Plusieurs enquêtes montrent que l'obésité devient un problème sanitaire majeur dans le monde arabe. Les femmes sont davantage touchées q...
Plusieurs enquêtes montrent que l'obésité devient un problème sanitaire majeur dans le monde arabe. Les femmes sont davantage touchées que les hommes.
Le monde arabe change, les habitudes alimentaires aussi. Plusieurs enquêtes menées par l'Association internationale pour l'étude de l'obésité montrent que le taux d'obésité des femmes est nettement plus élevé que celui des hommes.
Dans certains pays de la région, près de la moitié des femmes sont en surpoids, relaie le site nature.com. Au Koweït, 47,9% des femmes sont obèses, contre 34,6% des hommes . Au Qatar et en Arabie saoudite, l'obésité touche autour de 45,3% et 44% des femmes - près du double du taux chez les hommes.
Les causes de l'augmentation varient, certes, en fonction des origines géographiques, culturelles et sociales. Mais un élément se retrouve dans la quasi-totalité des pays: la hausse calorifique de l'alimentation. L'apparition des régimes à l'occidentale il y a environ trois décennies indique que ce phénomène n'est pas nouveau.
Mais ce qui inquiète les organisations de santé, c'est que la courbe du poids ne baisse pas, au contraire, elle continue de grimper. Et il faut parfois y voir une conséquence des mutations sociales. Les femmes actives vont davantage manger de la junk food et des aliments gras pendant leur pause déjeuner. Aux plats traditionnels, se sont ajoutés des produits plus industriels et plus caloriques, comme les boissons gazeuses. Dans certaines familles, un repas sans «gazuz» est inenvisageable.
Au Maroc et en Tunisie, les femmes peinent à perdre du poids après leur grossesse, faute de suivi après l'accouchement, explique Najat Mokhtar, présidente de la Société marocaine de nutrition. Dans les régions rurales, le surpoids est plus rare. Les femmes y sont beaucoup plus actives et leur alimentation plus saine.
Autres causes mises en avant dans les différentes enquêtes, l'accès aux structures de sports principalement réservé aux hommes dans les pays du Golfe et l'embonpoint vu comme un signe apparent de richesse. Pour lutter contre cela, les acteurs de la santé plaident pour un engagement plus actif des gouvernements. Comme le cancer, l'obésité doit devenir une priorité sanitaire.
Lu sur Nature.com
Le monde arabe change, les habitudes alimentaires aussi. Plusieurs enquêtes menées par l'Association internationale pour l'étude de l'obésité montrent que le taux d'obésité des femmes est nettement plus élevé que celui des hommes.
Dans certains pays de la région, près de la moitié des femmes sont en surpoids, relaie le site nature.com. Au Koweït, 47,9% des femmes sont obèses, contre 34,6% des hommes . Au Qatar et en Arabie saoudite, l'obésité touche autour de 45,3% et 44% des femmes - près du double du taux chez les hommes.
Les causes de l'augmentation varient, certes, en fonction des origines géographiques, culturelles et sociales. Mais un élément se retrouve dans la quasi-totalité des pays: la hausse calorifique de l'alimentation. L'apparition des régimes à l'occidentale il y a environ trois décennies indique que ce phénomène n'est pas nouveau.
Mais ce qui inquiète les organisations de santé, c'est que la courbe du poids ne baisse pas, au contraire, elle continue de grimper. Et il faut parfois y voir une conséquence des mutations sociales. Les femmes actives vont davantage manger de la junk food et des aliments gras pendant leur pause déjeuner. Aux plats traditionnels, se sont ajoutés des produits plus industriels et plus caloriques, comme les boissons gazeuses. Dans certaines familles, un repas sans «gazuz» est inenvisageable.
Au Maroc et en Tunisie, les femmes peinent à perdre du poids après leur grossesse, faute de suivi après l'accouchement, explique Najat Mokhtar, présidente de la Société marocaine de nutrition. Dans les régions rurales, le surpoids est plus rare. Les femmes y sont beaucoup plus actives et leur alimentation plus saine.
Autres causes mises en avant dans les différentes enquêtes, l'accès aux structures de sports principalement réservé aux hommes dans les pays du Golfe et l'embonpoint vu comme un signe apparent de richesse. Pour lutter contre cela, les acteurs de la santé plaident pour un engagement plus actif des gouvernements. Comme le cancer, l'obésité doit devenir une priorité sanitaire.
Lu sur Nature.com