A Madagascar, la campagne électorale pour la présidentielle commence officiellement demain, le mardi 24 septembre 2013. Les 33 candidats en ...
A Madagascar, la campagne électorale pour la présidentielle commence officiellement demain, le mardi 24 septembre 2013. Les 33 candidats en lice ont un mois pour se faire connaître avant le scrutin du 25 octobre. L’un des enjeux du scrutin est l’électorat paysan puisqu’au moins 70% de la population vit à la campagne et leurs attentes sont grandes.
Mandrifehariva est un hameau à une trentaine de kilomètres de la capitale, Antananarivo. On n’y trouve pas d’électricité ni d’eau courante, mais quelques postes de radio à piles, des téléphones portables aussi que les habitants rechargent lorsque quelqu’un monte en ville. Des liens ténus avec l’extérieur mais suffisants pour savoir qu’il y aura bientôt des élections.
«La date des élections change tout le temps et à la fin je ne sais plus quand aura lieu la prochaine élection, mais on attend la décision des responsables», explique Berthin, 63 ans, cultivateur et maçon. Sa voisine, Zénaïde est plus informée car elle écoute régulièrement la radio : «D’abord, c’est notre droit de citoyen de voter. Ensuite, les gens d’ici à la campagne devraient s’informer car beaucoup ne connaissent pas les candidats et ne savent pas pour qui voter». Tantely, 28 ans, n’a pas choisi son candidat, mais il s’intéresse aussi à l’élection «car cette élection va sortir le pays de la crise».
Parmi les sujets de préoccupation pour les électeurs, la sortie de crise. Autres sujets de motivation, l'augmentation depuis quatre ans des prix des engrais et des denrées alimentaires et certains évoquent aussi la recrudescence des attaques de bandits ces derniers temps. Par RFI
Mandrifehariva est un hameau à une trentaine de kilomètres de la capitale, Antananarivo. On n’y trouve pas d’électricité ni d’eau courante, mais quelques postes de radio à piles, des téléphones portables aussi que les habitants rechargent lorsque quelqu’un monte en ville. Des liens ténus avec l’extérieur mais suffisants pour savoir qu’il y aura bientôt des élections.
«La date des élections change tout le temps et à la fin je ne sais plus quand aura lieu la prochaine élection, mais on attend la décision des responsables», explique Berthin, 63 ans, cultivateur et maçon. Sa voisine, Zénaïde est plus informée car elle écoute régulièrement la radio : «D’abord, c’est notre droit de citoyen de voter. Ensuite, les gens d’ici à la campagne devraient s’informer car beaucoup ne connaissent pas les candidats et ne savent pas pour qui voter». Tantely, 28 ans, n’a pas choisi son candidat, mais il s’intéresse aussi à l’élection «car cette élection va sortir le pays de la crise».
Parmi les sujets de préoccupation pour les électeurs, la sortie de crise. Autres sujets de motivation, l'augmentation depuis quatre ans des prix des engrais et des denrées alimentaires et certains évoquent aussi la recrudescence des attaques de bandits ces derniers temps. Par RFI