Un Nancéien se dit excédé d’être appelé madame à cause d’un prénom à consonance féminine. Il veut se faire appeler Franck... Saidina M.,...
Un Nancéien se dit excédé d’être appelé madame à cause d’un prénom à consonance féminine. Il veut se faire appeler Franck...
Saidina M., jeune Nancéien de 32 ans, nourrit le projet depuis des années de changer son prénom. Né à Mayotte, confié avec son jumeau dès son plus jeune âge à une cousine, il a rejoint la métropole au début des années 90. Pour y suivre ses études avant d’embrasser le secteur du bâtiment, où ses collègues ont pris l’habitude, comme ses proches, de l’appeler Zag.
Devant la complexité de la procédure, il a renoncé plusieurs fois,avant de confier le dossier à Me Anne-Lise Bloch. Excédé de recevoir des courriers précédés de la mention Madame, il assure que ce prénom lui porte préjudice dans son milieu professionnel. Une requête est déposée devant le tribunal civil de Nancy le 13 septembre 2012. L’affaire est plaidée devant le juge aux affaires familiales 16 novembre.
Dans ses conclusions, Chantal Ramay, pour le parquet, a demandé de ne pas faire droit à cette demande, en l’absence d’intérêt légitime. « Il a choisi n’importe quel prénom. Dans deux ans, il reviendra nous voir parce qu’il ne s’y est pas fait », tranche-t-elle.
Le tribunal passe outre et rend une décision favorable. Le fait de porter un prénom se terminant par la lettre « a », attribué majoritairement aux femmes, si l’on s’en réfère au calendrier, est effectivement susceptible de provoquer une certaine confusion.
Bref, la justice est OK pour que Saidina devienne Franck. Et tout le monde est content… Sauf, Chantal Ramay. La représentante du parquet demande en effet à la juge des affaires familiales de se rétracter. Cette dernière refuse. Le fait savoir le 11 mars. Le dossier est alors transmis à la cour d’appel de Nancy...
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Saidina M., jeune Nancéien de 32 ans, nourrit le projet depuis des années de changer son prénom. Né à Mayotte, confié avec son jumeau dès son plus jeune âge à une cousine, il a rejoint la métropole au début des années 90. Pour y suivre ses études avant d’embrasser le secteur du bâtiment, où ses collègues ont pris l’habitude, comme ses proches, de l’appeler Zag.
Devant la complexité de la procédure, il a renoncé plusieurs fois,avant de confier le dossier à Me Anne-Lise Bloch. Excédé de recevoir des courriers précédés de la mention Madame, il assure que ce prénom lui porte préjudice dans son milieu professionnel. Une requête est déposée devant le tribunal civil de Nancy le 13 septembre 2012. L’affaire est plaidée devant le juge aux affaires familiales 16 novembre.
Dans ses conclusions, Chantal Ramay, pour le parquet, a demandé de ne pas faire droit à cette demande, en l’absence d’intérêt légitime. « Il a choisi n’importe quel prénom. Dans deux ans, il reviendra nous voir parce qu’il ne s’y est pas fait », tranche-t-elle.
Le tribunal passe outre et rend une décision favorable. Le fait de porter un prénom se terminant par la lettre « a », attribué majoritairement aux femmes, si l’on s’en réfère au calendrier, est effectivement susceptible de provoquer une certaine confusion.
Bref, la justice est OK pour que Saidina devienne Franck. Et tout le monde est content… Sauf, Chantal Ramay. La représentante du parquet demande en effet à la juge des affaires familiales de se rétracter. Cette dernière refuse. Le fait savoir le 11 mars. Le dossier est alors transmis à la cour d’appel de Nancy...
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