Le candidat de Marc Ravalomanana à l’élection présidentielle malgache, Jean Louis Robinso n, a proposé dimanche, à moins de deux semaines d...
Le candidat de Marc Ravalomanana à l’élection présidentielle malgache,
Jean Louis Robinson, a proposé dimanche, à moins de deux semaines du
premier tour, de nommer Premier ministre l’épouse de l’ancien président
renversé, Mme Lalao Ravalomanana s’il est élu. «Nous remercions
Lalao Ravalomanana pour sa présence ici aujourd’hui, elle est toujours à
nos côtés, alors nous nous sommes demandés pourquoi ne pas proposer
»Neny« (en français »maman«, titre attribué à l’ex-première dame, ndlr)
comme Premier ministre», a lancé M. Robinson lors d’un meeting dans
la capitale.
Mme Ravalomanana est rentrée dans son pays en mars, en principe uniquement pour se rendre au chevet de sa mère, récemment décédée, alors que son mari est contraint à l’exil en Afrique du Sud depuis sa chute début 2009. Mais loin de se contenter de vaquer à ses obligations familiales, elle s’est d’abord déclarée candidate pour le compte de son époux, en infraction avec les conditions de résidence figurant dans le code électoral. Elle n’y a renoncé qu’après d’intenses tractations et pressions internationales. Et ces jours-ci, elle fait publiquement campagne avec M. Robinson. Les deux «absents» de la compétition, Andry Rajoelina, -président du régime de transition, qui devra céder son poste après l’élection- et M. Ravalomanana lui-même, restent néanmoins plus que jamais dans la course pour garder le pouvoir.sudinfo.be d’AFP, d’AP et de Belga
Mme Ravalomanana est rentrée dans son pays en mars, en principe uniquement pour se rendre au chevet de sa mère, récemment décédée, alors que son mari est contraint à l’exil en Afrique du Sud depuis sa chute début 2009. Mais loin de se contenter de vaquer à ses obligations familiales, elle s’est d’abord déclarée candidate pour le compte de son époux, en infraction avec les conditions de résidence figurant dans le code électoral. Elle n’y a renoncé qu’après d’intenses tractations et pressions internationales. Et ces jours-ci, elle fait publiquement campagne avec M. Robinson. Les deux «absents» de la compétition, Andry Rajoelina, -président du régime de transition, qui devra céder son poste après l’élection- et M. Ravalomanana lui-même, restent néanmoins plus que jamais dans la course pour garder le pouvoir.sudinfo.be d’AFP, d’AP et de Belga