Deux décharges illégales sont en feu depuis des jours à Chirongui et Dzoumogné. Les incendies sont volontaires pour tenter de réduire la ...
Deux décharges illégales sont en feu depuis
des jours à Chirongui et Dzoumogné. Les incendies sont volontaires pour
tenter de réduire la masse des déchets stockés et un nuage de dioxines recouvre désormais les vallées.
Une catastrophe humaine mais aussi écologique est sur le point de se produire. Les petits-terriens connaissent bien le phénomène. Tous les jours, la décharge publique illégale des Badamiers est en feu pour gagner de la place. C'est illégal. La population se plaint, les toux sont parfois compliquées, beaucoup dont les médecins s'inquiètent et parlent d'intoxications répétées. À Dzoumogné, le foyer est en surface mais aussi en profondeur, tout comme à Chirongui où les dioxines retombent sur le village en contre bas. Un médecin a même signalé aux autorités l'explosion des cas de malades souffrant de troubles respiratoires dus aux fumées. A Dzoumogné, le désastre est tel qu'une nappe épaisse s'est positionnée sur la vallée et stagne au dessus des habitations, des champs, de la forêt. Les légumes cultivés pourrissent, les animaux meurent. Pire encore, hier matin, des jerricanes d'essence étaient vidées sur les détritus pour que le feu reprenne de plus belle en surface pour détruire les arrivages du jour et de la veille. (KTV)
Une catastrophe humaine mais aussi écologique est sur le point de se produire. Les petits-terriens connaissent bien le phénomène. Tous les jours, la décharge publique illégale des Badamiers est en feu pour gagner de la place. C'est illégal. La population se plaint, les toux sont parfois compliquées, beaucoup dont les médecins s'inquiètent et parlent d'intoxications répétées. À Dzoumogné, le foyer est en surface mais aussi en profondeur, tout comme à Chirongui où les dioxines retombent sur le village en contre bas. Un médecin a même signalé aux autorités l'explosion des cas de malades souffrant de troubles respiratoires dus aux fumées. A Dzoumogné, le désastre est tel qu'une nappe épaisse s'est positionnée sur la vallée et stagne au dessus des habitations, des champs, de la forêt. Les légumes cultivés pourrissent, les animaux meurent. Pire encore, hier matin, des jerricanes d'essence étaient vidées sur les détritus pour que le feu reprenne de plus belle en surface pour détruire les arrivages du jour et de la veille. (KTV)