poste stratégique, car il est compétent même sur la nourriture que je consomme. Il a des capacités d'adaptation, mais je n'ai pas le temps de le faire former pendant quatre mois, pour le rendre opérationnel».
Le chef de l'État a parfaitement compris que la délégation est entièrement manipulée par le bon Daroussi Alaoui, à qui il a posé une seule question: «T'estimes-tu capable de faire le travail que fait Boléro?». Le Président a tout rapporté à Hamada Madi Boléro, qui l'avait prié de ne pas lui dire que la «victime» était au courant. Mais, le Président fit comprendre à son chef du Protocole que Hamada Madi Boléro était au courant de tout. Ce qui a créé un climat polaire entre les deux hommes, Daroussi Alaoui faisant tout pour éviter de se retrouver en face de son ennemi intime. En réalité, de telles magouilles n'étonnent aucun Mohélien, car jouer les mouchards est le sport national des politiciens mohéliens. Empêchez un politicien mohélien de se transformer en mouchard, et il quitte la scène politique.
Examinons les faits de manière objective. Daroussi Alaoui, qui s'est fait distinguer par son regard scotché sur le plafond de la salle de l'Élysée où son chef a signé, le 18 juin 2013, avec François Hollande, la fameuse déclaration, est entré en politique en 2006 avec Ikililou Dhoinine, n'a jamais fait la moindre déclaration publique, ne serait-ce que pour jouer les professeurs agrégés de français et de mathématiques comme son ennemi cordial Hamada Madi Boléro. Certes, il circule beaucoup dans les quartiers de Fomboni, Mohéli, car il veut cumuler le poste de Directeur de Cabinet du Président, chargé de la Défense à un mandat de Député! Mais, il n'a pas encore fait la preuve de sa compétence. Tout comme le «séminariste» Saïd Mohamed Ali Saïd, secrétaire général du gouvernement, Premier ministre putatif, grand maître de la gouvernance des séminaires futiles et réunions de poules ne pondant pas des ufs car atteintes de réunionite, il n'a aucune capacité rédactionnelle, aucun talent oratoire, aucun sens du travail organisé, aucun sens de la compétence.
Une seule preuve. Samedi 5 octobre 2013, le grave incident diplomatique qui a plongé Beït-Salam dans l'embarras, en présence d'une délégation parlementaire du Gabon, n'est imputable qu'à un seul homme: Daroussi Alaoui, qui a été incapable de comprendre que le protocole d'État exige que le discours que doit prononcer le chef de l'État doit se trouver sur le pupitre, avant l'entrée du Président dans la salle où il doit être prononcé. Or, le 5 octobre 2013, Daroussi Alaoui a ramené le discours du chef de l'État une éternité après l'entrée du patron dans la salle. Et, ce n'était pas le bon discours. Une autre éternité après, on rapporta le bon discours. C'est honteux et grave. Un jour, un autre chef d'État incompétent avait reçu 2 versions du même discours et les avait lues toutes les deux! L'incompétence mène à tout.
La faute à qui? Au Président. Voici ce qu'un spécialiste dit du protocole: «L'histoire diplomatique classique a fait du protocole une pierre de touche de la règle de l'égalité souveraine des États. Le protocole est alors le sel de la diplomatie, des relations formelles entre sujets égaux de la communauté internationale» Joseph Owona: Le système diplomatique. Le protocole, in Sikhe Camara et Joseph Owona: Droit international et relations internationales, in Encyclopédie juridique de l'Afrique, Tome II, Les Nouvelles Éditions africaines, Abidjan, Dakar et Lomé, 1982, p. 161. Ce n'est donc pas un travail pour mouchards et comploteurs, mais une affaire d'experts. Et, il existe des manuels de protocole, que les fonctionnaires de l'Ambassade des Comores à Paris pourraient lui faire parvenir. En même temps, il pourrait prendre des cours chez le meilleur spécialiste comorien de la question, un Fombonien comme lui, qui travaille au ministère des Relations extérieures.
Allons plus loin. Aujourd'hui, un chef du protocole aux Comores est appelé «porte-colis», puisque la fonction a été traînée dans la boue par ceux qui l'ont banalisée. Or, le protocole est au cur du pouvoir. Faut-il donner un exemple? Quand le Roi Mohammed VI succéda à son père le 23 juillet 1999, il a envoyé à la retraite la plupart des collaborateurs de celui-ci, et les remplaça par des quadras, sauf les deux personnes chargées du Protocole: le Chambellan Brahim Frej (né en 1927) et Abdelhak Lamrini (né en 1934), Directeur du Protocole, de la Chancellerie et de la Maison royale. On ne plaisante pas avec le Protocole.
On doit déplorer l'amateurisme et le je-m'en-foutisme des «Mohéliens» du chef de l'État. Aucun d'entre eux n'a prouvé sa compétence et son talent. Aucun d'entre eux ne sait où il travaille. Ils sont partout, mais ne sont pas en état d'aider un Président qui ne veut pas qu'on l'aide. Le dénoncer aujourd'hui suscite des injures dignes des Qoraïchites, refusant de croire en l'Islam, mais demain, ceux qui refusent d''écouter un son autre que celui de leur voix devront le payer très cher , malheureusement sur le dos du peuple comorien.
Par ARM
www.lemohelien.com - Mercredi 9 Octobre 2013