Victorieuse en 2002, Serena Williams a remporté son deuxième Roland-Garros en dominant Maria Sharapova en finale (6-4, 6-4). A 31 ans...
Victorieuse en 2002, Serena Williams a remporté son deuxième Roland-Garros en dominant Maria Sharapova en finale (6-4, 6-4). A 31 ans. Un record.
Onze ans après son premier sacre à Roland-Garros, Serena Williams a reconquis la Coupe Suzanne-Lenglen, samedi à Paris, aux dépens de Maria Sharapova, pourtant tenante du titre (6-4, 6-4). Une performance qui lui permet d'enlever son seizième titre du Grand Chelem, son troisième sur les quatre derniers majeurs, et de devenir, à 31 ans (et 247 jours), la joueuse la plus âgée de l'ère Open à s'imposer Porte d'Auteuil. L'Américaine, numéro un mondiale en puissance, devient même la quatrième joueuse depuis 1968 à remporter chaque titre majeur au moins deux fois, après Steffi Graf, Martina Navratilova et Chris Evert. Et un peu la référence du moment.
Malgré le challenge, Maria Sharapova a montré, dès les premiers échanges, qu'elle ne se laisserait pas marcher sur les pieds facilement. A 0/40 d'emblée sur sa première mise en jeu, Sharapova a lâché les chevaux en effaçant quatre balles de break, puis en prenant le service de son adversaire pour mener 2-0 contre toute attente. En jouant long et commettant moins de fautes sur son adversaire, la Russe semblait avoir trouvé la bonne formule. Tendue mais tout aussi déterminée, Serena n'a pas attendu d'être dos au mur pour riposter.
L'égale de Graf, Navratilova et Evert
Malgré une belle résistance de la Russe, qui a converti les deux seules balles de break qu'elle s'est procurées dans cette finale, l'Américaine a remporté la manche en 50 minutes de jeu. Et a posé sa première main sur le trophée. Plus solide au service et plus puissante de fond de court, la numéro un mondiale ne s'est pas laissée bousculer très longtemps. La seconde manche a donc débuté de la même manière : avec une grosse pression sur le service de Sharapova. La Russe a cette fois-ci sauvé cinq balles de break avant de s'en sortir, mais a été incapable de surprendre à nouveau l'Américaine.
Avec un seul break en poche dès le troisième jeu, Serena Williams a gardé jalousement ce léger avantage sans le lâcher, à l'image des cinq jeux blancs qu'elle a enchaînés sur son service en seconde manche avant de conclure cette finale en moins de deux heures. Avec détermination et sérieux, elle a sereinement posé sa deuxième main sur cette Coupe qui lui la boudait depuis onze en ne perdant finalement qu'un seul set en quinze jours. Et dire que l'an passé, elle sortait dès premier tour...