À Madagascar, les détails de la mise en place des élections se règlent les uns après les autres. Le premier tour de la présidentielle aura l...
À Madagascar, les détails de la mise en place des élections se règlent les uns après les autres. Le premier tour de la présidentielle aura lieu le 25 octobre et le second, qui sera jumelé avec les législatives, le 20 décembre. Après l’éviction des trois principaux candidats, il en reste encore 33, dont de nombreux acteurs de la Transition.
Avec ces élections, c’est la page de la Transition qui se
tourne puisqu’il s’agira d’un régime élu. Mais quand on examine la liste
des 33 candidats retenus, on s'aperçoit que les hommes de la
Transition, eux, sont toujours présents.
Et en nombre. Onze d’entre eux sont, ou ont été, des proches d'Andry Rajoelina, depuis sa prise de pouvoir en 2009. Parmi ces candidats figurent deux anciens Premiers ministres de la Transition, deux vice-présidents, deux vice-Premiers ministres, et quatre ministres ou anciens ministres.
Le perdant Ravalomanana
Par ailleurs, aucun de ces 33 candidats n’est un représentant ou un héritier de la mouvance Ravalomanana, celle du président renversé par la Transition. Selon Toavina Ralamboumahay, auteur de deux livres sur la crise politique malgache, le grand perdant dans cette liste est justement l'ancien régime de Marc Ravalomanana,
À noter enfin la présence de deux femmes parmi ces 33 candidats, notamment un des électrons libres dans cette liste : il s’agit de Sarah Georget, présidente du parti Vert de Madagascar. Par RFI
Et en nombre. Onze d’entre eux sont, ou ont été, des proches d'Andry Rajoelina, depuis sa prise de pouvoir en 2009. Parmi ces candidats figurent deux anciens Premiers ministres de la Transition, deux vice-présidents, deux vice-Premiers ministres, et quatre ministres ou anciens ministres.
Le perdant Ravalomanana
Par ailleurs, aucun de ces 33 candidats n’est un représentant ou un héritier de la mouvance Ravalomanana, celle du président renversé par la Transition. Selon Toavina Ralamboumahay, auteur de deux livres sur la crise politique malgache, le grand perdant dans cette liste est justement l'ancien régime de Marc Ravalomanana,
À noter enfin la présence de deux femmes parmi ces 33 candidats, notamment un des électrons libres dans cette liste : il s’agit de Sarah Georget, présidente du parti Vert de Madagascar. Par RFI