Le 2 Février 2013, un groupe de jeunes cambrioleurs dévalisait le magasin « KALO » de Kawéni pour un préjudice estimé à 18.000 €. La Police ...
Le 2 Février 2013, un groupe de jeunes cambrioleurs dévalisait le magasin « KALO » de Kawéni pour un préjudice estimé à 18.000 €. La Police interpellait 4 suspects porteurs d'une télévision volée et l'enquête débutait. Peu de temps après, une information judiciaire était confiée au Juge d'instruction, Hakim Karki.
De longues investigations allaient conduire à l'identification et à l'interpellation de tous les participants au vol de la société « Kalo » mais également à l'identification de 16 autres victimes (sociétés privées, administrations ou cabinets d'avocats), toutes situées à Kawéni et en la zone « Nel ».
Les surveillances mises en œuvre permettaient de mieux comprendre comment fonctionnaient ce recéleur professionnel et les jeunes cambrioleurs l'approvisionnant.
Ainsi, il en ressortait que le recéleur, anjouanais en situation irrégulière, s'était établi en toute illégalité comme réparateur d'ordinateurs dans un banga de Kawéni. Au début de ses activités, il se contentait d'escroquer ses clients en leur disant que leur matériel n'était pas réparable mais en leur proposant de leur vendre du matériel de meilleure qualité. Puis, au contact de 3 bandes de voleurs de Kawéni, il commençait à racheter à bon prix du matériel volé. Assez compétent dans son genre, il savait réinitialiser le matériel et le rendre « vierge » de son contenu. Les cambrioleurs, dirigés par des « chefs » bien connus du commissariat, du TGI et de Majicavo... avouaient lors de leurs gardes à vue respectives, qu'ils préféraient travailler avec ce recéleur car « il payait bien et ne tentait jamais de les escroquer ».
Par exemple, les prix de rachat d'objets volés étaient fixés à environ 120 € pour un ordinateur de bureau complet, à 250 € pour une TV grand écran plat, à 2,50 € pour une clef USB ou encore à 50 € pour un disque dur de bonne capacité.
Le 22 Octobre 2013, le recéleur était interpellé et placé en garde à vue. Jouant parfaitement aux imbéciles dans un premier temps, il finissait par décrire son mode de fonctionnement dans les moindres détails même s'il minimisait les gains obtenus et la quantité des objets volés revendus.
Il décrivait notamment sa clientèle comme se partageant en deux catégories. Pour une petite part, il avait comme clients des anjouanais qui souhaitent envoyer des ordinateurs au pays pour se faire valoir vis-à-vis de leurs familles et pour une grande majorité, des mahorais qui venaient de toute l'île avec, notamment, des pères de familles qui y voyaient un moyen d'équiper en ordinateurs et à moindre coût, leurs enfants dans chacun de leurs foyers respectifs...
Le préjudice total (vols et dégradations) est difficile à évaluer mais se monte à plusieurs dizaines de milliers d'euros, sachant que les seuls vols commis chez « Kalo » et « Orange » sont évalués à environ 46.000 €.
Au total, et tout au long de l'enquête, 12 mis en cause ont été identifiés pour leurs rôles respectifs dans les 17 vols avec effraction commis entre le 09 Avril 2012 et le 24 Juin 2013 et les recels qui en ont découlé. Quant au recéleur principal, il a été présenté devant le magistrat instructeur dans la soirée du 25 Octobre 2013 en compagnie de l'un des cambrioleurs interpellé dans les mêmes temps.
Source : KTV
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De longues investigations allaient conduire à l'identification et à l'interpellation de tous les participants au vol de la société « Kalo » mais également à l'identification de 16 autres victimes (sociétés privées, administrations ou cabinets d'avocats), toutes situées à Kawéni et en la zone « Nel ».
Les surveillances mises en œuvre permettaient de mieux comprendre comment fonctionnaient ce recéleur professionnel et les jeunes cambrioleurs l'approvisionnant.
Ainsi, il en ressortait que le recéleur, anjouanais en situation irrégulière, s'était établi en toute illégalité comme réparateur d'ordinateurs dans un banga de Kawéni. Au début de ses activités, il se contentait d'escroquer ses clients en leur disant que leur matériel n'était pas réparable mais en leur proposant de leur vendre du matériel de meilleure qualité. Puis, au contact de 3 bandes de voleurs de Kawéni, il commençait à racheter à bon prix du matériel volé. Assez compétent dans son genre, il savait réinitialiser le matériel et le rendre « vierge » de son contenu. Les cambrioleurs, dirigés par des « chefs » bien connus du commissariat, du TGI et de Majicavo... avouaient lors de leurs gardes à vue respectives, qu'ils préféraient travailler avec ce recéleur car « il payait bien et ne tentait jamais de les escroquer ».
Par exemple, les prix de rachat d'objets volés étaient fixés à environ 120 € pour un ordinateur de bureau complet, à 250 € pour une TV grand écran plat, à 2,50 € pour une clef USB ou encore à 50 € pour un disque dur de bonne capacité.
Le 22 Octobre 2013, le recéleur était interpellé et placé en garde à vue. Jouant parfaitement aux imbéciles dans un premier temps, il finissait par décrire son mode de fonctionnement dans les moindres détails même s'il minimisait les gains obtenus et la quantité des objets volés revendus.
Il décrivait notamment sa clientèle comme se partageant en deux catégories. Pour une petite part, il avait comme clients des anjouanais qui souhaitent envoyer des ordinateurs au pays pour se faire valoir vis-à-vis de leurs familles et pour une grande majorité, des mahorais qui venaient de toute l'île avec, notamment, des pères de familles qui y voyaient un moyen d'équiper en ordinateurs et à moindre coût, leurs enfants dans chacun de leurs foyers respectifs...
Le préjudice total (vols et dégradations) est difficile à évaluer mais se monte à plusieurs dizaines de milliers d'euros, sachant que les seuls vols commis chez « Kalo » et « Orange » sont évalués à environ 46.000 €.
Au total, et tout au long de l'enquête, 12 mis en cause ont été identifiés pour leurs rôles respectifs dans les 17 vols avec effraction commis entre le 09 Avril 2012 et le 24 Juin 2013 et les recels qui en ont découlé. Quant au recéleur principal, il a été présenté devant le magistrat instructeur dans la soirée du 25 Octobre 2013 en compagnie de l'un des cambrioleurs interpellé dans les mêmes temps.
Source : KTV
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