Antananarivo — Une bombe artisanale posée devant un centre culturel français d'Antananarivo a été désamorcée après l'explosion d...
Antananarivo — Une bombe artisanale posée devant un centre culturel
français d'Antananarivo a été désamorcée après l'explosion d'une
première bombe devant un hôtel du centre revendiquée par un groupe
nationaliste, a déclaré vendredi la gendarmerie malgache.
"On nous a alertés qu'une bombe avait été posée devant l'IFM (Institut Français de Madagascar) hier (jeudi) vers 19h00 (16h00 GMT) dans une petite sacoche et ce sont les militaires qui l'ont désamorcée", a déclaré le colonel Florens Rakotomahanina, commandant de la circonscription de la gendarmerie nationale d'Antananarivo lors d'une conférence de presse.
La gendarmerie soupçonne le groupe autoproclamé "Défenseurs de la Souveraineté Nationale", qui a revendiqué jeudi l'explosion jeudi matin d'une bombe artisanale à l'entrée d'un hôtel en plein coeur de la capitale, n'occasionnant que de faibles dégâts.
Ce groupe reproche à la communauté internationale sa trop grande ingérence dans le processus électoral malgache, notamment pour avoir exigé le retrait de trois des candidats favoris de la prochaine présidentielle, en raison de leur non-respect des conditions d'éligibilité.
Des élections présidentielle et législatives prévues le 25 octobre sont censées mettre un terme à la crise politique qui sévit depuis quatre ans.
En 2009 le renversement du président Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina à l'époque maire d'Antananarivo a isolé la Grande Ile et l'a privée de la majeure partie des aides internationales. Depuis la criminalité est en hausse et la capitale est en proie à l'insécurité. Par AFP
"On nous a alertés qu'une bombe avait été posée devant l'IFM (Institut Français de Madagascar) hier (jeudi) vers 19h00 (16h00 GMT) dans une petite sacoche et ce sont les militaires qui l'ont désamorcée", a déclaré le colonel Florens Rakotomahanina, commandant de la circonscription de la gendarmerie nationale d'Antananarivo lors d'une conférence de presse.
La gendarmerie soupçonne le groupe autoproclamé "Défenseurs de la Souveraineté Nationale", qui a revendiqué jeudi l'explosion jeudi matin d'une bombe artisanale à l'entrée d'un hôtel en plein coeur de la capitale, n'occasionnant que de faibles dégâts.
Ce groupe reproche à la communauté internationale sa trop grande ingérence dans le processus électoral malgache, notamment pour avoir exigé le retrait de trois des candidats favoris de la prochaine présidentielle, en raison de leur non-respect des conditions d'éligibilité.
Des élections présidentielle et législatives prévues le 25 octobre sont censées mettre un terme à la crise politique qui sévit depuis quatre ans.
En 2009 le renversement du président Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina à l'époque maire d'Antananarivo a isolé la Grande Ile et l'a privée de la majeure partie des aides internationales. Depuis la criminalité est en hausse et la capitale est en proie à l'insécurité. Par AFP